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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 09:05

 

Chaque mois une nouvelle chanson est en écoute en page d’accueil, ce mois de janvier ce sera "Saint Bernard" de Dominique Babilotte.

 

Si vous constatez des erreurs, des fichiers son ou vidéo qui ne fonctionnent pas, contactez-moi. Si vous souhaitez me communiquer vos coordonnées téléphoniques, faites les moi parvenir par mail. gerard-gorsse@chansonrebelle.com (un de mes disques durs ayant eu l’élégance de griller).

De même si vous ne souhaitez plus recevoir la lettre d’infos mensuelle, indiquez le moi en envoyant un mail avec la mention « Me désabonner ».

Je suis toujours à la recherche de spectacles pour me produire sur scène ou dans la rue. Alors si vous avez des tuyaux, contactez moi. J’en arrive à oublier que je chante moi aussi !!!!

 

Vous avez la possibilité de vous exprimer sur ce que vous pensez du site dans la rubrique «Paroles d’internautes», pour ce faire, envoyez-moi un mail avec votre texte :

http://chansonrebelle.com/paroles-d-internautes/

Ou bien vouloir publier un article, dans ce cas envoyez le moi par mail.

J’ai ouvert un dossier «Le monde la chanson, un miroir aux alouettes». Ceux qui veulent écrire un article à ce sujet peuvent me l’envoyer gerard-gorsse@chansonrebelle.com avec une photo de leur trombine, cela rend plus vivant le dossier. Pour lire le dossier :

http://chansonrebelle.com/dossiers/le-monde-la-chanson-un-miroir-aux-alouettes.html

Itou, si vous voulez laisser un commentaire sur un spectacle, je le mettrai en ligne.

 

Les dessins de Burki du mois de décembre 2011 :

http://chansonrebelle.com/dessins-de-burki/burki-decembre-2011.html

 «Bertrand Cantat» par Thomas Roussot, une tentative courageuse de biographie :

http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/-bertrand-cantat-de-thomas-roussot.html

Un chanteur, hélas trop ignoré Dominique Babilotte :

http://chansonrebelle.com/les-chanteurs/babilotte-dominique.htmll

Encore un fois je pousse un coup de gueule sur la peine de mort aux Etats-Unis ou dans n’importe quel pays du monde, j’ai une pensée pour Milka Debra :

http://chansonrebelle.com/coups-de-gueule/milka-debra-dans-le-couloir-de-la-mort-depuis-20-ans.html

Parce que c’est la fin de l’année et Noël à rallonge, un petit bêtisier fort surprenant :

http://chansonrebelle.com/betiser/mais-ou-va-se-nicher-jesus.html

Une technique de jeu de guitare assez particulière, mais efficace, nous venant d’Afrique :

http://chansonrebelle.com/betiser/une-femme-de-l-afrique-occidentale-jouant-de-la-guitare-methode-bottleneck-particuliere.html

La force d’une chanson comme «Hallelujah» de Leonard Cohen capable de générer des attitudes de fraternité : 

http://chansonrebelle.com/dossiers/etreintes-libres-a-sondrio-italie.html

La chanteuse Cesaria Evora nous a quittés :

http://chansonrebelle.com/dossiers/cesaria-evora-ne-chantera-plus.html

«Les vœux de la Révolte», à diffuser largement :

http://chansonrebelle.com/coups-de-gueule/voeux-de-la-revolte.html

MONSIEUR DANIEL & Associé, nouveau chanteur sur le site :

http://chansonrebelle.com/les-chanteurs/monsieur-daniel-associe.html

Une chanson de Leonard Cohen qui devrait figurer sur l’album qui doit sortir en janvier 2012, "Show me the Place" :

http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/leonard-cohen-show-me-the-place.html

Album «Dominique Babilotte en public» :

http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/dominique-babilotte-en-public.html

Christiane Oriol, un album pour enfants «à l’école de madame Nicole et autres fariboles» :

http://chansonrebelle.com/parutions-cd-/-livres/christian-oriol-chansons-pour-enfants.html

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 10:52

en public-copie-1Autrefois, on parlait de « chanson engagée », de « chanson à texte » et on l’opposait à la « variété ».

Comme si les textes des chansons ne pouvaient pas être variés, sérieux, graves, et divertissants. Comme si on devait obligatoirement ne chanter que des choses très anodines, si anodines qu’on finit par se demander à quels types de décervelés on prétend s’adresser. Il est même devenu très difficile de faire la différence entre les émissions et les spots publicitaires. A la radio ce n’est pas autre chose ! Le public est chargé d’avaler sa soupe et les paroles et la musique en même temps. Et puis attention, pas trop de mots, si par hasard on faisait des phrases ! Danger ! Des phrases avec du sens. Le public est tellement assourdi par les voix de la connerie dominante qu’il en oublie sa propre vie, le sort qu’on lui fait. Les derniers « jeunes chanteurs » abordent la soixantaine ! Et c’est scandaleux, inadmissible. C’est la généralisation de la chanson du décervelage !

Elizabeth chante autre chose et autrement. Elle chante la vie que l’on nous fait mener, et les millions de gens hébétés qui seraient bien contents de l’entendre, car c’est une révolte permanente qui a échappé aux cours de communication, aux leçons de maintien, à la politesse de circonstance. Et ça tranche vraiment avec tout le reste ! On en demeure confondu ! On se dit : Tiens, ça existe des chansons sur les favelas, les gens qui couchent dehors, tous les parias de la société ? Et une chanteuse qui attaque parce que c’est intolérable ? Qui ose dire son fait au petit président d’on ne sait quoi, à sa pétasse, à ses larbins ? Une chanson qui n’aime pas la police, pas l’armée, une chanson pour les désobéissants ? Une chanson pour les vaincus de la vie, et tout ça dans la bonne humeur, parce que ça fait toujours jubiler d’insulter les exploiteurs ?

Et, en prime des musiques inclassables, qui viennent au gré des textes. Et en plus, on les entend, les textes, parce qu’on ne sautille pas devant la scène, on ne gesticule pas on est sidéré devant l’intelligence et la sensibilité du propos. On se croirait revenu trente ans en arrière, sauf qu’on n’imite personne.

Elizabeth chante la vie et ça fait du bien !

Ecoutez les chansons en ligne sur le site http://elize-chanson.overblog.com. Ecoutez les « Trente glorieuses » sur Youtube.

Et puis faites-la venir chez vous. Elle se déplace avec deux musiciens.

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 10:35

 

Le revoici au premier plan de l’actualité, le petit trou du cul de Neuilly sur Seine. Non je ne parle pas de Nicolas le Désossé, mais du fils du chasseur de têtes. A gauche, on a des chasseurs de cul, à droite on a des chasseurs de têtes. C’est ce qui fait toute la différence : le haut et le bas remplacent la droite et la gauche. On peut lire dans un site intitulé « Le SNOB : Site Non Officiel de (Frédéric) Beigbeder » des renseignements que l’on trouve aussi ailleurs et qui nous rappellent le parcours mondain et le niveau remarquablement élevé des représentants officiels de la société libérale.

Se rend-il compte des conséquences philosophiques de son oeuvre, ce grand commis des multinationales, qui avait fait la campagne de Robert Hue, avec le succès que l’on sait ? Oui, tout de même. Premier grand succès, fondé sur un jeu de mots (si on peut dire !) : 99 F.

Il s’agissait de montrer cyniquement le mépris des pauvres en appuyant bien fort sur ce qui fait la valeur du livre : le prix de vente ! Inutile de lire, donc, puisque l’important est de payer pour activer le marché.

Pourtant, le chef d’œuvre incontesté reste pour moi : « L’amour dure trois ans ». L’avantage de cet autre chef d’œuvre, c’est également qu’il n’est nul besoin d’aller plus loin que le titre. L’amour dure trois ans, c’est une vérité incontournable, comme durent trois ans le congélateur, le 4X4, la bagnole et les mâles et les femelles qui s’accouplent trois ans. Après c’est plus possible. Un exemple de « Dialogue amoureux ? » Je ne peux rien vous refuser.

Ca se passe à l’Elysée.

-Voilà qu’on arrive au bout !...deux ans et onze mois, Carlita !

-Au bout de quoi, je n’ai jamais senti ton bout…

On le voit, c’est un discours élégant à la mesure de cette provocation, le « Caca’s Club », fondé par le même Beigbeder, qui restera dans les anales de l’humour germanopratin nouvelle manière. En attendant, Frédéric continue son Education sentimentale et il épouse Diane de Mac Mahon (« Que d’eau ! Que d’eau ! » dans ces têtes qui vont à la chasse !)

Cependant, le Désossé continue :

-Carlita, t’as la culasse dégueulasse ! t’as le clitoris qui se dévisse !

Et Carla de répondre, sur le même mode majeur :

-T’as les couilles qui se dépouillent ! T’as le pistombe qui retombe !

C’est une licence poétique. Une assonance à la place de la rime.

Et les voilà repartis pour une fin de roman d’amour, Carla chantonne vaguement une comptine des Beaux quartiers, qui raconte l’histoire du Bolloré qui est amoureux fou d’une négresse et qui a simplifié le texte au maximum : « Bolloré/Coloré »

En attendant, le peuple, devenu people, ne manque pas d’imiter ses maîtres, en bon esclave qu’il est devenu et il se dit qu’il a encore trouvé mieux que BHL, ce qui paraissait impossible !

Car, récemment encore, les femmes et les hommes défectueux, ceux qui fonctionnaient mal, ceux qui claudiquaient, ceux qui creusaient le trou de la sécu avec une pelle et qui s’envoyaient le manche dans l’oeil, ceux qui se déformaient avec l’âge, ceux qui s’étaient bêtement fracassé au travail, en tombant d’une grue par exemple, ceux qui se laissaient écraser par une bagnole ministérielle, ceux qui pieusement se faisaient éventrer pour la patrie, eh bien, on les réparait !

Incroyable ! Ces lieux de haute technologie s’appelaient des Centres Hospitaliers. Eh bien c’est fini, tout ça ! Votre femme est en moins bon état au bout de trois ans, alors il est temps de la changer, pendant qu’elle est encore cotée à l’Argus. Prenez du neuf ! Vous aurez une prime, en plus, puisque l’amour dure trois ans. Ensuite, vous n’avez même plus la moindre garantie. Le matériel humain n’a plus aucune valeur marchande. Avant de vous avancer vers un homme, ou vers une femme, assurez-vous que ce n’est pas un produit d’occasion ! Sinon, vous vous en mordrez les dents, comme disait Coluche.

Si ça se trouve elle a eu cinq réparations de la virginité et elle va vous claquer dans les doigts au moindre coup d’accélérateur ! Et votre homme, qui applaudit si fort au Stade de France, a peut-être une tige greffée dans la bite ?

Non, achetez neuf, c’est la période des soldes toute l’année, et il faut maintenir le flux tendu, sinon l’économie part en couilles. Et en très petites couilles !

Echangez moi ça très vite, il faut du neuf avant tout, et tous les trois ans. Les déchèteries n’ont pas été inventées pour rien !

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 10:01

Après le concert au Lycée les Bourdonnières de Nantes, j'ai reçu plein de lettres des élèves. Je n'en passe que deux mais les autres étaient bien aussi, et touchantes... Merci les filles et à bientôt !

Nantes2IMG 4389IMG_4390.JPGIMG_4396.JPGNantes3.jpg

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 09:16

Le démago de service Bénabar a encore frappé. S'adressant à sa clientèle de prédilection, le quarantenaire glandouillant dans la pub ou le consulting, il a décidé de lui frotter le poil dans le sens du vent par cette chanson fayotte de première bourre : "Politiquement correct". Et le voilà énumérant les quatre principes de base de la morale du bobo bien-pensant :

- trier les ordures ménagères

- respecter la femme et les travelos

- élever les enfants

- aimer les arabes et les juifs.

Et les autres, "il les emmerde". Sans préciser d'ailleurs de qui il s'agit. Car Bénabar est un gars prudent, le vent de l'histoire peut tourner. Il se réserve une porte de sortie : "Z'avez rien compris les gars, c'était du deuxième degré !"

C'est ça, mon garçon. Méfie-toi quand même : les collabos finissent toujours par payer et devant des tribunaux d'exception qui pratiquent rarement l'humour.

En attendant le sifflement des balles, je t'offre un extrait d'un vrai texte d'un vrai chanteur, Orelsan :

 

... Adieu ces pseudos artistes engagés
Plein de banalités démagogues dans la trachée
Écouter des chanteurs faire la morale ça me fait chier
Essaie d’écrire des bonnes paroles avant de la prêcher
Adieu les petits mongoles qui savent écrire qu’en abrégé
Adieu les sans papiers, les clochards, tous ces tas de déchets, je les hais
Les sportifs, les hooligans dans les stades, les citadins, les bouseux dans leur étables
Les marginaux, les gens respectables
Les chômeurs, les emplois stables, les génies, les gens passables
De la plus grande crapule à la médaille du mérite
De la première dame au dernier trav’ du pays…

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 09:12

Mais on sent encore un manque de pratique...

cure.jpg 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 09:08

Aubert.jpg

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 09:04

leo-fond-02.jpgSouvent, les chanteurs d’aujourd’hui entreprennent de chanter les grands d’hier. Ou de glisser une ou deux chansons d’un très grand au milieu des leurs, toutes petites, qui ne sont pas du tout du même calibre. « Calibre » me semble être le mot le mieux approprié. En effet, il est de plus en plus rare qu’ils aient l’audace de tirer sur les grands de ce monde, de se lancer dans la moindre critique sociale à une époque où le sort des Français se trouve dans une situation catastrophique.

Il faut dire qu’ils n’ont pas bénéficié d’un véritable enseignement de la langue française, et qu’ils n’ont pas mis beaucoup de hargne à s’instruire. Le « jeunisme », attitude démagogique, inventée pour plaire aux électeurs jeunes, a fait croire que le talent était un don du ciel et cette décadence de la chanson française, autrefois tellement formatrice, confine désormais à l’abrutissement général.

Tout va donc bien, en dépit des guerres à répétition, du chômage qui va bientôt atteindre la moitié de la population, des deux milliards de crève la faim, des stupidités télévisuelles et du triomphe de la propagande pour la bêtise tous azimuts.

Or Léo Ferré chantait « Vitrines », en écho à la société du spectacle, « Les temps difficiles », ou « Thank you Satan »…et j’en passe.

En ces temps heureux pour l’intelligence et la sensibilité, le phénomène des Maisons des Jeunes et de la Culture permettait de faire naître des animations sulfureuses !

Alain Meilland officiait à la Maison de la Culture de Bourges, et il débordait largement le cadre de la ville. Et puis il créait ses propres chansons, qu’il interprétait et ses spectacles, qu’on n’oubliait pas facilement : « 2000 ans de chansons » ou encore « Les travailleurs de la nuit » qui vantaient les mérites de Marius Jacob.

A Châteauroux on n’a pas oublié non plus son soutien au journal « Le Provisoire », accusé d’avoir diffamé l’Armée Française en évoquant les pratiques des tortionnaires en Algérie.

Bref, Alain Meilland, co-fondateur du « Printemps de Bourges », agitait les esprits et il est le mieux habilité à reprendre des chansons de Léo Ferré, dont il fut le régisseur et l’ami.

Raison de plus pour se préparer à l’idée qu’il va sortir un CD sur le plus grand auteur compositeur interprète du 20ème siècle. On l’attend avec impatience !

En savoir plus sur : http://alainmeilland.com/

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 08:51

 

Floréal écrit des textes d'actualité sur son site  : http://florealanar.wordpress.com/

Il écrit aussi des chansons qui tiennent vraiment la route. Voyez vous-même : 

 

On est la jeune chanson française

 

(Refrain en italique)

On est jeunes et vach’ment à l’aise

On a des tas de choses à dire

Mais le plus dur c’est d’les écrire

On fait de la chanson à texte

Mais cool, sympa, sans s’prend’ la tête

On s’adresse pas aux dépressifs

On fait dans le sérieux festif

Ça peut paraître un peu con-con

Mais des fois c’est vach’ment profond

 

Comme les courses au supermarché

C’est un thème super engagé

Sur le tourment existentiel

Face au choix du liquide vaisselle

Arôme lavande ou romarin

C’est pas facile, c’est cornélien

Ça peut vous paraître anodin

Mais c’est terriblement humain

 

Comme la virée à mobylette

Du côté de Gif-sur-Yvette

On est partis pour pique-niquer

Mais y’a un pneu qui a crevé

L’aventure et la liberté

Qui finissent sur une voie d’garage

Ça paraît pas, c’est suggéré,

Faut pas croire, mais y’a un message

 

On est la jeune chanson française

…………..………………………………….

 

Comme une fois dans la salle de bains

J’te frottais l’dos avec mes mains

En sifflotant une chansonnette

J’ai glissé sur la savonnette

Tout allait bien et patatras !

Comme dans la vie, des hauts, des bas,

Ça va bien puis ça va pas fort

Vous avez vu la métaphore ?

 

Quand on passe sur le p’tit écran

On dit des trucs vach’ment puissants

Comm’ les ados nous font confiance

On tente d’éveiller les consciences

Contre la guerre et le cancer

La pollution et la misère

Après on leur chante nos conn’ries

C’est quand même avec ça qu’on vit

 

On est la jeune chanson française

………………………………………………

 

On met nos mélodies en tubes

C’est comme de la crème à raser

Notre inspiration c’est la pub

Plus c’est con, plus ça peut marcher

Ça coule sur les écrans télé

Dans l’épicerie des variétés

Ça dégouline dans les radios

C’est la poésie d’la promo

 

On dit rien qui pourrait déplaire

A l’Industrie, au ministère

On aime la paix, les animaux

Et on trouv’ que le monde est beau

Quand sera fini le dressage

Qu’on sera devenus bien sages

Crétinisants crétinisés

On rejoindra les Enfoirés

On est la jeune chanson française…

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 08:48

 

Quand le communisme était encore représenté par un grand parti politique, à Valençay, il y avait Maxime. On ne disait même plus son nom : Maxime Bonnet. On ne disait même plus la fête du Bas Bourg, on disait la fête à Maxime !

Je regrette la fin des Maximes, c’étaient des gens du peuple tellement chaleureux et tolérants.

Et drôles. Par exemple, depuis sa maison, on avait une vue splendide sur le château de Valençay. Maxime disait : « Je suis bien, ici, j’ai mon château juste en face ! » Maxime avait raison, le château de Valençay était le sien. Le paysage, en effet, est à tout le monde ! Alors le Bas Bourg était aussi à Maxime, et la fête avec ! Il faisait venir à Valençay, dans la version locale de la fête de l’Huma, un public qui ne votait pas forcément communiste mais qui aimait l’ambiance populaire. Evidemment on ne partait pas sans sa casquette « Ricard » mais on avait applaudi des artistes étonnants : Jacques Brel, Hugues Aufray, Guy Béart, ou Renaud à ses débuts. Maxime avait vraiment combattu dans les FTP, il avait incité les « appelés » à ne pas partir pour l’Algérie et il avait écopé de 7 mois d’emprisonnement au fort de Ha.

Son mandat de dépôt était signé « F.M ». Il disait, à la veille du 10 mai 1981 : « Je suis pas rancunier, je vais quand même voter François Mitterrand. Les F.M. c’était efficace en 1944… »

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