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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 09:57

> > La Cour Suprême des Etats-unis se réunit pour statuer sur le cas de Mumia
> > Abu-Jamal. Si la condamnation à mort du journaliste afro-américain est
> > confirmée, cette sentence risque d'être très rapidement mise à exécution.
> >
> > Vous trouverez ci-dessous une pétition destinée au Président américain Barak
> > Obama sollicitant son intervention en faveur de l'abolition de la peine de mort
> > et notamment dans le cas du journaliste afro-américain Mumia Abu-Jamal. Détenu
> > depuis 27 ans dans le couloir de la mort de la prison de Philadelphie, la vie de
> > ce dernier est plus que jamais menacée.
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> > Vous pouvez voir le nouvel article à l'adresse :
> > http://www.jennar.fr/index.php/mumia-abu-jamal-et-labolition-generale-de-la-peine-de-mort/
> >
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 09:53

Nous sommes le mercredi 13 janvier 2010 et je n’ai rien trouvé à me mettre sous la dent. Si ça continue, je vais me suicider ! Vous vous rendez compte de la responsabilité que vous aurez dans cette affaire ? A votre place j’aurais honte !

Mais non, rien à faire, pas de sujet ! Rien ! Ou plutôt si, il y en a trop, des sujets d’articles. Cent mille morts à Haïti, par exemple. C’est beaucoup trop, on n’arrive pas à les compter ! Pourtant c’était une bonne occasion de s’instruire, vu qu’en général, on ne sait pas où ça se trouve, Haïti. On connaît la République Dominicaine. On voit des pubs sur Internet. Il y a des palaces à l’américaine. Pour 500 euros vous avez le voyage et le séjour. Avec la petite paire de jumelles pour regarder les pauvres. A une portée de lance roquettes. Eux, ils sont à Haïti. C’est pittoresque, des pauvres, quand on les regarde sous le bon angle. On prend des photos pour impressionner les copains. Regardez bien, c’est des vrais pauvres. De la pure race des crève la faim. Ah ils ne souffrent pas du froid, les veinards ! Et en plus, en exclusivité, le tremblement de terre !...Tiens, ça devient intéressant. Pourquoi ? Parce que, sur une même île des Antilles, il y a deux pays. Un riche et un pauvre. Quel superbe contraste !

A Haïti, dix millions d’habitants, dont 80% au-dessous du seuil de pauvreté, 54% dans la pauvreté la plus abjecte, c'est-à-dire qu’ils disposent de moins de 1 dollar par jour et par personne. Les enfants confectionnent des galettes de terre, pour les revendre à des plus misérables qu’eux ! Non il ne s’agit pas d’un film catastrophe. Il s’agit d’une vraie catastrophe ! Ca s’appelle la mondialisation.

A côté, et sur la même île, la République dominicaine, où vont frimer les vacanciers des pays riches. Il faut dire qu’il y a de belles filles et pour pas cher on peut en acheter une ! Suffit de choisir ! On la rapporte à la maison, dans son sac à provisions, ces femmes-là, ça consomme peu et puis, si on n’en est pas satisfait, on peut l’échanger contre une autre.

Je parle pour ceux qui ne veulent pas consommer sur place. Mais, en ce vendredi 15 janvier 2010, cette catastrophe est déjà à demi oubliée. C’est que vous avez zappé ! Et là, croyez-moi, vous êtes un homme moderne ! Vous avez déjà successivement zappé Johnny Hallyday, les SDF, le carton qui les enveloppe parce que c’est moins perméable au vent. Vous aviez zappé Noël, le premier janvier, la hausse du pétrole, vous avez zappé l’enseignement, l’identité nationale, alors, si vous êtes curieux, vous pouvez toujours chercher le mot « zapper » dans votre dictionnaire en papier ! Hélas ! Je ne suis pas sûr que vous le trouviez. D’abord, il faudrait apprendre à lire, à lire des mots, des phrases, peut-être des vrais écrivains ? Vous avez zappé la culture, l’instruction, l’histoire de France et du monde.

Alors vous cherchez « zapper » dans Internet, et vous n’avez que des dictionnaires virtuels. Pourtant, les pauvres sont bien réels ! Ce ne sont pas que des images ! C’est ce qu’avait prévu Orwell. Vous devriez lire George Orwell. Et pas seulement « 1984 », mais aussi « Dans la dèche à Paris et à Londres ». Et aussi Huxley. J’ai beau me tuer à vous rappeler sa fameuse préface au Meilleur des Mondes, et je vous la rappelle encore :

« …à mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation…le dictateur fera bien d’encourager cette liberté-là. Conjointement avec la liberté de se livrer aux songes en plein jour sous l’influence des drogues, du cinéma et de la radio, elle contribuera à réconcilier ses sujets avec la servitude qui sera leur sort. »

Et puis, si vous voulez préciser, voici Guy Debord tentant de définir notre nouvelle exploitation :

« …il leur (nous) faut acheter des marchandises, et l’on fait en sorte qu’ils ne puissent garder de contact avec rien qui ne soit une marchandise… » (In girum imus et consumimur igni ).

Voici une raison essentielle de la réussite économique de la République dominicaine. Anticipant Marx ! Le capitalisme nous oblige à vendre ou à louer nos bras, notre force de travail. Ca s’appelait « l’aliénation », la transformation de l’homme en chose. Pourquoi ne pas vendre, en effet, toutes les parties de son corps ? Ainsi justifie-t-on la pire des exploitations humaines : la prostitution. A Cuba, Castro avait gagné contre Battista avec cet argument contre la prostitution comme métier normal. La fin des pays communistes et l’embargo l’ont fait revenir, lui aussi, mais en partie seulement, sur l’ancienne économie fondée sur le sexe. Certains groupes féministes approuvent la prostitution. Elles sont prêtes à devenir des choses. Je comprends alors « Monique », le film de Dupontel. Sa poupée moulée remplace avantageusement la prostituée.

On aurait dû accepter l’idée que « Monique » était un film prémonitoire. Je ne dis pas ça parce qu’il a vécu sa jeunesse à Conflans Sainte Honorine, où je dispose d’une somptueuse datcha !

Mais on est quand même des bons, à Conflans, c’est là que fut tourné le film « l’Atalante », de Jean Vigo et, pas loin, c’est Auvers et Van Gogh. Je me sens intelligent tout d’un coup.

Je vais me faire maquereau, au nom de la liberté. Je vendrai mon cul à Frédéric Mitterrand : il paraît que la gérontophilie, ça commence à être tendance.

Avant je passerai sur Yvette (c’est sa fête, aujourd’hui 13 janvier.) L’ennui, avec Yvette, c’est qu’il s’agit d’une rivière. Mais l’eau est féminine, m’a dit Gaston Bachelard. Même que c’est parce que la mère porte en elle la mer. Parce que la femme mouille, comme un navire (Léo Ferré). Elle dispose d’une moule, qui est, à un poil prêt, parfois davantage, un môle !

Seulement il y a un hic : le panneau indicateur : « Gif sur Yvette » ! Salaud de Gif. Il pourrait se retirer de temps en temps.

Pauvres Haïtiennes ! Pauvres Dominicaines. Pauvres Antilles ! Et c’est nous qui contribuons à vous polluer le corps et l’esprit.

 

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 09:46

Vous trouverez ci-dessous lappel que des organisations ont signé en apprenant qu'une de leurs camarades de la Ligue des Droits de l'Homme de Talence en gironde était poursuivie pour provocation à la discrimination nationale, religieuse et raciale pour participer à la campagne internationale BDS de boycott des produits israéliens tant qu'Israël ne respecte pas les règles internationales. Merci de bien vouloir faire circuler cet appel et l'invitation à signer la pétition.


A l'attention de : M. le Président de la République.


 La Ligue des Droits de l'Homme (section Talence) et les associations de soutien soussignées ont été stupéfaites dapprendre quen France, un procureur de la République ait pu poursuivre une adhérente de la LDH pour incitation à la haine raciale contre les Israéliens, ceci à lencontre dune militante défendant les droits de lhomme en Palestine occupée, Madame Sakina Arnaud.


> En effet, le seul motif est quelle prône le boycott contre des produits israéliens importés dans des conditions illégales au regard du droit international.
> Ces poursuites confondent le racisme avec la critique et le refus de soutenir économiquement un Etat étranger, en loccurrence Israël, parce que la politique de ce pays ne respecte pas les droits internationaux, entre autres ceux du peuple palestinien.


> Une association sest portée partie civile, il sagit dAvocats sans frontières, de Gilles-William Goldnadel, connu pour ses plaintes, entre autres, contre Daniel Mermet et contre Edgar Morin. Cette association ne poursuit, pour lessentiel, quun but, celui dentraver laction des associations qui sopposent, ici en France, à la politique dIsraël, quitte pour cela à instrumentaliser la justice française.


> La situation devient inquiétante quand on apprend quà la suite dun "hasard malheureux de linformatique" ( !!), le président de la 5ème chambre du Tribunal correctionnel de Bordeaux sapprêtait à juger cette affaire en présence des requérants, mais sans la prévenue ni son avocat, lesquels avaient été assurés que laffaire nétait pas inscrite à laudience, et ils nétaient évidemment pas en possession du dossier à charge !


> La manipulation na pu réussir, grâce à la présence desprit de Maître Landete et du responsable de la LDH de Bègles, Talence, Villenave dOrnon, qui se sont rendus au Tribunal. Ainsi lavocat a pu faire repousser laudience au 13 janvier 2010 à 14h.


> La campagne politique daction directe non-violente, appelée BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), initiée par les organisations palestiniennes elles-mêmes, sinspire très clairement du boycott organisé contre lApartheid dAfrique du Sud.


> Nous invitons toutes les associations respectueuses du droit international, quelles soient ou non daccord avec cette campagne internationale particulière, à nous rejoindre pour déclarer que cette campagne na rien à voir avec lantisémitisme comme essaient de le faire croire ces soutiens de la politique israélienne dès lors que lon critique cette dernière, et donc quelles soutiennent dans ce procès Madame S. Arnaud adhérente de la LDH.


> La libre expression politique, le droit à la critique de la politique dun Etat étranger, la défense des droits des Palestiniens, la liberté de choisir lorigine des produits que nous consommons sont ainsi gravement menacés en France si lissue de ce procès devait donner raison aux plaignants. Cest pourquoi, chacun doit se mobiliser pour obtenir que les organisations requérantes soient déboutées.


> Dores et déjà, nous vous invitons à nous retrouver nombreux le mercredi 13 janvier à partir de 11 heures devant le Tribunal sur le Parvis des Droits de lHomme.


> Bordeaux, le 20 décembre 2009


> Les premières organisations signataires avec la Ligue des Droits de lHomme section de Bègles, Talence et Villenave dOrnon (33) et la Ligue des Droits de lHomme Gironde : Association France Palestine Solidarité de Pau, ATTAC 33, ATTAC Sète Bassin de Thau ATTAC Toulouse Cercle Jean Barrué (Fédération Anarchiste 33), Confédération Générale du Travail - Université Bordeaux I, Europalestine 33, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) 33, Fédération Syndicale Unitaire 33, Génération Palestine 33, Gauche Unitaire 33, Hacktivismes, MRAP 33 Nouveau Parti Anticapitaliste 33, Palestine33, Parti de Gauche Gironde, Repères, Union syndicale Solidaires 33, Union Juive Française pour la Paix Aquitaine, ...
>

 Pétition:    http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=25bdc0afdc721ce2d29babf3a9cf0a51#signer-petition

 

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 09:32

Cela s’est passé mardi 12 janvier près de Belleville, à Paris. En retard pour la représentation qu’elle donnait le soir même, Rayhana, comédienne et auteure de la pièce A mon âge, je me cache encore pour fumer, marche à vive allure lorsque deux individus s’approchent d’elle pour l’asperger d’essence, l’un d’eux lui jetant ensuite son mégot de cigarette au visage.

L’auteure s’en tire avec quelques brûlures dans le cou. Mais, selon la Maison des Métallos, où se joue la pièce depuis le 8 décembre, l’agression physique, qui s’est doublée d’une agression verbale quelques jours auparavant, « laisse peu de doutes sur le lien existant entre cette tentative d’homicide et les représentations en cours ».

 

De quoi s’agit-il ? Première pièce montée en français par Rayhana, A mon âge, je me cache encore pour fumer met en scène 9 femmes algériennes dans un hammam d’Alger. Amours, violence domestique et vie quotidienne post-guerre civile constituent le nerf des conversations. Suffisant pour provoquer l’ire des agresseurs contre une pièce qui connaît un joli succès auprès du public ? «Peut-être, glisse l’auteure, qui s’avoue volontiers féministe. Je n’ai jamais eu de problème auparavant. Et l’on ne peut pas dire non plus que ma pièce soit politique. Maintenant, je veux continuer, parce que nous sommes dans un Etat de droit, et pour montrer que je n’ai pas peur d’eux, que l’intimidation, ça ne marche pas.»
Y a-t-il un lien à établir, comme l’ont suggéré plusieurs médias, avec la mosquée réputée particulièrement rigoriste située en face des « Métallos » ? «Il faut se garder de tout amalgame, souffle Christophe Girard, l’adjoint à la culture à la mairie de Paris qui a «tenu à être présent» à la conférence de presse organisée ce jeudi. Une enquête est en cours, et l’intégrisme a souvent bon dos. On verra bien.»

Née à Alger, réfugiée politique en France depuis 2000, Rayhana a été placée mardi sous protection policière.
La Maison des Métallos et la compagnie ont de leur côté décidé de poursuivre les représentations jusqu’à leur terme, samedi 16 janvier.


Pour en savoir plus :

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20100114152025/islamisme-theatre-paris-fadela-amaral-auteure-algerienne-rayhana-agressee-a-paris.html

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2555p140-141.xml1/algerie-mariage-islam-theatretheatre-dans-les-vapeurs-du-hammam.html



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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 09:21

Le blog consacré à Alexandre Jacob présente, dans l'article que vous pourrez lire en lien, l'interview d'un militant anarchiste périgourdin.

Mais Jacques, du CL Marius Jacob, est aussi partie prenante dans la Troupe des Gueux Insoumis qui prépare en ce moment une pièce de théâtre sur l'honnête cambrioleur. Les réponses de Jacques mettent en lumière l'intérêt que l'on peut porter aux questions illégalistes et carcérales tant au niveau politique et militant que culturel.

Et c'est à lire ici : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2010/01/dix-questions-a-jacques-du-cl-marius-jacob/#more-1633

 

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 10:00
Non, il ne s’agit pas seulement d’un jeu de mots gratuit. Il y a un lien entre ces deux notions. L’intempérance, c’est un manque de modération, ce sont les abus, les excès, en particulier en ce qui concerne les plaisirs de la table. On donne comme synonyme (pas vraiment, il n’y a de synonymes dans aucune langue, quand deux mots signifient exactement la même chose, l’un d’eux disparaît.) « gloutonnerie », qui vient de « glouton » (latin « gluttire : avaler », d’après « gluttis » qui désigne le gosier.) L’intempérant parfait se livre donc à tous les excès, il transgresse toutes les règles, toutes les lois ! Or, vous l’avez sûrement remarqué, nous vivons sous le règne de l’intempérance, et peut-être justement parce qu’il y a trop d’interdits, trop de règlements, trop de prohibitions. Vous (pas moi, évidemment !) avez observé que les choses interdites vous attirent, mais modérément, en temps normal. Quand il y en a partout, on ne sait plus où donner de la tête, et pas seulement de la tête ! Le grand régulateur, dans la France du Moyen Age, c’était la fête : on transgressait les interdits. On avait droit à l’intempérance ! Je vous donne un exemple concret, parce que vous êtes encore dans les brumes de l’alcool.

Donc, à la faveur de la nuit, les hommes, souvent, se trompaient de femmes. Ils baisaient celle du voisin, et ils s’excusaient :

 

-         Ah c’est toué, l’Ernestine ! dans la nuit nocturne (voyez comme il parle mal, on sent qu’il n’a pas cuvé tout son vin !)…ah ben, je m’a trompé ! Je créyais ben qu’cétait la Germaine…enfin, c’est fait c’est fait…

-         Ca fait rin, Arnesse, moué j’créyais qu’c’était mon Gastounet, et pis c’est toué, l’Alphonse…je m’disais aussi que mon Gastounet, il l’avait moins grousse que toué…enfin, c’est fait c’est fait…

 

Je vous demanderai de faire un effort, je m’exprime en parler berrichon, c’est exprès pour que vous puissiez apprendre la traduction, et, par la même occasion, les « fondamentaux ». Les enseignants tireront (qui ils voudront, là n’est pas la question !) le plus grand profit de ce passage, dès la maternelle. S’ils souhaitent rester pudiques, ils réserveront la dernière partie de la réplique de Germaine, aux plus de sept ans. Contrôle parental oblige !

Mais voyez la richesse de ce texte : il permet d’identifier le « pléonasme », de réviser la conjugaison des verbes du premier groupe, de s’initier à l’ancien français (verbe croire), à l’évolution du son « oi », qui  se prononçait « oué », même à la Cour du roi de France jusqu’à la Révolution. Et en prime, il favorise la rédaction d’un petit texte libre sur les ébats de ces amants qui se trompent, mais ne se trompent pas vraiment, puisqu’ils ne sont pas responsables de la nuit, phénomène qui limite la visibilité, non seulement du paysage, mais de la plupart des parties les plus secrètes du corps humain.

 Où je veux en venir ? Mais c’est clair, mes agneaux ! (On devrait instaurer la parité et dire « mes agnelles », c’est assez scandaleux qu’on ne respecte pas la parité ! Ah oui ! la parité, bordel !). Les grandes périodes d’excès, donc d’intempérance, de débauche, ont toujours, dans l’histoire, accompagné des bouleversements climatiques. Exemple : la fin de l’Empire Romain a vu des bouleversements dans les températures ! Certaines « fêtes » ont donné lieu à des dérèglements de la part des participants mais aussi à des phénomènes atmosphériques anormaux. Tenez, on passe en classe supérieure. L’historien Leroy-Ladurie, raconte, dans le « Carnaval de Romans », comment la transgression des interdits conduit au meurtre de vingt deux personnes ! Bien sûr c’est insuffisant, ça n’élimine même pas un Conseil des ministres !

 Les intempéries particulièrement cruelles, comme le gel des vignes, toujours au Moyen Age, s’accompagnaient de cas de folie furieuse : les vignerons cassaient tout dans les caves, arrachaient leurs propres vignes, et se vautraient dans la fange. Ici, je cite « l’Histoire du climat depuis l’an mil », du même auteur, que vous ne confondrez pas avec « Le Roi de la Durit », saint patron des garagistes catholiques !

Il me semble avoir suffisamment prouvé qu’il existe bien une relation entre les intempérances et les intempéries.

Dernier exemple : le réchauffement du climat, si évident depuis un mois, a coïncidé avec une des pires catastrophes que la France ait connue, l’élection de M Sarkozy !

 Et la mondialisation de la connerie humaine, sans compter la même mondialisation, dans le domaine de l’exploitation des plus pauvres !

 Bon, eh bien voilà ce que je redoutais : je n’ai plus suffisamment de place pour vous parler d’Albert Camus et spécialement de « l’Etranger », qui est le plus grand chef d’œuvre de la littérature française, après les ouvrages de Céline, bien entendu !

Tant pis, vous m’avez retardé avec des futilités. Camus, je le réserve pour la prochaine fois, vous verrez, il y a matière à un article aussi instructif que celui-ci, et sans les grossièretés, en plus.

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 09:43

Bonjour, 

 

Pourriez vous faire connaitre cette pétition ou je dois passer en
 procès pour discrimination raciale.
>

Cordialement
Sakina Arnaud
 Ligue des Droits de l'Homme

 Talence
>
> http://www.mesopinions.com/Appel-contre-la-criminalisation-du-boycott-et-de-la-critique-de-la-politique-israelienne-petition-petitions-25bdc0afdc721ce2d29babf3a9cf0a51.html
>

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 09:43

Nous n’allons pas refaire ici le procès de Roman Polanski, éminent cinéaste, accusé de viol sur mineure en 1977. De toute manière, le procès en question n’a jamais eu lieu. En effet, le réalisateur a fui le territoire américain pour ne plus jamais y revenir. Et c’est fin septembre 2009 qu’il a été arrêté en Suisse, en vue d’être extradé de l’autre côté de l’Atlantique (vous noterez au passage la légendaire neutralité des Suisses, qui trouve là une belle illustration).

Cette arrestation a déclenché un tollé général, avec des réactions outrancières dans un sens comme dans l’autre, entre certains défenseurs de Polanski ayant eu recours à des arguments plutôt foireux (« La gamine faisait plus que son âge », pour n’en citer qu’un), et qui ont plus desservi l’artiste qu’autre chose, et des détracteurs qui en ont profité pour le charger, sans toutefois connaître les faits (il est hallucinant de voir à quel point il a été écrit tout et n’importe quoi sur l’affaire de 1977).

Quand on sait que la victime elle-même ne veut plus entendre parler de cette histoire (elle a abandonné les poursuites), quand on sait l’affaire vieille de 32 ans (Polanski a aujourd’hui 76 ans), il est difficile de ne pas voir là-dedans avant tout une revanche de la part des Etats-Unis, qui n’ont pas digéré la fuite du cinéaste. Au final, tout ce foin est au service de qui ? Pour prouver quoi ?

Alors, certes, Polanski n’aurait pas dû faire ce qu’il a fait à cette enfant (c’est bien le seul point sur lequel tout le monde est d’accord), il n’aurait pas dû fuir, et laisser le procès avoir lieu en bonne et due forme. Mais quand on en arrive à incarcérer un homme de 76 ans, et à déclencher de telles réactions et un parfum de scandale qui ressurgissent sous le nez de la victime (elle est désormais harcelée par les journalistes), on se demande franchement l’intérêt de tout cela. Le triomphe de la justice ? Dans de pareilles conditions, et si longtemps après les faits, ce triomphe sera probablement en demi-teinte.

Quant à tous ceux qui ont exprimé leur opinion, réfléchie ou pas, sur cette affaire, il serait bon qu’avant toute chose, ils sachent de quoi ils parlent. Rien ne sert de l’ouvrir, il faut discourir à point.

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 09:37
Même les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la  "Rolls" des  régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers de ce qu'ils touchent...  C'est dire!
>
> Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de "contrôleur adjoint de la  protection des données", aura acquis après seulement 1 an et 11 mois  de service (en novembre 2010),  une retraite de 1 515 € / mois. L'équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du  secteur privé après une carrière complète (40 ans)    
> Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, il 
aura droit à près de 9 000 € de  retraite / mois.
>  
> C'est simple, plus personne ne leur demande des comptes et ils ont  bien décidé d'en profiter. C'est comme si, pour leur retraite, on leur avait fait un chèque en blanc. 
En plus, beaucoup d'autres technocrates profitent d'un tel privilège :  
>   
> 1. Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher  12 500 € de retraite par 
mois;
> 2. Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € /  mois
3. Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € / mois
>    
Pour eux, c'est le jackpot. En poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d'obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire.
>   Car, c'est à peine croyable... Non seulement leurs pensions crèvent les plafonds mais il leur suffit de 15 années et demie pour valider une carrière complète alors que pour vous comme pour moi, il faut se tuer à la tâche pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.
>   Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l'allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc...  
Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c'est 15,5 ans... De qui se moque-t-on ?    
> A l'origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d'autres fonctionnaires. 
Maintenant, ils sont toute une armée à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateur, etc... (Consultez la liste <http://www.kdo-mailing.com/redirect.asp?numlien=1276&numnews=1356&numabonne=62286>).  
> Mais le pire, dans cette affaire, c'est qu'ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d'euro, tout est à la charge du contribuable... 
Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement, c'est la déferlante : rappels URSSAF, amendes, pénalités de retard, etc... Aucune pitié.   
> Que dire de tous ces technocrates qui ne manquent pas une occasion de jouer les "gendarmes de Bruxelles" et ne cessent de donner des leçons d'orthodoxie budgétaire alors qu'ils ont les deux mains, jusqu'aux coudes, dans le pot de confiture ?
>   
> A l'heure où l'avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique,  les fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € / mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même cotiser... C'est une pure  provocation !
>    Mon objectif est d'alerter tous les citoyens des Etats membres de l'Union Européenne. Ensemble nous pouvons créer un véritable raz de marée.  
> Il est hors de question que les technocrates européens continuent à jouir, à nos frais et en toute impunité, de telles retraites
Sauvegarde Retraites a réalisé une étude précise et très documentée qui prouve par "A+B" l'ampleur du scandale. Elle a deja été reprise par les médias 
> http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867


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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 09:32

 Joyeux habitants du Limousin, de la Charente, de la Dordogne, de l’Indre, et de la longue Marche, qui s’étend de Bourganeuf à  Saint Benoît du Sault, je vous salue !

Ce début d’article est inhabituel, en principe, je ne vous salue pas, on est tout de suite copains comme cochons ! Je le savais que ça me donnerait une idée ! Et voilà, c’est arrivé, mais c’est le fruit d’un très long entraînement ! N’est pas écrivain qui veut, du jour au lendemain. Il faut d’abord se révéler : être un bon à rien d’autre ! Dans cette société si juste, si logique,  où les pauvres n’ont pas d’argent, où les milliardaires en sont largement pourvus, où les sans abris couchent dehors, un bon à rien, un vrai bon à rien pure race, comme moi, eh bien c’est quand même bon à quelque chose. Il suffit de lui donner un crayon et une feuille de papier, et alors le bon à rien, au bout d’un certain temps, se met à écrire. Si on l’enferme à double tour, si on lui confisque la télé, alors il n’est pas distrait par Tania Young, qui fait la pluie et le beau temps, surtout le beau temps. Il ne regarde pas la carte sur laquelle s’affichent des prévisions d’ailleurs fausses, il ne voit que Tania Young.  Car le bon à rien est sensible au charme féminin, et voyez comme il est habile, le bon à rien, il la dessine, la carte de France, vous connaissez tous cette expression. Sinon vous me demandez, pour le numéro du 18 décembre 09. Tiens, c’est bizarre, je viens de trouver le sujet de mon article : « copains comme cochons ». C’est une étrange expression. (Voir plus haut…)

J’ai cherché partout partout partout, (je peux continuer avec les « partout », mais ça va faire « remplissage ») mais rien de sérieux ne m’a convaincu ! Je sais bien qu’on disait « coçon », autrefois et, peut-être jusqu’au 18ème siècle, ce qui ne nous rajeunit pas ! Et que les cochonneries n’avaient rien à voir là-dedans !

Il paraît que ça signifiait « camarade ». Mais Alain Rey demeurant muet sur ce chapitre, je ne dois l’étymologie qu’à mes recherches personnelles et à mon imaginaire à partir du mot « cochon ». C’est faible ? Je suis d’accord, mais essayez de vous mettre à ma place aussi, il ne suffit pas de critiquer !

Le copain d’abord, le cochon ensuite ! Ouvrez vos esgourdes. Ou plutôt vos mirettes ! Le copain est celui avec qui on partageait le pain. D’ailleurs, le mot est orthographié « compain » et il vient du latin populaire « companio ». Or, dans mon enfance, j’ai vu beaucoup de cochons et jamais je n’ai assisté à cette scène entre deux de ces animaux domestiques : deux cochons partageant équitablement leur morceau de pain, avec un couteau. Je rappelle au passage que si le cochon est châtré, il s’appelle alors un porc. S’il ne l’est pas, on dit qu’il est entier, on le désigne par le mot verrat ! Je trouve qu’on devrait faire la même distinction pour les hommes, ça éviterait des pertes de temps.

Inutile de vous lancer dans des conclusions abusives : la chanson « Monte là-dessus et tu verras Montmartre/Monte là-dessus et tu verras mon cul » n’a pas de rapport avec le « verrat », et ce détail orthographique montre bien la bêtise du soi-disant ministre, un nommé Luc Chatel, qui estime qu’une copie de baccalauréat peut comporter normalement vingt fautes, approuvé en cela par le sénile François de Closets. A ce propos, Siné, dans Siné Hebdo, faisait observer que François de Closets écrira toujours des conneries, mais que c’est tout de même mieux sans les fautes d’orthographe.

Donc, et voyez comme les sujets s’enchaînent : l’esgourde vient du breton « skouarn », qui a le même sens. Quant aux mirettes, il s’agit d’un diminutif formé à partir de « miroir ». Il a acquis ses lettres de noblesse grâce à Baudelaire, qui écrit, dans « Le spleen de Paris » : « Ces subtiles et terribles mirettes. »

Je vois que vous ne lisez pas suffisamment les poètes, sinon vous penseriez immédiatement à Guillaume Apollinaire et au Pont Mirabeau, et je vais vous en apprendre une bien bonne. Le poète n’avait aucune admiration spéciale pour Mirabeau, mais le mot lui-même évoquait le « pont » où « l’on se mira beau », quand on était jeune et beau. Et alors, quand Guillaume évoque la Seine, le fleuve est un miroir, le miroir du passé,  et des amours qui passent, et je vous laisse chercher vous-même, c’est très profond, la poésie, allez je rajoute une petite remarque, je cite d’abord : « …sous le pont de nos bras passe/Des éternels regards l’onde si lasse ». Apollinaire était un immense bon à rien, vous le voyez, il associe l’image du pont à l’enlacement des amoureux, tellement plus fragile, tellement fugace,  qu’on ne peut pas la retenir, elle est comme l’eau qui passe, on n’y peut rien.

 Mais je ne voulais pas vous décourager, surtout que les « fêtes » arrivent et c’est bien dommage de les remplacer par le mot « teuf ». La fête avait un caractère sacré, on transgressait les interdits, la nuit surtout, la nuit tous les chats sont gris, les chattes aussi d’ailleurs, vous voyez, il n’y a rien à faire le démon m’habite, et ça pourrait recommencer ! Après on allait à confesse, encore un mot sournois. Que va en penser le petit Jésus ? Alain Rey nous assure qu’en langage populaire c’est un « homosexuel passif », formule élégante pour désigner un enculé. Pour ma part j’ai toujours entendu dire que le « petit Jésus », c’était le meilleur morceau de l’être humain masculin. Mais Léo Ferré évoque « une touffe de noirs Jésus », dans « C’est extra », et là il s’agit bien de la même chose au féminin.

Eh bien je vais finir triste et révolté. Je pense à tous ces sacrés cochons qui nous gouvernent, dans le cadre de la mondialisation du malheur et ça me donne envie de tuer le cochon, de tuer tous les cochons du monde. Ces cochons-là ne sont pas mes copains.

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