Ca y est, ils sont revenus, et ils nous cassent déjà les couilles avec leurs mensonges, leurs programmes pour qu’on arrive enfin au paradis sur terre, leurs statistiques invérifiables, leur prétention à tout savoir, leur hargne à nous humilier, et moi je leur réponds : « je vous chie au nez. » (Comme c’est une citation de Boris Vian, un des plus grands auteurs du 20ème siècle, je n’ai pas dit de grossièreté !).
Mais je chie au nez de qui, au fait ?
De quatre vingt quinze pour cent de ceux qui se pavanent sur les plateaux de télévision, qui puent même à travers l’écran, et spécialement les spécialistes, les économistes distingués, les prévisionnistes sûrs de leur coup, les représentants de la finance et de la pseudo culture. Notamment.
Parce que d’abord, tout ce qu’ils sont capables de nous dire c’est qu’on va en chier, justement ! Eh bien chions !... Mais pas n’importe où, car, comme l’écrivait Céline le maudit, « ne chie pas juste qui veut ».
Chier sur la gueule d’une crapule au pouvoir est un art délicat, tout en finesse ! Il y faut de l’élégance, du doigté, ainsi qu’un longue pratique. Profitons en d’ailleurs pour chier aussi sur la tronche des imbéciles qui les approuvent et qui vont re-voter pour les mêmes, ou pour l’opposition, qui les rejoindra aussitôt, comme c’est la mode en ce moment !
Bon je tire la chasse et je récapitule les escroqueries de la semaine. D’abord, le prix du carburant va augmenter, les médicaments seront de moins en moins remboursés, les riches seront toujours aussi bien récompensés, et les pauvres seront punis.
Ca leur apprendra à être pauvres !
Tenez, pour vous énerver, je vous donne un chiffre : il y a au moins mille personnes, en France, qui gagnent mille fois plus que le revenu d’un électeur moyen. (ou d’un abstentionniste) Je l’ai entendu à la télévision, je crois que c’était un communiste qui parlait. Il ajoutait : « ceux qui gagnent plus de 360 000 euros par an, l’état doit leur prendre tout ce qui dépasse ! »
Or, je trouve que ça ne suffit pas. Les travaux forcés s’imposent à ces voyageurs professionnels, qui vivent à dix mille mètres d’altitude et qui n’ont pas de métier.. Qu’attend-on pour leur en trouver un ? Un emploi à mille euros mensuel, par exemple. Je vois bien la Pécresse en dame pipi par exemple, l’Alliot-Marie passant la serpillière dans les toilettes des aires d’autoroute, la Morano femme de ménage au ministère de la Culture, elle qui confond Renaud le chanteur et la régie Renault. Faut qu’elle s’instruise un peu, elle me fait de la peine. Presque autant que le nommé Bertrand, le Fillon, le Sarkozy, dont on se demande toujours à quoi ils servent exactement.
Au moins à gauche, on voit clairement les vrais voyous. Le nommé Guérini, à Marseille, fait l’objet d’indignations vertueuses, notamment de la part de Mr Harlem Désir, bienfaiteur de l’humanité et kleptomane humanitaire. Comme les Français ont la mémoire courte, je rappelle les faits. Ce Désir désirait l’argent, à tel point qu’il recevait un salaire de 8900 F pour un emploi fictif à Lille. Il fut condamné le 17 décembre 1988, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000F d’amende pour « recel d’abus de bien sociaux ». En prime (si on peut dire) il bénéficia d’une amnistie du président Mitterrand, concernant une dette de 80 000 F au Trésor Public, le 9 mai 1992. (accumulation de PV pour stationnement illicite). Il stationnait, en effet, contre le racisme.
Mais Mr Guérini est accusé «d’Association de malfaiteurs » et c’est le vertueux Harlem qui le somme de démissionner.
Pour ma part, je trouve que le chef d’inculpation pour « Association de malfaiteurs » est excellent, et je pense qu’on devrait l’appliquer à l’ensemble des responsables politiques. Ces malfrats, en effet viennent chez nous, et avec ou sans huissier, piquer dans notre caisse à nous !
J’ai surpris un nommé Bertrand, qui essayait de crocheter mon modeste compte en banque.
Il est temps que cessent ces agissements, qui nuisent au moral des Français normaux.
Il reste maintenant à lancer une pétition contre les « voyous qui nous gouvernent ». On trouvera facilement des signatures.
Faites circuler l’info !