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6 février 2021 6 06 /02 /février /2021 10:36

Les certitudes des défenseurs de la « liberté de la presse » et de la  fable selon laquelle la  France serait une « démocratie » risquent  de prendre  encore un  coup. Car voici que  le journal Le Monde, difficile d’être suspecté de « complotisme » et autres qualificatifs du genre, annonce que les rédacteurs en chef de France Télévision sont « incités à parler davantage d’Europe ». Mais de quelle manière ? La réponse est simple : « Une partie variable de leur rémunération dépend de leurs efforts de renforcement de la couverture des sujets européens. »[*] Derrière la fable de l’« objectivité », la « neutralité »  et l’« indépendance » des  « journalistes », on imagine sans peine comment ces derniers traiteront  l’« information » au sujet de l’UE… Vous avez dit corruption ?

Bien évidemment, les esprits « subtils » rétorqueront qu’il n’est pas indiqué de quelle manière les « sujets européens » doivent être couverts, ni de quels sujets il s’agit. Gageons toutefois, sans prendre trop de risque, qu’il ne sera nullement fait mention de « l’extravagant train de vie des députés européens » et du « Très cher Parlement européen »[**], des nombreux « conflits d’intérêt » résultant des liens consanguins entre nombre d’eurodéputés et de groupes capitalistes surpuissants… et encore moins d’une « analyse concrète » concernant les positions des opposants farouches à la mortifère UE…

Sans doute, la rémunération n’était même pas nécessaire pour que les « journalistes » se muent en prophètes européistes, eux qui le font d’une manière sacerdotale dès que l’occasion leur est donnée.

 

Source


[*] https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/18/a-france-televisions-les-redacteurs-en-chef-incites-a-parler-davantage-d-europe_6066602_3210.html

[**] https://www.capital.fr/economie-politique/lextravagant-train-de-vie-des-deputes-europeens-1338624

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/16/au-parlement-europeen-un-budget-tres-genereux-mais-peu-controle_5462631_3210.html

 

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6 février 2021 6 06 /02 /février /2021 10:27

Les conseillers politiques LREM (mais pas seulement) ont un goût particulier pour les délices des GAFAM (acronyme des géants du Web) et de l’imperium américain.

Après que Alice Garza, conseillère LREM au Sénat, a rejoint Twitter, c’est Julie Lavet qui rejoint Apple France.

Julie Lavet, diplômée de l’IEP de Lyon en 2010 a été tour à tour :

    - Chef de cabinet du Ministre de la cohésion des territoires de mai 2017 à septembre 2018 ;
    - Conseillère spéciale du Ministre de la ville et du logement de septembre 2018 à janvier 2019 ;
    - Directrice des affaires institutionnelles du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) de janvier 2019 à janvier 2021 ;
    - Responsable des affaires publiques pour Apple France depuis janvier 2021.

Elle n’est pas la seule à être attirée par les GAFAM après avoir servi l’État.

Laurent Solly, ex conseiller de Nicolas Sarkozy, est ainsi devenu directeur de Facebook France.

Sans oublier le général de Villiers, dans lequel certains ont cru voir un nouveau Du Guesclin ou un nouveau Barrès, et qui s’est empressé après sa démission de rejoindre le Boston Consulting Group (BCG) dont les intérêts et la culture d’entreprise ne sont près ni de la France ni de l’Europe.

 

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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 10:07

Pour dire vrai, je suis moins étonnée de la tentation totalitaire qui s’épanouit depuis un an que de la rapidité avec laquelle le bon peuple s’en accommode et même en redemande.

Dans la série des Pol Pot de comptoir, BFMTV glorifiait ainsi dans son grand show matinal ce mercredi, un vendeur de fruits et légumes de Nancy. Un pionnier, un défricheur de tendances dans la fleur de l’âge, très fier de son initiative : 20 % de réduction sur présentation d’un certificat de vaccination. En direct, la vengeance du concombre masqué…

Souriant devant son étal fleuri, il disait avoir l’intention de poursuivre aussi longtemps que nécessaire car c’est sa manière à lui de contribuer à l’effort de guerre, soit la promotion de la vaccination.

Bon citoyen, donc. Et, bien sûr, il ne s’est trouvé personne pour dire à ce monsieur qu’il marche en dehors des clous, que rien ne l’autorise à pénétrer ainsi dans l’intimité de ses clients, qu’il s’agit surtout d’une « discrimination » manifeste à laquelle ses origines évidentes devraient le rendre plus sensible qu’un autre, et que si un grincheux s’avisait de le poursuivre en justice, il pourrait bien y laisser son fonds de commerce et ses poireaux.

Rien de tout ça. On applaudit.

L’avenir du passeport sanitaire était jeudi au cœur des discussions des 27 chefs d’État européens. La France se dit officiellement contre, « pour l’instant ». À comprendre qu’en fait, ça ne saurait tarder

À l’heure où le marchand de légumes plastronnait sur RMC, Brigitte Macron répondait à Alba Ventura sur RTL : « On vit un moment inouï et, depuis le début de cette crise, il y a eu des contradictions, des lenteurs… Vous comprenez que les gens râlent ? », demande l’interviouveuse. « Le quotidien est extrêmement difficile », répond l’épouse du Président. « Il y a quand même une chose qui me sidère, dit-elle, c’est la rapidité avec laquelle ils se sont adaptés. On a très très vite appris et très très vite progressé. »

Honnêtement, je n’ai pas su déterminer si elle parlait là du gouvernement, des scientifiques ou des bonnes gens. Quoi qu’il en soit, je la rejoins sur ce point : je suis moi aussi sidérée. Sidérée de la vitesse à laquelle les Français acceptent de renoncer chaque jour un peu plus à leur libre-arbitre au nom d’une tyrannie sanitaire dont les effets demeurent très hypothétiques.


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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 10:01

Dans l’EHPAD de la Drôme, Simone a 105 ans. À son âge, elle en a vu d’autres, des guerres et des couvre-feux. Simone est une battante qui n’a renoncé à l’autonomie que contrainte et forcée, à 100 ans passés. Elle se moque bien du Covid-19 : mourir de ça ou d’autre chose quand on attend tous les jours que la Faucheuse vienne vous cueillir, quelle importance ? L’important, à son âge, c’est l’affection de ses proches. Ce sont les visites, les appels quotidiens, le peu de socialisation qui reste encore possible et dont on risque de la priver pour la troisième fois cette année.

Simone a dit tout de suite qu’ils pouvaient remballer leur vaccin : « Merci bien, je passe mon tour ! » Alors, on lui a dépêché une psy. Une jeune stagiaire de 22 ans, fraîche émoulue de l’école, pour lui faire avaler le consentement. J’ai sous les yeux la fiche qu’on a voulu lui faire signer et dont sa petite-fille a obtenu à grand-peine qu’on la lui communique. La voici :

« Je soussigné… atteste avoir reçu les informations concernant la vaccination contre la Covid-19, NOTAMMENT SUR LES BÉNÉFICES ET LES RISQUES LIÉS À LA VACCINATON TELS QUE MENTIONNÉS DANS LA NOTICE DU VACCIN Pfizer à ARNm (COMINARTY).

J’ai compris l’ensemble de ces informations et j’autorise le médecin à me vacciner. »

Suivent dix lignes sur la traçabilité et la protection des données personnelles, avant cette invitation finale :

« Pour plus d’information sur la vaccination : https://www.ameli.fr/medecin/actualites/vaccination-contre-la-covid-19-le-point-surla-strategie-et-les-vaccins. »

Qui peut croire que Simone, à 105 ans, a bien eu accès et compris les informations mentionnées dans la notice de Pfizer ? Qui peut croire que Simone, 105 ans et les doigts déformés par l’arthrose, va descendre avec son déambulateur jusqu’au secrétariat de l’établissement, fermé à double tour, pour demander l’accès à l’ordinateur afin d’y consulter le site ameli.fr ?

Plus scandaleux, car plus hypocrite encore : il n’y a, sur ce document, aucune case prévue pour le renoncement. Il a fallu que Simone exige que la jeune stagiaire note, au bas de la page : « Je refuse la vaccination contre la Covid-19. »

La laissera-t-on en paix pour autant ? Non. Après avoir consenti sèchement à communiquer ce document à la famille, la directrice de l’établissement a annoncé que le médecin reviendrait à la charge.

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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 09:55

Le plafond annuel de la dotation matérielle des députés, qui leur permet de couvrir une partie de leurs frais de mandat (téléphonie, taxis/VTC, affranchissement), va augmenter de 15 %. Une décision qui est passée moins inaperçue qu’ils ne l’avaient espéré.

Et ceci intervient un an et demi après une augmentation de la dotation d’hébergement mensuelle des députés de 900 à 1.200 euros, qui avait suscité une polémique. Florian Bachelier (LREM), avait justifié cette dépense supplémentaire, en expliquant qu’elle entraînerait… des économies, par le moindre recours des députés aux nuitées d’hôtel payées par l’Assemblée nationale.

Un an et demi après ce premier “coup de poker”, le collège des questeurs vient de remettre le couvert en augmentant la dotation matérielle des députés. Auparavant fixée à 18.950 euros annuel, celle-ci s’élève donc désormais à 21.700 euros…

L’argent public, c’est pas grave, ce sont les Français qui le produisent…

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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 10:31

Click’n’requête fournit gratuitement des modèles de requêtes pour saisir les juridictions administratives dans le cadre de contentieux de masse en droit administratif liés à la crise du Covid-19 dans le but de contester les mesures restrictives de libertés (fermeture de commerce, obligation du port du masque pour les enfants, confinement, couvre-feu…).

A l’origine de Click’n’requête, il y a trois avocats : Clarisse Sand et Frédéric Niel, Avocats à Paris au sein du cabinet Sand Avocats, et David Guyon, avocat à Montpellier qui a sa propre structure, David Guyon Avocat. Ils ont constaté des atteintes importantes aux libertés pendant cette crise sanitaire et sont à l’origine d’un tiers des requêtes en référé déposées devant le Conseil d’État au nom des restaurateurs et des patrons de discothèques pour défendre la liberté d’entreprendre, selon Clarisse Sand.

Très vite, ils se sont rendu compte qu’un grand nombre de personnes souhaitaient contester leur situation devant les juridictions administratives mais ne savaient pas comment s’y prendre. C’est pourquoi, ils ont décidé de mettre à disposition gratuitement sur la plateforme Click’n’requête un argumentaire juridique rédigé par des avocats dans le cadre de contentieux de masse en droit administratif afin que les citoyens puissent faire des recours devant les juridictions administratives, mais aussi pour permettre aux avocats qui le souhaitent d’apporter leur savoir-faire.

Depuis son lancement le 16 novembre dernier, la plateforme compte plus de 50.000 visiteurs sur le site et près de 2.400 téléchargements de requêtes (référé sur le port du masque pour les enfants de 6 ans, référé liberté sur le port du maque dans l'espace public, référé liberté sur le confinement…). https://clicknrequete.com.

 

NDLR :  Me Clarisse Sand a fait savoir récemment qu'il n’existe aucun document rendant compte des travaux du Comité scientifique Covid-19, et que c’est illégal !

Voir ici.

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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 10:17

C’est l’ADAC qui soulève le lièvre. L’automobile-club allemand a réalisé un crash-test de la SUDA SA01, voiture 100 % électrique importée de Chine et commercialisée outre-Rhin depuis décembre dernier. Un crash-test réalisé à 64 km/h (à regarder ici), dont les mannequins ne sont pas sortis indemnes. En effet, ce modèle, dépourvu d’airbags, d’anti-dérapage ESP, de prétensionneurs de ceinture de sécurité et dont la structure résiste très mal aux chocs ne laisse aucune chance à ses passagers… Selon l’ADAC, sa conception est celle d’une voiture de la fin des années 1990. Les distances de freinage, elles aussi, s’avèrent dangereusement plus longues que celles de véhicules européens comparables. Ainsi, la SUDA a besoin de 41,8 m pour s’arrêter lorsqu’elle est lancée à 100 km/h, lorsqu’une Opel Corsa-e électrique se contente de 32,3 m. Un gouffre : cela signifie qu’une fois la Corsa est arrêtée, la chinoise file encore à 50 km/h. Or, non seulement en cas de choc, les occupants souffrent de blessures beaucoup plus graves qu’à bord des autres modèles actuellement sur le marché, mais en plus, l’ADAC souligne qu’il sera plus compliqué pour les secours d’accéder aux batteries et d’extraire les passagers de la SUDA, tant l’accès est rendu difficile par les tôles pliées. Enfin, la SUDA SA01 récolte de très mauvais résultats aux tests de tenue de route de l’automobile-club allemand.

Comment ce véhicule peut-il être autorisé à circuler en Europe ? Tout simplement parce qu’il a été homologué en petite série - 1 000 exemplaires par an maximum -, conformément à l’article 22 (directive 2007/42/CE). Statut qui lui permet d’échapper aux nombreuses exigences en matière de sécurité routière qui sont imposées aux modèles de plus grande diffusion des grands constructeurs. Le phénomène peut certes sembler de faible ampleur… mais si dix marques chinoises –hypothèse bien sûr- lancent chacune dix modèles répondant à la même réglementation, cela pousserait tout de suite le curseur à 100 000 voitures par an.

Ce qui est honteux, c’est que, malgré ses prestations catastrophiques, la SUDA SA01 pourra en toute légalité bénéficier des aides fiscales réservées aux voitures 100 % électriques, qui font fi de tout aspect sécuritaire. Si son prix hors subventions est comparable en France au tarif pratiqué en Allemagne (19 390 €), elle coûtera donc environ 14 000 € (le bonus étant plafonné à 27 % du prix neuf, donc ici un peu plus de 5 200 €). Contre 27 800 € pour la nouvelle Citroën ë-C4 électrique du même gabarit (4,36 m), bonus déduit !

La Ligue de Défense des Conducteurs s’interroge : l’État laissera-t-il circuler sur nos routes cette dangereuse SUDA SA01, ne répondant à aucune norme de  sécurité, car  estampillée « petite série » ? La laissera-t-il bénéficier des largesses fiscales accordées aux acheteurs de voitures électriques ? En tout cas, certains modèles sont déjà en vente sur le site de la Centrale…

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9 janvier 2021 6 09 /01 /janvier /2021 11:24

L’autre jour j’ai lu dans le journal qu’un archéologue venait de percer le mystère de l’élamite, écriture utilisée entre le IVe et le IIIe siècle avant J.C dans l’actuel Iran.

Il aurait trouvé la solution après dix ans de recherches sur de très vieux vases découverts sur un site en 1901.

Le journal nous donne l’âge du chercheur : 38 ans. Puisqu’il a commencé ses investigations dix ans plus tôt, il en avait donc 28 au départ.

Oui, je sais bien que dans les films ricains les sommités scientifiques sortent directement de la maternelle, mais moi des érudits de cet âge-là dans la vraie vie j’en ai jamais vus.

En tout cas le journaliste lui est très impressionné. Il raconte : « Tout s'accélère en 2017. En observant le texte inscrit sur un vase en argent, François Desset repère une succession de caractères répétés. Une évidence lui apparaît : il ne peut que s'agir de noms propres. Il identifie les noms de deux souverains, puis celui de la déesse locale, Napirisha. À partir de ces trois mots, il décode tout le reste, syllabe après syllabe. Il faudra encore trois ans au chercheur et son équipe pour compléter les tables de transposition permettant de déchiffrer l'élamite. »

Quand je pense qu’on va devoir attendre encore dix ans pour qu’un contradicteur nous prouve que les trois mots choisis par François Desset ne sont pas les bons, ça me déprime carrément.

Après la lecture du journal, je suis sortie trier des pierres dans mon jardin et j’ai trouvé un vieux vase avec de mystérieuses inscriptions dessus. Je vous les recopie texto :

αβχδε φγηι ϕκαβχδειο κλκμπουσ ϖβηγσν ηϕυι μποταψγυ ϕηϕκμ ⎤μλκλ πουρτ αβδγχτ ιο⊥ρδ λκϕη ϕκλμτϕκτμ

Eh bien figurez-vous que j’ai pas mis longtemps à isoler les caractères répétitifs et j’ai fini par décrypter l’ensemble. Il disait clairement : « Pauvre conne t’as rien d’autre à foutre que de gratter des caillasses ? »

Réflexion faite, je me demande si c’était pas une blague ?

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9 janvier 2021 6 09 /01 /janvier /2021 10:56

Paru dans "La Bouinotte" - Hiver 2020

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9 janvier 2021 6 09 /01 /janvier /2021 10:51

L’autre jour, l’animateur le plus survolté du PAF s’indignait de ce que palpait, jadis, l’un de ses chroniqueurs, Bernard Montiel : 150.000 euros mensuels pour « Vidéo Gag », sur TF1. D’où cette interrogation métaphysique du présentateur : « Quand tu gagnes 150.000 euros par mois à faire des lancements de vidéos de chiens qui pètent, pourquoi tu vas t’emmerder à faire une interview et défoncer ta chaîne ? »*

Pourtant, une question brûle les lèvres : combien gagne Cyril Hanouna pour organiser des lancers de nouilles dans les slips de ses invités ? Selon Le Canard enchaîné du 6 février 2019, ce seraient 40.000 euros mensuels qui lui atterriraient direct inzepocket. C’est à la fois peu, comparé à ses grands aînés, et beaucoup, à en juger de la bonne tenue intellectuelle de sa tranche horaire. Pourtant, il y aurait quelques petits à-côtés, à en croire le site combien.io, spécialiste de ces sujets de basse intendance.

Ainsi, H2O, sa société de production, forte de 250 millions d’euros investis par le groupe Canal, disposerait d’un chiffre d’affaires annuel garanti de 50 millions d’euros. Ce qui assurerait à notre homme, si l’on en croit le mensuel Capital, des dividendes de près de deux millions d’euros par an. Si cela était avéré, ses 40.000 euros mensuels de salaire ne lui serviraient que d’argent de poche hebdomadaire.

Bref, ce n’est pas la crise pour tout le monde. Sauf, peut-être, pour les chroniqueurs de « Touche pas à mon poste », dont la rémunération serait passée de 500 à 300 euros par prestation à l’antenne, toujours à en croire l’hebdomadaire satirique. Certes, la situation de Cyril Hanouna est légèrement différente de celle d’autres salariés surpayés, sachant qu’à la tête d’une entreprise, il doit régler, chaque mois, salaires et charges sociales. Ces menus détails évacués, « Touche pas à mon poste » demeure la raison « sociale » du show hanounesque. À ces tarifs, on comprend mieux pourquoi il n’a guère envie qu’on touche à celui qu’il occupe.

Il n’empêche que tout cela donne une assez juste idée de ce qu’est devenue la profession de journaliste. Une poignée de stars aux revenus de footballeurs et une horde de pigistes précarisés auxquels il manque toujours deux sous pour faire  un franc. Ce qui explique encore, tout  du moins en partie, la raison  de leur conformisme tant systématique que navrant : les plus fortunés ont peur de dégringoler dans l’échelle sociale, tandis que les autres sont terrorisés à l’idée de perdre le peu qu’ils ont.

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