Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2022 6 12 /02 /février /2022 09:52

La disparition du professeur Luc Montagnier, âgé de 89 ans, le 8 février 2022, aurait dû susciter un peu plus d’émoi médiatique, ne serait-ce qu’à en juger par son parcours : découvreur du LAV (Lymphadenopathy Associated Virus), « virus et agent causal du SIDA », découverte qui lui vaut le prix Nobel de médecine en 2008. Et pourtant, silence radio, hormis un ou deux articulets dans la "grande presse" et quelques oraisons funèbres sur des blogs tous plus confidentiels les uns que les autres. Comme si l’homme, dérangeant déjà de son vivant, gênait plus encore post mortem…

Il faut peut-être chercher à l’une des raisons de ce blocus médiatique le fait que Luc Montagnier était fermement opposé à la politique du tout vaccinal.

Voilà qui rappelle un peu le sort d’un autre prix Nobel, l’économiste Maurice Allais qui, farouche opposant à la mondialisation économique, déplorait en fin de carrière être victime de l’omerta journalistique. Il est vrai que lui aussi avait attaqué un tabou aussi pesant que l’hygiénisme ambiant, affirmant, dans son passionnant essai, « La mondialisation : destruction des emplois et de la croissance » : « Ce livre est dédié aux innombrables victimes dans le monde entier de l’idéologie libre-échangiste, idéologie aussi funeste qu’erronée… »

Opposant farouche du traité de Maastricht en 1992,  comme au projet de Constitution européenne de 2005, Maurice Allais était lui aussi un homme libre, tel qu’en témoigne une autre de ses remarques : « La mondialisation ne peut qu’apporter partout instabilité, chômage, injustices. […] La mondialisation généralisée n’est ni inévitable, ni nécessaire, ni souhaitable. […] Le chômage est dû à la délocalisation, elle-même due aux différences salariales excessives. Le protectionnisme raisonné entre pays aux revenus très différents est non seulement justifié mais absolument nécessaire. »

Le professeur Luc Montagnier était grand officier de la Légion d'honneur depuis 2008. À ce titre, il a droit aux honneurs militaires pour ses funérailles. Il sera intéressant de voir comment l’Etat va se dérober.

 

Source

 

Partager cet article
Repost0
12 février 2022 6 12 /02 /février /2022 09:43

Ce pourrait être un conte revisité de Perrault : Google jouerait le rôle de l’ogre, l’AFP celui de la sorcière et les 17 médias qui les suivent, ceux de leurs enfants ou des nains, au choix. Bienvenue chez « Objectif désinfox », un outil de période électorale.

Sonnez buccins, les élections approchent. Ne pas oublier les trompettes, pas celles de Jéricho mais bien celles des 10 et 24 avril (présidentielle) suivies de celles des 12 et 19 juin (législatives). Pour les préparer les médias de grand chemin et ceux qui les accompagnent ou les contrôlent ont préparé un menu copieux, pêle-mêle :

- Le rapport de la commission Bronner qui préconise plus de censures.
- La mise en place de Viginum qui veut lutter contre la vilaine désinformation (?)
- Le retour de la loi Avia sous le couvert de la loi contre le séparatisme, même motif même peine que les deux premiers.

Mais il fallait un instrument de plus pour l’orchestre, un orchestre lié peu ou prou aux soutiens, rapprochés ou éloignés, d’un président en recherche de réélection. Ce sera « Objectif Désintox ». Une alliance entre Google, l’AFP et 17 médias qui pourraient être rejoints par d’autres.

Comme dans 1984 d’Orwell, il faut comprendre un langage codé par antiphrase, la liberté c’est l’esclavage, l’amour, c’est la haine etc. La juste information c’est la censure, c’est ainsi qu’il faut comprendre le mode opératoire de cette alliance à 19. L’AFP met gracieusement à la disposition des médias membres son fil de « fact checking ». Et l’ami Google mettra à disposition ses moyens techniques pour signaler les « fausses informations ».

Papa Google et maman AFP ont dix-sept enfants (certains parlent de nains adoptés) que voici. Ils suivront leur éducation le temps des élections :

- TF1 et LCI (même groupe)
- RFI, France 24, Monte Carlo Doualiya (groupe France médias monde)
- BFMTV (et ses épigones)
- RMC
- France Maghreb 2
- 20 Minutes
- Médiacités (plusieurs sites)
- Rue 89 (plusieurs antennes)

Le tout est opérationnel depuis le 8 février. Si avec ça le bon président Macron n’est pas réélu, certains crieront à l’injustice…

 

Source

 

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2022 6 29 /01 /janvier /2022 11:14

Stéphane Blet était un musicien surdoué, un prodige du piano connu pour ses interprétations époustouflantes. Le monde artistique s’enflammait pour ce jeune artiste si prometteur et lui avait décerné à vingt-cinq ans d’innombrables récompenses. Il enchaînait les concerts et les enregistrements et recevait tous les éloges. Jusqu’au jour où il entreprit de dénoncer le pouvoir obscur de la franc-maçonnerie qu’il avait lui-même fréquentée mais dont il s’était séparé.

A partir de là on le bannit de la profession en l’empêchant de travailler. Et pour mieux se venger du talent, de l’indépendance et de la liberté de pensée, on le poursuivit en justice sans discontinuer, on lui saisit ses droits d’auteur, on supprima sa chaîne Youtube, tout ça dans le but de l’appauvrir encore davantage.

Le 7 janvier dernier il est tombé du 6ème étage d’un immeuble, il avait 52 ans. Aucun journaliste n’a osé en parler, prouvant par là combien Stéphane Blet avait raison.

 

Ecoutez ou réécoutez avec moi cette émission de E&RFM, rare média qui le laissait régulièrement s’exprimer. On y découvre un artiste chaleureux, passionné par son art, qui aimait toutes les formes musicales, savantes ou populaires. Il partageait son éclectisme avec un enthousiasme débordant.

J’espère qu’il a trouvé maintenant tout ce qu’il cherchait ici et je donnerais cher pour entendre le bœuf qu’il va se payer avec Liszt et Satie !

 

 

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2022 6 29 /01 /janvier /2022 11:08

 

Monsieur,


Vous vous êtes permis récemment sur CNews une sortie tellement suffocante d’inconscience et de mépris que Laurence Ferrari, pourtant professionnelle aguerrie pour avoir interviewé des personnages sulfureux, en a paru étonnée.

Ainsi, n’attendant même pas l’ordre de réquisition qui vous aurait un peu dédouané, vous avez volontairement pris les devants dans la collaboration avec la tyrannie sanitaire. Décidément, la manie de l’Ausweis fait partie de votre culture filiale.

L’exclusion au prétexte de la protection n’a pas l’air de vous inspirer le moindre réflexe de retenue. À défaut de provoquer chez vous une réflexion morale sur la solidarité nationale et sociale, ainsi que sur la charité chrétienne. Laquelle devrait pourtant alerter votre conscience, adepte que vous êtes des retraites spirituelles dans les monastères pour personnes très importantes. En toute humilité et parfaite discrétion bien entendu, puisque vous ne manquez pas les occasions de vous en targuer lors d’interviews ou de propos médiatisés.

Au demeurant vous avez soigneusement choisi le moment d’annoncer votre intention de discriminer parmi les Français. Ne croyant pas au hasard, je note que votre malheureuse saillie est simultanée avec celle de Monsieur Macron, toute en élégance, avouant qu’il a très envie de les « emmerder ». Comme si ce n’était déjà fait, depuis longtemps au demeurant. Quel est donc pour vous l’intérêt d’en rajouter dans la censure des libertés publiques, comme un vulgaire GAFAM ?

On ne saisit pas bien, ou alors on préfère ne pas envisager des motivations inavouables. Parce que, lorsqu’on vous demande comment se ravitailleront les futurs exclus de vos magasins, votre seule réponse, digne de Monsieur Homais et de Monsieur de La Palice, est : «Ils ne viendront pas ».

Message reçu, Monsieur Leclerc : vaccinés ou non, ceux des Français à qui reste un peu de lucidité et d’honneur malgré le matraquage politique et médiatique ne viendront plus chez vous. Dès à présent.

 

Réponse de M.E Leclerc :


Cher ami,

Je vendrai la baguette de pain 0,29 € pendant 6 mois. Une baguette industrielle qui vous fera oublier le goût du bon pain et fera crever encore un peu plus vite les petits commerçants français. C’est pas gentil, ça ?

 

Source

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2022 6 29 /01 /janvier /2022 11:03

Le 22 mai 2020 paraît dans Le Lancet une étude déclarant que le traitement à l’hydroxychloroquine du professeur Raoult augmente la mortalité des patients hospitalisés pour cause de covid. 15 jours après sa publication, l’étude est retirée, c’était un gigantesque FAUX, inventé sans aucune donnée réelle, réalisé par une obscure société de recueil de données Surgisphère (désormais dissoute). Ce "Lancetgate" annonce l’avènement d’une sorte de scientisme, que le patron lui-même du Lancet définit comme « Biocratie" : gouvernement par les sciences biologiques.

Le Lancet est la propriété de RELX qui est le premier groupe de publications scientifiques au monde. BlackRock est rapidement devenu le premier actionnaire de RELX avec plus de 10% du capital. Il se trouve que BlackRock est également le deuxième actionnaire de Pfizer ou encore de Johnson & Johnson et de Merck MSD. On sait que celui qui nomme le directeur de RELX est également celui qui nomme le directeur de Pfizer ! La réalité est que Pfizer était jusqu’à l’année dernière un géant en sursis dont le chiffre d’affaires ne faisait que baisser depuis 10 ans. Le vaccin a transformé Pfizer d’un géant en perdition en roi de la jungle.

De son côté, pourquoi Merck MSD a-t-il renié son Ivermectine ? Pour que Pfizer ait le champ libre sur les vaccins, encore fallait-il qu’aucun traitement précoce ne leur ôte la majeure partie de leur utilité. Le 4 février 2021, Merck se tire une balle dans le pied et publie un communiqué pour affirmer que son Ivermectine ne permet pas, à leur connaissance, de soigner le COVID, en contradiction avec 73 études montrant de manière non-ambiguë l’efficacité du traitement. Mais Merck ne s’est peut-être pas effacé gratuitement pour autant...

Richard Horton, patron du Lancet, après avoir noté que les scientifiques sont tout aussi corruptibles que les politiques - bien placé pour le savoir - finit son ouvrage "La catastrophe du covid-19" ainsi : "Le transfert du pouvoir vers la science pourrait s’avérer être une subversion dangereuse des derniers vestiges de nos valeurs démocratiques ».

 

Source

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 11:36

Ils sont détenus de très loin par les prisonniers politiques, basques principalement.

Entrent dans leur 32e année de prison :

- Jakes Esnal, originaire de Saint-Jean de Luz. Il attend toujours l’examen de son recours en cassation concernant le rejet sur appel du Parquet de sa 2e demande de libération conditionnelle. Il est à Lannemezan.

- Ion Kepa Parot originaire de Bayonne attend l’examen de sa 6e demande de libération conditionnelle (demande déposée en juillet 2020 !). Il est à Muret.

- Unai Parot, originaire de Bayonne, attend en Espagne la fin de la peine supplémentaire de 10 ans qui lui a été imposée en plus de la peine de 30 ans qu’il venait d’accomplir. Il est au centre pénitentiaire de Leon (Cadix).

Mais le champion reste Georges Ibrahim Abdallah. Militant communiste libanais et combattant de la résistance palestinienne, il est incarcéré en France depuis 1984. Condamné à la perpétuité sans peine de sûreté pour « complicité d’assassinat », il est libérable depuis … 1999 !

En 2012, sa 8e demande de libération était acceptée par le Tribunal d’application des peines antiterroriste mais après appel du Parquet, elle devait être assortie d’un arrêté d’expulsion du territoire français. Sur pression diplomatique des Etats-Unis, cet arrêté n’a jamais été signé par le gouvernement français. Une 9e demande de liberté a également échoué pour les mêmes motifs. Georges Abdallah attend dans sa cellule de Lannemezan.

 

Source : Jakilea Le témoin. CDDHPB. Maison de la vie citoyenne. Polo Beyris. 64100 Bayonne.

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 11:32

Je confesse une forme d’agacement face au développement de ce que j’appelle le féminisme de troisième vague, antagoniste, de ressentiment. Comme quelqu’un de ma génération sans doute. Dans ma génération et mon milieu, un féminisme absolu régnait. Ce qui me frappe, c’est l’irruption en France d’un féminisme antagoniste qui ressemble à celui du monde anglo-américain, un féminisme de conflit (américain) ou de séparation (anglais). Notre pays se distinguait et faisait l’admiration du monde par son modèle de camaraderie entre les sexes.

En 2019, en France, dans la tranche 24-34 ans, 52 % des femmes ont fait des études longues, pour 44 % des hommes. L’inversion du «sex-ratio» dans les études supérieures s’est faite à la génération de gens qui ont maintenant 50 ans.

Parler de patriarcat de façon indifférenciée pour évoquer la situation des femmes à Kaboul et dans la région parisienne n’a aucun sens du point de vue du chercheur en anthropologie.  On croit souvent que plus on remonte le temps, plus les femmes étaient opprimées. Il n’en est rien. Les Occidentaux avant même la révolution des soixante-dix dernières années, étaient très proches dans leurs mœurs des chasseurs-cueilleurs chez qui le statut de la femme est élevé.

L’émancipation des femmes, leur accès à l’éducation supérieure a accéléré la tertiarisation de l’économie, et donc la chute des activités industrielles. Résultat : vous avez certains pays féministes tertiarisés et consommateurs qui délocalisent leur production dans des pays où il y a encore une industrie, et une forme de patridominance, les pays de l’est de l’Europe et de l’Asie. Les gens de l’Ouest sont totalement dépendants du travail des gens de l’Est tout en les insultant pour leurs attitudes culturelles rétrogrades : ils délocalisent leurs usines tout en voulant exporter leurs mœurs avancées. Il faut choisir !

Le féminisme antagoniste est une idéologie au sens le plus fort du terme, au sens où elle n’est pas vécue : les classes qui promeuvent la lutte contre la domination de l’homme ne la subissent pas.

(Emmanuel Todd)

 

Source

 

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 11:29

Un train peut en cacher un autre. C’est pareil pour les polémiques. L’homme d’Ibiza, visiblement fatigué, est venu faire son mea culpa sur TF1, lundi soir. Jean-Michel Blanquer ne recommencera pas, c’est juré. Fallait-il qu’il aille ou pas, passer ses vacances de fin d’année aux Baléares ? On va dire oui, s’il cherchait le soleil… et les emmerdes, sachant qu’aujourd’hui tout se sait très vite et que les gens sont comme qui dirait un tantinet à cran, pour les raisons que l’on sait.

Souvenons-nous du voyage de noces de Sarkozy avec les Français, juste après son élection, histoire de décompresser. Comme il ne pouvait pas embarquer tout le monde pour sa lune de miel vu que sur un yacht les places sont comptées, il avait dû faire un choix très sélectif. Là encore, tout le monde peut comprendre mais les images bling-bling avaient eu un effet, disons, moyen. Elles avaient au moins donner le ton du quinquennat. Mais on dérive.

Une polémique peut en cacher une autre, disions-nous. En effet, mardi, sur la chaîne i24News, un débat avait lieu sur ce qu’il est convenu d’appeler le Ibizagate. Pour animer le plateau, la journaliste Anna Cabana qui n’est autre que l’épouse de Jean-Michel Blanquer. Une épouse toute récente, puisque le mariage remonte tout juste à la fin de l’année - la journaliste et le ministre « sont en couple » depuis deux ans - et que « ses vacances aux Baléares étaient en quelque sorte son voyage de noces », comme nous l’apprend BFM TV. Certes, i24News n’a pas l’audience de TF1, France 2, CNews ou BFM TV, chaîne sur laquelle officie aussi Anna Cabana, mais on imagine qu’il faut avoir soit un culot en acier forgé soit une capacité de dédoublement de la personnalité à toute épreuve pour animer un débat dont le sujet principal est... son propre mari.

 

Source

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 11:22
Voici le témoignage d’une préparatrice en pharmacie qui doit endosser la blouse de la torture sur ordre du gouvernement Macron. La folie pousse les parents à maltraiter leurs enfants pour pouvoir aller travailler. Un chaos bien organisé afin de pousser à bout la population, malléable à souhait. La preuve avec ce témoignage.

« Je suis préparatrice en pharmacie. Et aujourd’hui rien ne va plus. Les protocoles sanitaires changent en permanence. Les patients sont perdus, et nous aussi. Les patients sont fatigués, anxieux, en colère, énervés, et moi aussi. On ne peut pas tout faire. On ne peut pas tester une école entière à 19 heures parce qu’il y a un cas positif dans toutes les classes.

Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leur parents, eux aussi, à bout. Parfois je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c’est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d’infliger cette souffrance à son enfant, sinon il ne pourra pas retourner à l’école et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l’école le lendemain.

Parfois l’enfant est positif, et je vois alors des parents paniquer, pleurer, gronder punir et menacer l’enfant qui « n’a pas fait assez attention à l’école ». Parfois, je dois refuser de tester, parce que je n’ai pas le temps. Parfois je me fais assaillir, insulter de tous les noms, j'ai l’impression d’être jetée en pâture aux loups parce que je dis non. Les patients ne comprennent pas ce non, ben oui partout les politiques disent d’aller en pharmacie se faire tester !

Alors, quand je sors du travail, je pleure. Je pleure d’être celle qui martyrise les enfants, celle qui fait pleurer les enfants et leurs parents, celle qui doit tester de force des dizaines d’enfants à la sortie de l’école. Ces enfants qui n’ont rien demandé à personne. Et parfois les parents me disent : elle va être enfermée dans sa chambre pendant une semaine, les repas seront servis sur un plateau qu’on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu’à qu’elle puisse sortir de l’isolement. Non mais !

Encore une fois, ce sont les enfants qui trinquent de la folie des adultes… »

 

Source

 

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 11:17

EDF cumule les épreuves depuis plusieurs semaines. À la suite de la fermeture programmée (pour maintenance) et non programmée (pour pannes) de 15 GW nucléaires, EDF doit importer chaque jour au prix fort entre 10 et 15 GW. Pour essayer de limiter la casse et éviter de faire tourner les centrales à gaz à plein régime (le prix du gaz est devenu stratosphérique), le gouvernement a autorisé EDF à accroître sa production d’électricité charbonnière jusqu’à à 3 MW.

Cette opération vantée par le gouvernement n’est pourtant qu’un jeu de vases communicants dans la mesure où l’État possède 84 % du capital d’EDF. Son manque à gagner est, par construction, un manque à gagner pour le contribuable. Ces 8 milliards viendront s’ajouter aux mesures gouvernementales qui, depuis septembre, avaient déjà coûté à l’État la bagatelle de 14,4 milliards d’euros (600 millions de chèque énergie, 2 milliards de gel des prix du gaz, 3,8 milliards d’indemnité inflation et 8 milliards pour les 4 % de limitation de la hausse des tarifs de l’électricité). En six mois et sans faire de bruit, l’État a ainsi dilapidé en dépenses de fonctionnement davantage que le coût de l’EPR de Flamanville souvent présenté comme un scandale national.

Digne de celui engagé durant le premier confinement, le « quoi qu’il en coûte » énergétique est en train de remplacer le « quoi qu’il en coûte » pandémique. Excepté qu’il s’agit, cette fois, d’une mesure purement électoraliste. Elle vise de façon grossière à gagner du temps en faisant croire au citoyen candide que cette crise énergétique est passagère et devrait miraculeusement s’arrêter… le soir du second tour de la présidentielle.

 

Source

Partager cet article
Repost0