Il me semble que la question de la burka dont tout le monde parle en ce moment, peut être adoptée en France par plusieurs catégories de citoyens, dont le visage, et même le corps entier, sont une injure aux canons de la beauté la plus élémentaire. Il nous faut seulement procéder méthodiquement, et sans sectarisme.
Je commencerais par quelques représentants de la politique française, dont la tête est une insulte aux Beaux Arts, et à toute la culture en général.
Ainsi, comme je l’ai déjà fait remarquer, j’obligerais Charles Pasqua à s’envelopper d’une burka intégrale, qui lui cacherait même les yeux. Burka qui descendrait jusqu’aux talons, et qu’il faudrait saucissonner proprement. Charles Pasqua est une insulte au paysage audiovisuel, aux paysages français eux-mêmes, que tant d’artistes se sont escrimés à reproduire dans leurs chefs d’œuvres !
Il est évident également que Mr. Sarkozy salit en permanence nos écrans de télévision. Que dis-je ? Il les éclabousse ! Une seule solution : la burka intégrale. On l’assortira de quelques rafales de karcher bien dosées en déodorants. Car M Sarkozy, en plus de son visage ridicule, sent très mauvais, et pollue l’air que nous respirons, même par des moyens virtuels. Mr. Besson, dont les yeux respirent la trahison, ne mérite pas mieux, et j’ajoute volontiers Mr. Kouchner, dont le regard distille une traîtrise susceptible de contaminer les jeunes, encore dans l’innocence de l’âge où l’on fume des joints, qui ne sont même pas de culasse.
Mr. Borloo, quant à lui, présente un autre danger : le développement de l’alcoolisme chez nos jeunes ! Pourquoi ne pas lui coller une étiquette sur son costume, comme on le fait pour les autres produits toxiques, je pense au tabac et à l’alcool : « A consommer avec modération » reste une formule trop faible à mon goût. Et d’ailleurs qui aurait l’idée de manger du « Borloo ». Une lectrice m’a écrit pour me dire son dégoût :
« Mr. Borloo, même en couille d’âne, c’est infect ». Cette lectrice, très sensible à la gastronomie, nous met fort gentiment en garde contre une idée d’extrême gauche, qui n’est pas condamnable en elle-même : il s’agirait de manger nos chefs, après une bonne préparation très épicée, qui chasserait les goûts trop faisandés. Cette philosophie est inspirée de l’anglais Swift, dans sa « Modeste Proposition » pour régler le problème de la famine en Irlande.
Peut-être suffirait-il de donner les bas morceaux de ces représentants de la France d’en haut, même si la date limite de consommation est dépassée. J’ai lu dans « Le marché de la faim », que je vous signalais récemment, qu’il existait une profession en pleine extension : déplaceur d’étiquettes périmées sur les viandes en putréfaction, dans la plupart des magasins à grande surface. Mr. Woerth, Mme Lagarde, Mr Xavier Bertrand, ont largement dépassé la date limite d’utilisation, à supposer qu’ils aient jamais été utiles à quoi que ce fut, sinon à eux-mêmes.
On évitera toutefois, de servir ces produits trop puissamment faisandés à des enfants de moins de quatre ans. Ils leur provoqueraient des diarrhées, et peut-être même ce que les gens mal élevés ( Je veux dire mal élevés dans la société) nomment la chiasse ! Ni plus ni moins. !
Il sera facile d’instituer un contrôle parental.
Bien entendu, Mr Fillon sera muni d’une burka, et traité en viande halal. Il faut en effet que ces gens souffrent un peu, comme ils ont fait souffrir les autres, avant d’être servis aux SDF et à tous les crève-la-faim. La saveur d’un ministre qui a souffert est en effet d’une qualité supérieure, surtout s’il est sacrifié en direction du Fouquet’s et muni de sa montre Rollex. En effet, les bêtes abattues selon des rituels religieux, gagnent en saveur, à cause de Dieu, ou d’Allah, qui les habite en permanence. Dans les restaurants on proposera le « Menu Bling Bling », dont l’élaboration a été inventée par Mr. Sarkozy lui-même.
Oui, je sens que vous le sentez : La femelle du petit coq, on en fait quoi ?
C’est comme vous voudrez. Pour ma part, je ne la trouve pas appétissante, cette Carla ! Elle s’est mélangée trop longuement à la viande de son mâle. Elle est forcément intoxiquée.
Et puis, elle est moche, à force de s’être frottée à ce monstre. Sans compter qu’ils sont radins, m’écrit encore une lectrice (ah ! j’en ai des admiratrices !) qui ajoute :
« Ils sont tellement radins qu’à l’Elysée, ils ont voulu mettre en scène le Dernier tango à Paris. Car le petit ne bande plus, m’assure-t-elle, et il faut bien trouver des artifices pour l’exciter un peu. Eh bien, figurez-vous que la fameuse scène du beurre, quand Maria Schneider enfonce son doigt dans l’anus de Marlon Brando, ils l’ont jouée avec de la margarine ! »
C’est assez décevant, en effet, d’en arriver là, d’autant plus qu’ils ont fait, assez abondamment, leur beurre, comme on dit plaisamment.
Mais il faut revenir à la burka, qui présente aussi certains avantages pour les classes populaires, par exemple pour les surendettés. Entrer complètement voilé dans les banques et demander poliment, le P38 à la main, quelques centaines de milliers d’euros, va être à la portée de tout le monde. On me dit qu’il n’y a plus d’argent liquide dans les banques ! Et alors ? Les virements, ça sert à quoi ? Non, la burka n’est pas une oppression, à condition de l’utiliser en respectant les principes élémentaires de laïcité.
Dernière question que me pose un lecteur de Charente Maritime : Peut-on déguster les moules de la région, quand elles portent la burka ? La réponse me paraît évidente : une moule cachée par une burka, c’est pas très catholique. Et la moule de Philippe Val, on en fait quoi ?
Tiens, je savais que Philippe Val avait une tête de con, mais j’ignorais qu’il disposait d’une moule !