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7 mai 2022 6 07 /05 /mai /2022 09:12

Dans l’actualité de cette semaine figure une étude de chercheurs de l'INSERM publiée dans la revue scientifique The Lancet : la France connaît une hausse inquiétante de la mortalité infantile. Entre 2012 et 2019, pour 1.000 naissances, notre pays est ainsi passé de 3,3 à 3,5 décès de nourrissons de moins d'un an, soit 0,04 mort supplémentaire et un « excès » de 1.200 décès chez les enfants de moins de 1 an, cela sans qu’on en connaisse exactement les raisons.

Le Pr Martin Chalumeau, pédiatre à l'hôpital Necker (Paris) et coauteur de l’étude du Lancet, rappelle que la France était, jusqu’au début des années 2000, la bonne élève de l’Europe, puis tout a commencé à se dérégler, pour parvenir à cette augmentation de 7 % de décès infantiles en moins de dix ans. Or, selon Le Point (1er mai), « pendant toutes ces années, les pays scandinaves, avec lesquels la France rivalisait d'ordinaire, ont continué à améliorer leurs résultats et atteint un taux de 2 décès de nourrissons pour 1.000 naissances en 2019».

Quelles en sont les raisons ? « Il n'y a aucun moyen de savoir précisément ce qui a participé à ces décès et donc aucun moyen, non plus, de savoir comment réagir pour les éviter », ajoute le Pr Chalumeau, cela parce qu’on se refuse à donner des informations pourtant cruciales sur « l'état de santé du nouveau-né avant sa mort, le parcours de soins ou l'état de santé de la mère ».

On sait seulement que la majorité des décès surviennent dans les vingt-huit jours après la naissance, alors des motifs viennent à l’esprit : on ne reste plus à la maternité comme on y restait autrefois. Sans complications graves, c’est le retour chez soi après 48 heures, souvent sans personne pour accueillir une jeune mère paniquée. Plus âgées lors du premier accouchement, les femmes ont aussi davantage de grossesses multiples : 16 accouchements sur 1.000 concernent des jumeaux, soit 70 % d’augmentation depuis les années 70 (Le Point, 1er mai).

Enfin et surtout, il y a l’état désastreux de nos services hospitaliers, la question de « la déshumanisation de l'accouchement et du post-partum » étant devenue un véritable sujet de société qu’on ne peut séparer de la mortalité des nourrissons.

Dans la bouche des femmes comme dans celle des professionnels reviennent des mots terribles comme « violences », « humiliations », « boucherie » et même « abattage », pour reprendre les mots d’Adrien Gantois, président du Collège national des sages-femmes de France (CNSF) au magazine Le Point (9 février 2022). Selon la même source, le Pr Olivier Picone reconnaît « des situations où l'on est à la limite de la dangerosité, voire dans la dangerosité, parce qu'il n'y a pas assez de personnel pour surveiller tout le monde ». Et Anna Roy, sage-femme qui a exercé dix ans dans la réputée maternité des Bluets (Paris), l'affirme elle aussi : « Oui, on peut dire que les maternités sont devenues des lieux de maltraitance. » Elle résume ainsi la situation : « Aujourd'hui, accoucher revient à jeter un dé en l'air. Si vous avez de la chance, vous allez tirer le bon numéro et tomber sur une garde super, avec peu de monde en salles de naissance et une équipe aux petits oignons. Si vous n'avez pas de chance, vous allez être massacrée. »

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7 mai 2022 6 07 /05 /mai /2022 09:06

L’efficacité d’une vaccination se mesure à sa capacité d’empêcher la contamination des vaccinés et la transmission aux contacts permettant de stopper l’épidémie. Cette évolution paradoxale de l’épidémie démontre que les slogans gouvernementaux « la vaccination est efficace à 97 % ; se vacciner vous protège et protège les autres ; tous vaccinés tous protégés » sont totalement mensongers.

La vaccination en Grande-Bretagne ne diminue pas le risque d’être hospitalisé en réanimation : les vaccinés sont autant hospitalisés en réanimation, ainsi que le montre le pourcentage d’hospitalisation selon le statut vaccinal publié par Public Health England. https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2022/05/image-4-1024x576.png

La fréquence des formes graves se mesure à la mortalité Covid. Les données de l’OMS mises en courbes par Our world in data montrent qu’au 21 avril 2022 les pays champions de la vaccination souffrent d’une mortalité Covid par million d’habitants nettement plus élevée (Pérou 6377/M, Grande-Bretagne 2539/M, Malte 1326/M, Gibraltar 2997/M, USA 2975/M, Italie 2688/M, France 2149/M, Israël 1146/M) que les pays qui ont utilisé les traitements précoces (Algérie 154/M, Madagascar 49/M, Inde 374/M, Afrique 184/M) et que la situation des pays très vaccinés s’est nettement aggravée dans les derniers mois.

Les injections anti-covid ne protègent donc pas des formes graves alors que les traitements précoces tels que l’hydroxychloroquine, Artémisine, ivermectine y parviennent.

L’échec des injections anti-covid à prévenir les formes graves et la mort est d’ailleurs évident lorsqu’on observe la même mortalité Covid en Israël championne des injections Pfizer et en Palestine peu vaccinée https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2022/05/image-7-1024x576.png

La très grande majorité des agences qui préconisaient la pseudo vaccination pour créer une immunité vaccinale protectrice ont depuis reconnu qu’il s’agissait d’un mythe inatteignable, que ce soit en Grande-Bretagne[3], en Islande[4], en Espagne[5] à Singapour[6], en Belgique[7], en Norvège[8]…

L’OMS elle-même a déclaré que les doses de rappel ne mettront pas fin à la pandémie [9] et ses experts ont précisé dix jours plus tard « Une stratégie de vaccination basée sur des rappels répétés » des premiers vaccins « a peu de chances d’être appropriée ou viable ».

Ils ont aussi reconnu implicitement que les vaccins actuels étaient peu efficaces en espérant « des vaccins contre le Covid-19 ayant un impact élevé en matière de transmission et de prévention de l’infection, en plus de prévenir les formes graves de la maladie et la mort, sont nécessaires et doivent être développés ».

Depuis lors, le Danemark a interrompu sa campagne de vaccination et la Pologne refuse officiellement de «prendre ou de payer plus de vaccins contre le Covid-19 pour le moment».

Lire l’intégralité

 

 

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30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 09:30

42% des électeurs du tribun « insoumis » ou mieux encore, du social-traître Mélenchon, c’est-à-dire environ 3 240 000 voix se sont reportées sur le président sortant, soit plus de la moitié de ce qu’il a manqué à Marine Le Pen (5 481 881). C’est la même proportion pour les électeurs de Yannick Jadot, ou de Valérie Pécresse, mais leur score du premier tour étant bien moindre, cela a moins d’importance.

Le député de Marseille a donc largement contribué à la victoire d’Emmanuel Macron, alors qu’il avait passé l’essentiel de sa campagne à lui taper dessus, à le désigner comme le coupable de tous les maux dont la France pouvait bien souffrir, et à prévenir les Français du sort qui leur était promis si jamais il venait à être réélu !

Mais la troisième place sur le podium du premier tour (la plus mauvaise), a stoppé sa hargne qui s’est alors reportée sur celle qui a eu le culot de le précéder : Marine Le Pen. Dès ce moment, oublié Macron, son bilan, ses dangers, c’est sur la représentante du Rassemblement National qu’il fallait frapper, à bras raccourcis !

Son discours du 10 avril insistait sur cette consigne répétée trois fois : « Pas une voix pour Madame Le Pen ». Il organisa même un sondage pour savoir comment se répartissaient les voix qu’il croyait siennes : abstention, vote blanc, ou vote Macron (le vote Marine Le Pen n’était pas disponible…). Les militants choisirent à 37,65% le vote blanc, à 33,40% le vote Macron et 28,96% décidaient de s’abstenir.

Score gagnant pour le président, inférieur à ce qu’il fut réellement, il faut dire qu’électeurs et militants, ce n’est pas tout à fait la même chose.

Mais il reste encore quelques insoumis chez les Insoumis : le nombre de voix « insoumises» du premier tour qui se sont, malgré les injonctions du « chef », portées sur Marine Le Pen a été de 1 311 000.

 

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30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 09:13

Il n’y avait que peu de suspens pour cette élection présidentielle de 2022, sous le boisseau du conflit russo-ukrainien, quasi sans campagne et avec un débat de deuxième tour mal mené par les journalistes, soporifique et sans vision. C’est peu dire que les médias – comme en 2017 – ont largement contribué à la nette victoire du président sortant. Pas de match dans les médias.

Sans aller chercher trop loin et sans être exhaustif, le rapport de force médiatique était le suivant :

    Quotidiens nettement pro-Macron, Le Monde, Libération, L’Opinion, L’Humanité, Les Echos, La Croix, la majorité de la presse quotidienne régionale.
    Quotidiens pro-Macron en sourdine, Le Figaro, le JDD, le reste de la PQR.
    Quotidiens nettement pro-Marine Le Pen, Présent.
    Magazines nettement pro-Macron, Le Point, L’Obs, L’Express, Society, Télérama, Courrier international, Paris Match, Elle, la quasi-totalité de la presse dite féminine .
    Magazines pro-Macron en sourdine, la quasi-totalité des magazines de province
    Magazines pro-Marine en sourdine et avec des réserves, Valeurs actuelles, Marianne. Cette dernière censurée par son propriétaire.
    Télévisions pro-Macron, tout le service public, le groupe TF1, M6, Arte, BFM
    Télévisions pro-Marine Le Pen, TVL
    Télévisions équilibrées CNews
    Radios pro-Macron, nettement ou en sourdine, toutes les radios du service public, toutes les grandes radios privées.
    Radios pro-Marine Le Pen Radio courtoisie

Mais au moins un média a fait pire que les autres et gagne le grand prix du mépris.
Tout y est, la haine du français de souche européenne, le béret, la petite moustache, la mèche devinée, la clope, le kil de rouge, la croix gammée et même la baguette qui esquisse une sorte de salut nazi. Pour rappel "Courrier International" fait partie du groupe Le Monde…

 

 

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 09:46

Je me levai vers huit heures, comme d’habitude (formule d’un chanteur surexcité dont le succès reste pour moi une énigme). Je revenais à la vie, sans entrain, en cherchant à me rappeler quel jour on était. On était un lundi et je me demandais maintenant comment j’allais éviter les commentaires des veautants qui avaient la veille désigné leur maître.

Cela fait quarante ans bien sonnés que je suis indifférente à toutes ces joutes, comme l’étaient avant moi mon père, son père et le père de son père. Et l’on pourrait remonter comme ça jusqu’au début du suffrage universel.

La tradition familiale veut qu’on se serve soi-même plutôt que de choisir celui qui se servira à notre place. Les plus affranchis de mes aïeux appelaient ça la reprise individuelle. Les autres ne donnaient pas de qualificatifs puisque des magistrats s’en chargeaient pour eux : grivèlerie, vol à la tire, faux et usage de faux, vol aggravé…

Je suis donc parfaitement instruite sur les manières d’arnaquer ses concitoyens, même si dans ce domaine mes parents se considéraient plutôt comme des amateurs comparés aux banquiers et aux hommes d’Etat.

Par précaution, les tribunaux leur avaient retiré leurs papiers d’électeurs mais c’était bien inutile puisqu’ils n’avaient pas l’intention de s’en servir. L’indignité nationale en a même frappé quelques-uns, ce qui me flatte a posteriori. Parce que la dignité d’un pays qui vote pour son bourreau me foutrait plutôt la honte.

Alors à l’intention de l’escroc remonté sur le trône, je n’ai qu’une chose à dire : « à d’autres, mais pas à moi. »

 

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 09:38

La Haute Cour de justice britannique a accordé, ce vendredi, la demande d’extradition aux États-Unis de Julian Assange. Privé de liberté depuis onze ans, incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres, « une détention arbitraire » où les droits de Julian Assange « ont été gravement violés » selon l’ONU, l’acharnement des États-Unis se poursuit au moment où ils organisent un sommet pour la démocratie.

Les juges autorisent l’appel formulé par le gouvernement états-unien et ont annulé la décision rendue en janvier par la juge Vanessa Baraitser. Dans son jugement de 132 pages, où le terme « suicide » est mentionné 107 fois, elle avait conclu non sur les raisons politiques de l’affaire mais elle avait refusé l’extradition en raison de l’état de santé de Julian Assange. Cette décision interpelle alors que durant les audiences du 27 et 28 octobre à la Haute cour de justice, Julian Assange se trouvait dans un état physique extrêmement inquiétant. « La première journée, il n’a pu rester assis que durant une trentaine de minutes en visioconférence avant de devoir retourner dans sa cellule, exténué », rappelait son père, John Shipton au journal l’Humanité.

Immédiatement l’avocat espagnol Baltasar Garzon, qui coordonne la défense du journaliste australien de 50 ans, a envoyé sa réaction en déclarant « faire appel » devant la Cour suprême britannique de ce jugement. Il affiche son « plus profond désaccord avec la décision de la Haute Cour d’accepter l’extradition ». Pour Baltasar Garzon : « cela confirme la persécution politique menée par les États-Unis contre WikiLeaks et Julian Assange pour avoir dénoncé des faits portant atteinte à la sécurité de tous ».

La bataille judiciaire continue. L’ancien juge espagnol promet d’épuiser « toutes les ressources nationales et internationales pour défendre ceux qui n’ont commis aucun crime et qui ont résisté héroïquement et courageusement pendant plus de onze ans à la persécution pour avoir défendu la liberté d’expression et l’accès à l’information ». Pour sa compagne et avocate, Stella Morris, la décision va « contre les fondamentaux de la liberté de la presse et de la démocratie ». Les administrations américaines successives le poursuivent pour espionnage. Julian Assange risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Pire, plusieurs responsables de l’anti-terrorisme aux États-Unis ont confirmé qu’en 2017, le directeur de la CIA Mike Pompeo, a clairement envisagé d’enlever et même d’assassiner le fondateur de WikiLeaks alors qu’il était réfugié à l’ambassade d’Équateur.

 

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 09:27

Le rachat en cours de finalisation par la Légion étrangère de la ferme de Bannière dans la commune de Saint-Jean du Gard pose problème à ses habitants et à ceux de la région. Présenté comme un centre de repos « naturellement tourné vers la ruralité et la rusticité », ce projet s’annonce d’ores et déjà comme celui de l’implantation d’un avant-poste militarisé.

En effet, avant même d’avoir acquis cette propriété de 9 hectares, plusieurs incursions de légionnaires dans le village ont eu lieu : présence en grande pompe du 2e Régiment étranger d’infanterie nîmois lors de la cérémonie du 11 novembre (les enfants du village y furent même conviés !), naturalisation de quelques légionnaires à Maison Rouge (en présence du maire de Saint Jean du Gard) le même jour, opération de déploiement de 600 militaires armés dans les sentiers de la vallée et les rues de plusieurs villages le 23 mars dernier…

Et qu’en sera t-il une fois leur présence actée ? Qui peut réellement croire que les militaires se contenteront de faire pousser quelques carottes et de se revigorer en se plongeant dans une activité agricole ? Interrogé par Objectif Gard, le chef de corps du régiment est pour le moins clair sur ce sujet : « L’idée c’est de permettre au régiment de s’approprier davantage le département du Gard, en rayonnant vers le nord ». Cette « appropriation » s’effectuera d’une part avec la présence permanente entre 40 et 150 militaires sur place mais également par des entraînements de « combats à pied en zone boisée » dans les « sous-bois » de la ferme mais également en « terrain libre » pour lesquels il faudra l’autorisation des propriétaires environnants et de la municipalité. Sans oublier les marches dans les sentiers cévenols. Evidemment que des entraînements s’effectueront avec des tirs mais le colonel rassure : ce ne seront que « des tirs à blanc, et ça ne fera pas plus de bruit qu’une chasse au gros gibier ». La présence militaire dans les vallées et les villages semble inévitable.

 

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 09:24

La police israélienne a envahi la mosquée Al Aqsa, l’un des sites les plus sacrés pour les musulmans, attaquant les Palestiniens alors qu’ils se rassemblaient pour prier vendredi à l’aube. Elle a tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en acier recouvertes de caoutchouc sur des Palestiniens priant à l’intérieur de la mosquée, ainsi que sur des journalistes, des médecins, des personnes âgées et des enfants sur l’Esplanade, blessant au moins 158 Palestiniens depuis jeudi dernier. Plus de 400 palestiniens ont été arrêtés depuis vendredi dernier.

L’invasion d’Al-Aqsa par Israël est également une attaque contre l’identité et la culture palestiniennes. Au cours de cette attaque, la police israélienne a endommagé la structure historique de la mosquée, brisant des vitraux et détruisant des murs qui ont résisté pendant des siècles.

Ce qui se passe actuellement était planifié. Israel attaque les fidèles palestiniens chaque mois de ramadan. Selon l’écrivain – journaliste palestinien Majd Kayyal interviewé par l’Agence Média Palestine le 17 avril 2022 - l’une des particularités de cette nouvelle attaque est la taille beaucoup plus importante de l’unité « Moustaribin » :  ses soldats déguisés en palestiniens se dissimulent  parmi des milliers de civils dans la vieille ville et utilisent en général des balles réelles contre la population.

Toujours selon Majd Kayyal, le principal objectif d’Israël à travers ces attaques est d’essayer d’effacer l’identité palestinienne. C’est une guerre israélienne de contrôle de la ville de Jérusalem, et le nettoyage ethnique actuellement en cours dans la ville vise à maintenir une démographie juive à Jérusalem. 300 000 Palestiniens habitent à Jérusalem-Est aujourd’hui. On constate que le principal outil des autorités israéliennes pour essayer de les faire partir est de détruire les lieux de vie sociale des Palestiniens, c’est à dire les lieux où ils se réunissent, notamment Al Aqsa et la vieille ville et particulièrement la porte de Damas.

 

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 09:19

C’est un phénomène extrêmement surprenant à observer : les États-Unis sont parvenus à faire basculer une majorité d’États de leur côté, mais ces États sont les moins peuplés du monde. Tout se passe comme s’ils n’avaient pas de moyens de pression sur des pays capables d’indépendance.

Du fait des actions unilatérales des Anglo-Saxons et de l’Union européenne, le monde est en train de se diviser en deux espaces hétérogènes. L’ère de la globalisation économique est terminée. Les ponts économiques et financiers sont brisés un à un.

Réagissant avec rapidité, la Russie a convaincu ses partenaires du BRICS de stopper leurs échanges en dollars et de créer à terme une monnaie virtuelle commune pour leurs échanges. D’ici là, ils procéderont en or. Cette monnaie devrait être basée sur un panier des monnaies du BRICS, pondérées en fonction du PIB de chaque État membre, et sur un panier de matières premières cotées en bourse. Ce système devrait être beaucoup plus stable que l’actuel.

Surtout, la Russie et la Chine apparaissent comme beaucoup plus respectueux de leur partenaires que les Occidentaux. Jamais ils n’exigent de réformes structurelles, ni économiques, ni politiques. L’affaire ukrainienne montre aux yeux de tous que Moscou ne cherche pas à prendre le pouvoir à Kiev et à occuper l’Ukraine, mais à repousser l’Otan et à combattre les bandéristes (les « néo-nazis » selon la terminologie du Kremlin). Rien que de très légitime, même si la méthode est brutale.

Dans la pratique, on assiste à la fin de quatre siècles de domination des Occidentaux et de leurs empires. C’est un affrontement entre des manières de penser différentes.
Les Occidentaux ne pensent plus qu’en termes de semaines. Avec cette courte vue, ils peuvent avoir l’impression que les États-Unis ont raison et les Russes tort. Au contraire, le reste du monde pense en décennies, voire en siècles. Dans ce cas, il ne fait pas de doute que les Russes ont raison et les Occidentaux dans leur ensemble ont tort.

Plutôt que d’affronter la Russie et la Chine, les États-Unis ont choisi de se replier sur leur empire : isoler l’Occident afin d’y maintenir leur hégémonie.

Depuis 2001, tous les dirigeants mondiaux considèrent les Occidentaux et particulièrement les États-Unis, comme des prédateurs blessés. Ils n’osent pas les affronter et cherchent comment les accompagner gentiment au cimetière. Nul n’avait envisagé qu’ils s’isoleraient pour mourir.

 

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9 avril 2022 6 09 /04 /avril /2022 10:32

 

 

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