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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 08:02

Il manque 140 000 signatures sur 1 million pour pouvoir déposer une demande auprès de la commission européenne.
 
La Commission Européenne vient d'autoriser l'entrée et la culture d'OGM en Europe, contre le souhait des citoyens, et contre l'avis de plusieurs Etats Membres.!!!!!

 

La gouvernance européenne nous permet de déposer une demande officielle auprès de la Commission, pour peu qu'elle soit soutenue par un minimum de *1 million* de citoyens européens. Aujourd'hui, et après 1 mois d'action, Greenpeace et Avaaz ont réussi à rassembler près de 860.000 signatures.

 

Voici le lien vers la pétition : ça vous prendra 30 secondes, nous laissera peut-être une chance d'obtenir un moratoire au niveau européen, et d'éviter l'entrée massive en Europe de cultures invasives (elles menacent la biodiversité), potentiellement nocives pour notre santé (de nombreux avis médicaux mettent en garde contre les conséquences de la consommation d'OGM), potentiellement dangereuses pour l'indépendance économique des agriculteurs (les semences sont chères car brevetées, doivent être rachetées chaque année, et demandent l'utilisation de produits spéciaux disponibles uniquement chez les semenciers), et polluantes (ces cultures nécessitent l'utilisation d'énormément de produits chimiques).
 
 
> > 
https://secure.avaaz.org/fr/eu_health_and_biodiversity/
 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 09:30

 

J’ai observé que, depuis des années déjà, les publications locales utilisent le terme « indrien », aussi bien comme substantif que comme adjectif.

Or, cet emploi du mot « indrien » me fait particulièrement plaisir, étant donné que (sauf si on peut me prouver le contraire, mais je doute que ce soit possible…) c’est dans une revue satirique qu’il apparaît pour la première fois : « Berrichons, vous êtes formidables ! », publiée le 10 décembre 1977 (dépôt légal n°54) et représentée pour la première fois le 28 janvier 1977 au Centre socio-culturel Saint Jean à Châteauroux. Il y eut d’ailleurs 7 représentations, à Déols, à Issoudun, à Lignières, à Valençay, à Veuil, 2 à Châteauroux.

Etant l’auteur de cette revue, je revendique la paternité du mot « indrien », mais je laisse son emploi libre de tout droit d’auteur. Au contraire, je suis prêt à me faire payer un verre de Reuilly à chaque fois qu’un journaliste utilisera ce vocable, qui immortalise mon nom dans un rayon de 50 kilomètres autour de Châteauroux, et pour une durée indéterminée, mais je crois que cette immortalité va durer longtemps.

Le mot « Indriens » est indiqué au pluriel, page 23, sur une carte du département 36, et, avant de désigner la totalité des habitants de l’Indre, il s’appliqua, du moins sur la carte, aux populations dispersées entre Valençay et Le Blanc.


indiens.jpg

D’autres termes n’eurent pas la même fortune (moi non plus d’ailleurs…), en particulier les « Mohicons », qui bivouaquaient entre Gargilesse et Nohant, un village bien connu pour ses élevages industriels.

La région de Châteauroux était livrée aux Indiens de la tribu des « Comme-des-manches », et la même carte représentait « l’axe Hambourg-Madrid », invention mythique de M Daniel Bernardet (déclaration faite à la Nouvelle République en Juin 1977 notamment et dans la phrase suivante : « Si l’autoroute Paris-Vierzon était prolongée jusqu’à Limoges, l’implantation d’un axe Hambourg-Madrid en serait facilitée. » (Cité dans « Le Berrichon sans peine » un fascicule dont je suis également l’auteur, et « destiné aux cadres et aux fonctionnaires de passage dans l’Indre ». Ces renseignements sont précieux pour les Gérards Coulons à venir, qui étudieront l’archéologie linguistique de notre région.


L’Eté Indrien fut également le titre d’une chanson interprétée par Elizabeth et déposée à la SACEM.

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 09:11

nonnetLa remise d’une médaille peut donner lieu à une cérémonie mondaine, un peu guindée et même très conventionnelle. Disons tout de suite que la personnalité du récipiendaire nous met, avec Alain Nonnet,  à l’abri d’une telle ambiance.

 D’abord, je ne voudrais pas donner dans l’hagiographie, mais Alain Nonnet est, avec le Musée St Roch et la Tour Blanche, un des monuments historiques d’Issoudun. Non pas qu’il ait pour lui l’antiquité ! Il sort à peine de l’adolescence, mais, malgré tout, il donne l’impression d’avoir toujours été là. Le temps n’a pas de prise sur lui, et j’attribue ce phénomène à la qualité de sa berrichonnitude. C’est en effet, un pur produit du terroir berrichon et, à ce titre, il porte haut les couleurs de sa ville, haut et loin, allons ! ne lésinons pas : sur toute la planète. Non, ce n’est pas suffisant, sur tout le système solaire. Alain n’aurait même pas besoin d’étoiles, c’est une étoile qui devrait porter son nom !

 En ce mardi 25 mai 2010, il réjouissait le cœur, et le palais, de plusieurs dizaines de ses amis, littéralement inspirés par sa divine présence ! On lui remettait la médaille de l’Ordre Mondial de l’Académie Culinaire de France, pour ses 50 ans de bonheur gastronomique, largement partagé avec les autres, quels que soient leur origine, leur profession, leur milieu social.

 Une cérémonie simple en apparence, mais véritablement magique, au cours de laquelle Jean Claude Daumy, Bernard Gagnepain, Jean Miot et  Gérard Dupont, président de l’Académie Culinaire de France, allaient se surpasser ! Une véritable joute oratoire, sans vainqueur ni vaincu, au cours de laquelle chacun eut à cœur de donner le meilleur de lui-même, devant un public enthousiaste.

Evidemment, quand on dit « Alain Nonnet », on rassemble sous son nom toute la famille et toute l’équipe de la Cognette. Nicole, toujours discrète, prévenante, et tellement attendrissante. Isabelle et Jean-Jacques, les enfants et les héritiers de cette passion de la saveur de vivre, passion de la saveur, qui est aussi la passion du savoir, car les deux mots sont, étymologiquement, les mêmes. Or, ces métiers de passion, ne nous cachons pas la vérité, disparaissent les uns après les autres. C’est qu’ils supposent un cœur, c'est-à-dire un courage et une fidélité à toute épreuve, et dans ce monde purement matérialiste, Alain Nonnet est animé de la foi en l’homme, peut-être de la foi tout court, une foi dont j’ignore la nature exacte.

 Vu sous cet angle, on peut se demander s’il représente une survivance ou une forme de résistance. Je penche, évidemment, pour  la seconde interprétation. Cet îlot de résistance tranquille, que constitue la Cognette, est un exemple qui va bien au-delà de la gastronomie telle qu’on l’évoque généralement dans les guides, et telle que se la représente souvent le public. Car la Cognette n’est surtout pas un établissement réservé aux riches. On va à la Cognette comme on allait à l’église, quand le peuple croyait encore à un idéal. On y va donc comme vers un lieu de culte et, en même temps, avec la bonhomie et la franche bonne humeur populaire.

 Au moment où la culture française est en train de sombrer, Alain Nonnet réalise ses chefs d’œuvres culinaires comme Balzac rédigeait ses livres. La passion ne le quitte jamais, elle le rend en quelque sorte immortel, je veux dire qu’il est à l’abri du temps. Si l’on relit « la Rabouilleuse » (mais qui lit encore aujourd’hui ?) on est ahuri devant la description que Balzac fait d’Issoudun ! Devant la précision des explications, devant la qualité presque gustative de l’écriture. Et il retrouve ainsi la profondeur poétique de cette ville, l’esprit de ses habitants, je ne vais pas encore dire « l’âme », on va me prendre pour un curé qui veut infiltrer l’école laïque !

 Eh bien, Alain Nonnet est animé de ce même zèle quasi religieux, et de cette bonté naturelle, qu’il distribue généreusement autour de lui. A la fin de la cérémonie, Alain, saisi par l’émotion, fondait littéralement en lisant son texte de remerciements. Il fallait l’intervention discrète de Nicole pour qu’il continue, et là c’est encore une autre leçon d’humanité.

 Les applaudissements qui ont salué la fin de la cérémonie étaient bien ceux d’une foule de fidèles : ils venaient du cœur des gens, et c’est tellement rare aujourd’hui !

 Je suis bien loin du langage publicitaire, et si je vous dis qu’il faut aller à la Cognette, c’est pour ce plaisir rare de ne pas être pris pour un simple consommateur mais pour, selon la formule de François Villon, « un frère humain ».

 

Rolland Hénault

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 08:47

Michel Collon - "Pourquoi Israël a attaqué la flottille de la paix - Que pouvons-nous faire ?"
>
Pourquoi cette attaque ? Pourquoi le blocus ? Sont-ils insensibles à l'opinion ? Analyse de la déclaration de Sarkozy. Rôle des médias. Que va-t-il se passer ? Les citoyens peuvent-ils jouer un rôle ? visionner l'interview
>

>
Michel Collon - "Les 10 grands médiamensonges d'Israël"
> Michel Collon, écrivain et journaliste, animateur du site michelcollon.info, répond aux grands mythes qui servent à justifier Israël et sa politique.visionner l'interview 2
>

>
Grégoire Lalieu - La propagande israélienne pirate les ondes de France 2
>
Les 5 principes de la propagande de guerre vérifiés dans le 20h de Pujadas
>
> Michel Collon vient de publier le livre Israël, parlons-en !
> Recueil de vingt entretiens avec Chomsky, Ramadan, Gresh, Sand, Pappe et tous les meilleurs analystes et témoins du conflit.



CONFERENCE - DEBAT

Tariq Ramadan - Ilan Halévi - Michel Collon

>
"Comment parler d'Israël ?"


> 10 juin - Bruxelles - 19 H 30

>
De Vaartkapoen


> 76 Rue de l'Ecole, 1080 Molenbeek-Saint-Jean

> (métro Compte de Flandre)

> Cet évènement est organisé par

> Investig'Action, Génération Palestine, Intal et l'Association Belgo Palestinienne

> Tarifs : P.A.F : 3 euro et Etudiants / Chômeurs : 2 euro
>

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 09:07

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la manière d’Alphonse Daudet

 

Le curé de Cucugnan

 

Le cucuré de Cucucucugnangnan, il avait que que des chaises vivides à la grandgrand messe.

C’est concon pour un cucuré.

Et pas bonbonbon pour l’avancement.

Un jour il lui vienvient une idée.

- Je vais leur zy foutre les boules avec l’enfer, la damnation et tout le bordel!

Et le voilàlà qui qui se frotte les mainmains le cucuré.

Didimanche arrive (singulier, il y en a un seul). Il cocommence à caucauser à la memesse:

 

« Chers paroissiens, vous venez de plus en plus rarement prier dans la maison de Dieu. C’est pourtant une fort belle maison, avec des vitres en couleurs, des sièges pour tout le monde et des rince-doigts à l’entrée. Or Dieu se fait vieux, il a besoin de compagnie. Ces temps-ci, il fait même un peu de déprime, on l’a mis au valium. Je sais, aujourd’hui vous êtes là, mais c’est parce que j’ai inversé le sens de la quête. C’est ma tournée. Seulement c’est exceptionnel, figurez-vous que cette nuit j’ai fait un rêve... »

- Le pognon d’abord, le rêve après, lance une voix dans la maison de dieu...

- On a le PMU à 11 heures...

Mais le cucuré de Cucucucugnangnan se laisse papas dédémonter.

« Si c’est cococomme ça, vouvous l’aurez en bègue le rêrêve du cucuré...cette nuit j’ai j’ai j’ai rêvé que que que j’étais au pa au pa au pa au para au paradis...et il y avait pas pas pas un papapaparoissien de Cucucucugnan! A caucause des absences à la mémémémesse. Tous les Cucucucucucucugnanais en enf en enf en enf en enf en enfer! »

 

Un frifrisson parcoucourut la la la la la sistance.

A partir de là de là de là, tous tous tous les cucu tous les cucu tous les cucugnanais, ils y sont ils y sont ils y sontallés à la mémesse du cucuré de cucucugnangnan.

 

Ouf!

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 08:46

Près d'un an après la destruction très médiatique de la « Jungle » de Calais, les exilés sont toujours là, cherchant en Europe un pays où ils pourront se poser et faire leur vie. De Paris à Calais, le long des autoroutes et du littoral, ils vivent toujours dans des campements de fortune, les « jungles », ou dans des bâtiments abandonnés. Soumis aux harcèlements policiers, ils attendent de pouvoir aller plus loin, vers l'Angleterre, ou affrontent le parcours d'obstacles que constitue la demande d'asile. Parmi eux, se trouve une proportion importante de mineurs.

 

Un collectifs d’associations venant en aide aux exilés organise un « Jungle Tour » : l’idée est de relier à vélo les différents lieux de la région où survivent ces exilés lors d’un tour du Nord-Pas de Calais en plusieurs étapes, du 4 au 12 juillet 2010.

 

Le « Jungle-Tour » sera l'occasion d'apporter un soutien aux exilés et aux associations qui les accompagnent. Il ira à leur rencontre d'Arras à Lille en passant par Calais, Dunkerque et les différents endroits connus où ils se trouvent.

 

Chaque étape sera l'occasion d’actions de sensibilisation afin de rappeler à la population, aux élus, aux médias, que le problème reste entier et qu'il est urgent de mettre en place des solutions humaines et respectueuses du droit des personnes.

 

Le « Jungle-Tour » se déplacera à vélo du 4 au 12 juillet, par petites étapes de 30 à 60 km. Il est possible de participer à l'intégralité du tour ou seulement à une partie. L'hébergement sera organisé par les associations locales (prévoir une tente et un sac de couchage). Le groupe cycliste sera autonome pour sa nourriture (prévoir 5 à 10 € par jour pour les achats gérés en commun).

 

Bulletin d'inscription à retourner d'ici au 25 juin à Claudine KAISER

55 Rue traversière, 62000 ARRAS claudine.kaiser@gmail.com

 

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

JUNGLE-TOUR 2010

 

Nom : Prénom :

 

Téléphone : Adresse mail :

 

 

Cochez dans le tableau ci-dessous les étapes auxquelles vous participez :

 

Étape n°

Date

Départ

Arrivée

 

1

dimanche 4 juillet

Arras

Angres

2

lundi 5 juillet

Angres

Norrent-Fontes

3

mardi 6 juillet

Norrent-Fontes

Saint-Omer

4

mercredi 7 juillet

Saint-Omer

Calais

5

jeudi 8 juillet

Journée à Calais

6

vendredi 9 juillet

Calais

Dunkerque

7

samedi 10 juillet

Journée à Dunkerque

8

dimanche 11 juillet

Dunkerque

Bailleul

9

lundi 12 juillet

Bailleul

Lille

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 08:27

colombieEnfants de la communauté de paix devant le panneau qui annonce la profession de foi de la communauté : elle « ne participe pas, ni directement, ni indirectement à la guerre, et ne porte pas darmes. »

 

 

Si le conflit interne sévissant en Colombie depuis plus de quarante ans oppose les forces de sécurité et les paramilitaires aux groupes de guérilla, les principales victimes de ce conflit demeurent toutefois les populations civiles qui subissent déplacements et disparitions forcées, meurtres et massacres.


Certaines communautés se sont regroupées pour demander fermement que toutes les parties au conflit respectent le droit des civils de ne pas être impliqués dans ce conflit.

 

La communauté de paix de San José de Apartadó, implantée dans la municipalité dApartadó, département dAntioquia, a été fondée en mars 1997 par des civils qui se sont engagés à ne pas prendre part au conflit et à ne pas sy laisser entraîner.
Les membres de la communauté de paix refusent de porter des armes, de fournir des informations ou un quelconque soutien logistique à une des parties au conflit et exigent que les combattants restent éloignés de leurs terres.
>
Pourtant, depuis sa création, plus de 170 de ses membres ont été victimes dun meurtre ou dune disparition forcée, le plus souvent de la part des paramilitaires et des forces de sécurité, mais aussi dans certains cas, de la part de groupes de guérilla.
Taxés de subversion par les uns, ils sont accusés par les autres de collaborer avec leurs ennemis.

>  

> http://www.amnesty.fr/aif_petitions/?petition=153

 

 
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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 09:50

Nantes

 

Pour en savoir plus sur Philippe Ayraud : http://lpsarvane.canalblog.com/archives/2010/05/14/17894801.html

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 09:36

Le projet de loi, tel qu'adopté par le Sénat en juin 2008, et qui est examiné par la Commission des lois de l'Assemblée nationale le 19 mai, comporte quatre principales limitations à la mise en oeuvre du principe de compétence universelle ou extra-territoriale pour les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le génocide.

  • La condition de résidence « habituelle »: les auteurs présumés de ces crimes internationaux pourraient être poursuivis seulement s'ils possèdent leur résidence « habituelle » en France. Aucun dentre eux ne prendra évidemment ce risque, se satisfaisant fort bien de séjours plus ou moins prolongés en toute impunité sur le territoire français. Le CCT recommande ainsi, sur la même ligne que nos organisations, à la France de remplacer la condition de résidence habituelle par un critère de simple présence sur le territoire, en conformité avec la législation actuelle concernant le crime de torture.
  • Le monopole des poursuites confié au Parquet: les victimes de crimes internationaux ne pourraient plus se constituer parties civiles, c'est-à-dire engager des procédures contre les auteurs présumés de crimes contre lhumanité, crimes de guerre ou génocide. Cette initiative n'appartiendrait plus qu'au Parquet, dont l'expérience démontre la grande frilosité en l'espèce. A ce propos, le CCT exprime dans son dernier rapport sa préoccupation quant au système de l'opportunité des poursuites, qui confère au Procureur de la République un pouvoir discrétionnaire.
  • La condition de double incrimination, qui subordonne les poursuites en France à la condition que les faits soient punissables à la fois par le droit français et par la législation de l'Etat où ils ont été commis. Or précisément cet Etat peut très bien ne pas avoir prévu de disposition spécifique pour poursuivre les crimes concernés.
  • L'inversion du principe de complémentarité entre la Cour pénale internationale (CPI) et les juridictions nationales, ayant pour effet de remettre en cause l'obligation que le Statut de Rome a impartit à ces dernières de juger elles-mêmes, en priorité, les crimes internationaux (2).

(1) Pour plus de détails concernant les observations finales du Comité contre la torture sur la France, 14 mai 2010, voir le rapport disponible au lien Internet suivant: http://www2.ohchr.org/english/bodies/cat/docs/CAT.C.FRA.CO.4-6.pdf
> (2) Pour plus de détails sur le projet de loi et les amendements à apporter, voir le site de la Coalition française pour la Cour pénale internationale (CFCPI), dont la FIDH et la LIDH sont membres : www.cfcpi.org

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 09:31

 

 burkaIl me semble que la question de la burka dont tout le monde parle en ce moment, peut être adoptée en France par plusieurs catégories de citoyens, dont le visage, et même le corps entier, sont une injure aux canons de la beauté la plus élémentaire. Il nous faut seulement procéder méthodiquement, et sans sectarisme.

 Je commencerais par quelques représentants de la politique française, dont la tête est une insulte aux Beaux Arts, et à toute la culture en général.

 Ainsi, comme je l’ai déjà fait remarquer, j’obligerais Charles Pasqua à s’envelopper d’une burka intégrale, qui lui cacherait même les yeux. Burka qui descendrait jusqu’aux talons, et qu’il faudrait saucissonner proprement. Charles Pasqua est une insulte au paysage audiovisuel, aux paysages français eux-mêmes, que tant d’artistes se sont escrimés à reproduire dans leurs chefs d’œuvres !

 Il est évident également que Mr. Sarkozy salit en permanence nos écrans de télévision. Que dis-je ? Il les éclabousse ! Une seule solution : la burka intégrale. On l’assortira de quelques rafales de karcher bien dosées en déodorants. Car M Sarkozy, en plus de son visage ridicule, sent très mauvais,  et pollue l’air que nous respirons, même par des moyens virtuels. Mr. Besson, dont les yeux respirent la trahison, ne mérite pas mieux, et j’ajoute volontiers Mr. Kouchner, dont le regard distille une traîtrise susceptible de contaminer les jeunes,  encore dans l’innocence de l’âge où l’on fume des joints, qui ne sont même pas de culasse.

 Mr. Borloo, quant à lui, présente un autre danger : le développement de l’alcoolisme chez nos jeunes ! Pourquoi ne pas lui coller une étiquette sur son costume, comme on le fait pour les autres produits toxiques, je pense au tabac et à l’alcool : « A consommer avec modération » reste une formule trop faible à mon goût. Et d’ailleurs qui aurait l’idée de manger du « Borloo ». Une lectrice m’a écrit pour me dire son dégoût :

« Mr. Borloo, même en couille d’âne, c’est infect ». Cette lectrice, très sensible à la gastronomie, nous met fort gentiment en garde contre une idée d’extrême gauche, qui n’est pas condamnable en elle-même : il s’agirait de manger nos chefs, après une bonne préparation très épicée, qui chasserait les goûts trop faisandés. Cette philosophie est inspirée de l’anglais Swift, dans sa « Modeste Proposition » pour régler le problème de la famine en Irlande.

 Peut-être suffirait-il de donner les bas morceaux de ces représentants de la France d’en haut, même si la date limite de consommation est dépassée. J’ai lu dans « Le marché de la faim »,  que je vous signalais récemment, qu’il existait une profession en pleine extension : déplaceur d’étiquettes périmées sur les viandes en putréfaction, dans la plupart des magasins à grande surface. Mr. Woerth, Mme Lagarde, Mr Xavier Bertrand, ont largement dépassé la date limite d’utilisation, à supposer qu’ils aient jamais été utiles à quoi que ce fut, sinon à eux-mêmes.

 On évitera toutefois, de servir ces produits trop puissamment faisandés à des enfants de moins de quatre ans. Ils leur provoqueraient des diarrhées, et peut-être même ce que les gens mal élevés ( Je veux dire mal élevés dans la société) nomment la chiasse ! Ni plus ni moins. !

 Il sera facile d’instituer un contrôle parental.

 Bien entendu, Mr Fillon sera muni d’une burka, et traité en viande halal. Il faut en effet que ces gens souffrent un peu, comme ils ont fait souffrir les autres, avant d’être servis aux SDF et à tous les crève-la-faim. La saveur d’un ministre qui a souffert est en effet d’une qualité supérieure, surtout s’il est sacrifié en direction du Fouquet’s et muni de sa montre Rollex. En effet, les bêtes abattues selon des rituels religieux, gagnent en saveur, à cause de Dieu, ou d’Allah, qui les habite en permanence. Dans les restaurants on proposera le « Menu Bling Bling », dont l’élaboration a été inventée par Mr. Sarkozy lui-même.

 Oui, je sens que vous le sentez : La femelle du petit coq, on en fait quoi ?

C’est comme vous voudrez. Pour ma part, je ne la trouve pas appétissante, cette Carla ! Elle s’est mélangée trop longuement à la viande de son mâle. Elle est forcément intoxiquée.

Et puis, elle est moche, à force de s’être frottée à ce monstre. Sans compter qu’ils sont radins,  m’écrit encore une lectrice (ah ! j’en ai des admiratrices !) qui ajoute :

« Ils sont tellement radins qu’à l’Elysée, ils ont voulu mettre en scène le Dernier tango à Paris. Car le petit ne bande plus, m’assure-t-elle, et il faut bien trouver des artifices pour l’exciter un peu. Eh bien, figurez-vous que la fameuse scène du beurre, quand Maria Schneider enfonce son doigt dans l’anus de Marlon Brando, ils l’ont jouée avec de la margarine ! »

 C’est assez décevant, en effet, d’en arriver là, d’autant plus qu’ils ont fait, assez abondamment, leur beurre, comme on dit plaisamment.

 Mais il faut revenir à la burka, qui présente aussi certains avantages pour les classes populaires, par exemple pour les surendettés. Entrer complètement voilé dans les banques et demander poliment, le P38 à la main, quelques centaines de milliers d’euros, va être à la portée de tout le monde. On me dit qu’il n’y a plus d’argent liquide dans les banques ! Et alors ? Les virements,  ça sert à quoi ? Non, la burka n’est pas une oppression, à condition de l’utiliser en respectant les principes élémentaires de laïcité.

 Dernière question que me pose un lecteur de Charente Maritime : Peut-on déguster les moules de la région, quand elles portent la burka ? La réponse me paraît évidente : une moule cachée par une burka, c’est pas très catholique. Et la moule de Philippe Val, on en fait quoi ?

Tiens, je savais que Philippe Val avait une tête de con, mais j’ignorais qu’il disposait d’une moule !

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