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14 septembre 2024 6 14 /09 /septembre /2024 09:09

« Quelques minutes avant d’en appeler via son smartphone à une « grande manifestation populaire » contre Emmanuel Macron avec ses alliés Insoumis, Fabien Roussel, tout miel, s’exprime à l’hippodrome de Longchamp devant les patrons réunis par le Medef pour son université d’été : « Comme secrétaire national du Parti communiste français, c’est un grand honneur d’être reçu ici, je suis respectueux des entreprises. » A toutes fins utiles, il précise d’emblée qu’il n’est pas un « rouge, le couteau entre les dents ». Tout est dit…

« Quand ton ennemi te félicite, demande-toi quelle faute tu as commise », disait August Bebel, chef de file du prolétariat allemand et ami d’Engels. Roussel est dénoncé par tous les communistes qui n’ont pas mangé leur bonnet rouge et qui n’ont pas oublié le B.A.-BA du marxisme. En revanche, il est encensé par tous les médias de l’OTAN et du capital, accueilli par les syndicats factieux de la police, il est à tu et à toi avec Cazeneuve et, maintenant, avec le MEDEF qui le fait applaudir par son université d’été.

Le MEDEF qui, entre autres, est à l’origine de la casse du Code du travail, du recul incessant de l’âge de la retraite, des délocalisations industrielles, du blocage de fait des salaires et du recul massif du « produire en France ». En revanche les électeurs de St-Amand-les-Eaux, vieille circonscription communiste pourtant, ont remercié ce député « communiste » qui se flatte de ne pas être « rouge »…

Bref, on se demande de plus en plus comment des communistes sérieux peuvent encore prétendre sans rire que Roussel a restauré l’identité communiste. Pour ne pas tromper autrui, encore faut-il ne pas s’aveugler grossièrement soi-même. L’aveuglement finira-t-il avant que la France n’achève de basculer vers la fascisation et la marche au conflit mondial ?

 

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8 septembre 2024 7 08 /09 /septembre /2024 09:52

Quelques centaines de milliers de Français qui ont voté gauche non libérale au 1er tour puis gauche libérale au second ont perdu leur samedi après-midi pour une démonstration de force dont le nouveau couple exécutif se fout royalement.

Il eût mieux valu voter Marine au second tour 2022 pour composer une gauche « antifasciste » puissante dans l’opposition plutôt que de servir de capote à la Banque. Mais que voulez-vous, chaque génération, oublieuse de la précédente, se fait baiser de la même façon. Macron n’a fait que reproduire l’arnaque Mitterrand puis l’arnaque Chirac.

Chirac, pour n’avoir pas voulu composer un gouvernement d’ouverture en 2002, comme si 82 % des Français étaient soudain devenus chiraquiens, a perdu le pouvoir en moins de deux : Sarkozy, plus en phase avec l’électorat, le lui a subtilisé sous son nez en tuant son premier lieutenant, Villepin. Comme les règlements de comptes à Marseille entre Tany Zampa et Francis le Belge, les lieutenants qui tombent les uns après les autres... Aujourd’hui, Sarko est tombé à son tour. La France n’a rien gagné dans ces petits meurtres entre arnaqueurs.

Aujourd’hui, 80 % des Français ne croient plus au politique, mais ils votent encore et manifestent toujours, parce qu’il ne reste plus que ça, alors que le pouvoir a été perdu depuis longtemps, s’il a jamais appartenu au peuple... C’est le dernier souffle qui fait croire qu’on a encore une influence, on défile mécaniquement, mais on n’y croit plus.

Pour n’avoir pas soutenu le vrai peuple, celui des Gilets jaunes, la gauche organisée s’est suicidée en 2018-2019. Là, elle aurait pu participer à une vraie révolution, bloquer le pays, et renverser le Système. Mais elle est restée assise, regardant les Gilets jaunes se faire massacrer par le Thiers du moment, aux ordres de la Banque... Depuis, elle n’a plus de ventre, plus d’idée, et navigue au gré des micro-intérêts de ses composantes minoritaires même pas cohérentes entre elles. Son seul programme est de lutter, au profit de la Banque, contre le Rassemblement national, ce qui signe la défaite idéologique.

Roulée dans la farine par Chirac entre les deux tours d’avril 2002, vidée de sa substance par Sarkozy qui récupérera les déçus du jospinisme en 2007 (Kouchner, Allègre, Charasse, Jouyet, Olivennes, Besson), la gauche se fera hypnotiser par Macron en 2017, puis manipuler en 2022 en votant pour le Diable (la Banque) afin d’éviter le diable (le RN). La soumission absolue, le viol terminal.

On a presque pitié pour tous ces manifestants qui descendent dans la rue sous des mots d’ordres dépassés, reliquats de la vieille opposition droite/gauche, désormais morte, alors que la vraie lutte est entre les souverainistes et les mondialistes.

Quand la gauche aura compris ça, elle n’aura plus besoin de faire du spectacle.

 

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8 septembre 2024 7 08 /09 /septembre /2024 09:43

L’émission atrocement démago de la Glucksmann, chaque soir, après les épreuves des JO « Quels jeux ! », c’est une épreuve en soi, tant le format suinte la bien-pensance et la propagande progressiste. On peut dire que Salamé, c’est une handicapée du journalisme, du journalisme à une jambe.

La bonne personne pour présenter ça, c’était Grands Corps Malade (GMC), handicapé de son état après une chute dans une pistoche vide, alors qu’il était jeune. Il représente bien – à son corps défendant – les banlieues boiteuses. Aujourd’hui, il a fait de son handicap une force, comme Jamel avec son bras en moins ou Omar Sy avec son talent en moins : GCM est devenu l’idole de l’ÉducNat. Il réalise des films publicitaires pour la banlieue et le handicap, mais avec de grosses lunettes roses, la couleur du socialisme de Jack Lang.

Cet homme était fait pour présenter "Quels jeux !" à la place de Léa, qui n’est là que par double piston, celui de son père – une pointure du mondialisme – et de son mari, le grand démocrate « socialiste » qui veut nous pousser dans une guerre fratricide contre la Russie.

Le comité paralympique a annoncé qu’il voulait que Paris dépasse l’audience cumulée de Tokyo 2021 et Rio 2016... Quel match à la con : il faut plus de téléspectateurs, parce qu’il faut plus d’annonceurs, tout simplement. Pourtant, ça ne cartonne pas : si l’émission de la Glux fait 2 millions de téléspectateurs (toujours diviser par deux les chiffres donnés par les chaînes) le soir, c’est surtout pour le divertissement, pas le sport. Le sport, lui, rassemble difficilement 1,7 million d’aficionados, donc moins de 800 000. Or, il y a officiellement 2,8 millions d’handis en France. Si on retire les tout petits et les vieux qui s’en foutent, ça veut dire que les 3/4 ne regardent pas les JOP, surtout si 300 000 « valides » regardent aussi, par curiosité, ou parce qu’ils se font chier.


Conclusion : la majorité des handis n’en ont rien à abattre des JOP. Dans ce cas, on n’a pas à culpabiliser de ne pas assister au spectacle survendu par les autorités médiatico-politiques.

Une petite vanne pour la fin, toutefois : la cérémonie d’ouverture du 28 août a été survolée par les classiques avions de la Patrouille de France, mais qui n’avaient qu’une aile, du moins on espère.

 

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8 septembre 2024 7 08 /09 /septembre /2024 09:29

C’est une coïncidence que ce film, tourné en 2018, voie le jour quelques mois après le début de l’offensive d’Israël sur Gaza, qui sera qualifiée plus tard de génocide. Coïncidence qui donne une résonance toute particulière à ces images, récit poétique et politique d’une jeunesse qui rêve de liberté. Après avoir été présenté dans plusieurs festivals, le long-métrage de Piero Usberti Voyage à Gaza sera dévoilé au grand public le 6 novembre 2024.

En partenariat avec le média Au Poste et la Plateforme des ONGs Françaises pour la Palestine, le film sera l’occasion de nombreux ciné-débats, organisés par des associations et collectifs solidaires. Voici les premières dates annoncées :

 

13 septembre – 19h50 – LE PLESSIS PÂTÉ – Fête de l’Humanité
4 octobre – BAYONNE – Cinéma l’Atalante
8 octobre – BERCK SUR MER – Cinémondes – Festival International du Film Indépendant
10 octobre – AJACCIO – Festival Corsica Docs
13 octobre – 11h –  Châlons-en-Champagne – Festival War On Screen (avec le réalisateur)
15 octobre – METZ – Le Klub – Avec l’AFPS de Metz
16 octobre – 20h30 – IVRY SUR SEINE – Le Luxy – avec le Festival Ciné-Palestine et le réalisateur
17 octobre – 18h – Saint Paul Trois Châteaux – Festival du Film Saint Paul Trois Châteaux (avec le réalisateur)
17 octobre – TULLE – Festival Changer la fin
18 octobre – ROMAINVILLE – Le Trianon – Festival du Film Franco-Arabe (en présence du réalisateur)
19 octobre –  16h45 – CARROS – Festival Cinéalma  (en présence du réalisateur)
21 octobre – TOULOUSE – Cinéma l’ABC
22 octobre – MONTPELLIER – Cinéma Utopia – Festival Cinemed
28 octobre – PARIS – Grand Action (en présence du réalisateur).

 

Pour organiser une séance de visionnage du film, n’hésitez pas à contacter Mélanie Simon Franza de La Grande Distribution :

SimonFranza.Melanie@gmail.com.

 

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31 août 2024 6 31 /08 /août /2024 11:11
JO et diversité

Les médias ont très largement couvert les Jeux olympiques de Paris, en mettant l’accent sur leur réussite et sur la communion des Français dans le sport et la diversité. Ils ont largement relayé la darmaninade d’entre les deux tours des législatives sur de prétendus risques de « débordements » en cas de victoire du RN. La focalisation sur les JO a enfin opportunément permis d’occulter la double défaite électorale de Macron et de sa majorité (au nom de la « trêve olympique»).

Dans le même temps les médias ont fait silence sur la façon léonine et sans précédent sous la Ve République dont Macron a bloqué la constitution d’un nouveau gouvernement issu des législatives de juillet et neutralisé la progression du RN. Silence également sur la violation de la séparation des pouvoirs («ministres démissionnaires » siégeant à l’Assemblée nationale).

 

La Kamalamania

Les médias français, une nouvelle fois, se sont mis au service du discours de l’État profond américain en faisant la promotion de Kamala Harris (comme autrefois celle d’Hillary Clinton). Libération du 22 juillet titre ainsi significativement : « Kamala Harris, l’évidence ».

Les médias ont donc opéré un total retournement : après son attentat, Trump passait pour avoir déjà gagné les élections ; il est désormais présenté comme perdant face à K. Harris : magie du discours ! (Aux États-Unis certains dénoncent des sondages « optimistes » en faveur de K. Harris ou le recours à l’IA pour faire croire que ses meetings sont un succès…)

Sur l’attentat proprement dit du 13 juillet contre Trump, les médias ont fait profil bas, voire colporté des analyses biaisées (cf. Le Figaro du 15 juillet : «Donald Trump, victime et adepte de la violence politique »). L’identité de l’auteur de l’attentat n’a pas intéressé nos médias bien longtemps non plus.

 

L’État sauvage

Nos médias ont justifié la violente répression des manifestations anti-immigration en Grande-Bretagne, car c’était bien sûr la faute de l’extrême droite, des réseaux sociaux et des Russes (c’est l’explication « couteau suisse » pour tout désormais), pas de l’immigration.

Aucune comparaison n’a été faite avec la violente répression des Gilets jaunes en France ni sur le fait qu’en Europe, de plus en plus, les États se dressent contre leur propre population.

Rappel : la Grande-Bretagne qui est le pays où la révolution industrielle a commencé ne figure plus désormais parmi les dix premières nations industrielles.

 

Vive la guerre !

Comme toujours, nos médias ont repris le discours otano-kiévien comme vérité d’évangile et vanté les victoires ukrainiennes (cette fois, la constitution d’une prétendue « zone tampon » à Koursk, censée nuire à l’effort de guerre russe), alors qu’en réalité la Russie intensifie son offensive en Ukraine.

Aucun média n’a présenté ces événements comme une dangereuse escalade, avec notamment la décision américaine de fournir à l’Ukraine des missiles capables de frapper la Russie (ce qui était considéré autrefois comme une ligne rouge à ne pas franchir). De même, nos médias n’ont guère relevé la décision américaine d’implanter de nouveau en Europe des missiles nucléaires à courte et moyenne portée, annoncée lors du dernier sommet de l’OTAN : la guerre nucléaire, ce sera donc chez nous !

Discrétion aussi sur le fait que l’agence Fitch a baissé la note de l’Ukraine de CC à C, dernière étape avant la cessation de paiement : les contribuables européens vont donc venir au secours de Zelensky encore une fois, mais quand on aime on ne compte pas…

 

Covid, le retour ?

Toujours avides de catastrophisme (c’est bon pour l’audience coco !), les médias se sont engouffrés dans l’apparition d’un nouveau risque sanitaire : la variole du singe. Bientôt le retour des masques et des passes ?

Une pandémie pourrait-elle opportunément permettre de prendre des mesures d’exception pour influer sur l’élection américaine (identité numérique, vote électronique et risques de fraude) et, bien sûr, se répercuter chez nous ensuite? Par exemple, en cas de nouvelle dissolution en France ?

Non, nos médias ne sont pas complotistes et ne sauraient se poser ce genre de questions…

 

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31 août 2024 6 31 /08 /août /2024 11:03

Extrait d'une interview d'Ariel Sharon en 1982 :

"Même aujourd’hui je me porte volontaire pour faire ce sale travail pour Israël, de tuer autant d’Arabes qu’il est nécessaire, de les déporter, de les expulser, de les brûler, de faire que le monde entier nous haïsse, de tirer le tapis de dessous les pieds des juifs de la diaspora, ce qui les forcera à courir vers nous en pleurant. Même s’il faut faire sauter une ou deux synagogues par-ci par-là, cela m’est égal. Et cela m’est égal aussi si une fois le travail fait, vous me mettez devant un tribunal de Nuremberg puis me jetez en prison à vie. Pendez-moi même, si vous voulez, comme criminel de guerre."

"Et vous pouvez écrire que si l’humanité me couvre d’infamie, cela ne me gêne pas, bien au contraire. Faisons un pari : je ferai tout ce que je pourrai pour expulser les Arabes de là, je ferai tout ce que je pourrai pour accroître l’antisémitisme."


Et pour se souvenir de ce brave type, voici le parcours d’Ariel Sharon, surnommé le "lion", le "bulldozer" ou le « boucher » :

Il entre au Gadna, un mouvement paramilitaire créé avant la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël, le 14 mai 1948. Lors de la guerre israélo-arabe, la même année, le voici promu commandant de détachement dans la brigade 609 d'infanterie de l'armée, dite "brigade Alexandroni", une brigade d’infanterie de l’armée israélienne.

En 1951, on le retrouve officier dans les services secrets. Le voici à la tête de l’Unité 101 de forces spéciales placée sous les ordres directs du Premier ministre israélien David Ben Gourion. Une section efficace… Et surtout sans scrupule. Elle a pour mission de mener des opérations-commando anti-Palestiniens.  Dissoute en janvier 1954, cette unité 101 s’illustrera dans des coups particulièrement tordus. Ainsi, le plus sanglant, aura lieu dans le village cisjordanien de Qibya dans la nuit du 14 au 15 octobre 1953. L’opération Shoshana  fait 70 victimes, principalement des femmes et des enfants, tous morts après le dynamitage de leur maison.  Elle est unanimement réprouvée dans le monde et fait l’objet d’une condamnation du Conseil de sécurité des Nations unies.  Ariel Sharon répondra n’avoir fait qu’obéir aux ordres.

En 1956, il commande la 202ème brigade parachutiste et se distingue dans le Sinaï en s'emparant du col stratégique de Mitla.  Déjà des voix s'élèvent pour dénoncer son style autoritaire de commandement, son côté impulsif, quasi incontrôlable.

Ce qui ne l’empêche pas d’être nommé général de division en 1967, quelques mois avant le début de la guerre des Six jours. Son ambition, c’est de devenir le chef suprême de Tsahal mais il déchante bientôt : le 1er janvier 1972, on lui préfère le général David Elazar.

Après lles champs de bataille, il veut triompher dans l’arène politique.  En 1973, il devient député à la Knesset, le parlement israélien. Ministre de l’Agriculture en 1977, il prend le portefeuille de la Défense en 1982 et jure de "nettoyer" le Liban de la présence des "terroristes palestiniens". Prenant pour prétexte l’assassinat, le 14 septembre, de Bachir Gemayel, élu président du Liban, les troupes de Sharon entrent dans Beyrouth-Ouest le 15 et encerclent les camps de Sabra et Chatila, où survivent des réfugiés palestiniens. La nuit même, la tuerie commence.  Elle va durer trois jours. En Israël, une commission d'enquête  attribue en 1983 la "responsabilité personnelle", mais "indirecte", des massacres à Ariel Sharon, alors ministre de la Défense, et la responsabilité directe à Elie Hobeika, chef des renseignements des Forces libanaises (milice chrétienne). Ariel Sharon est relevé de ses fonctions de ministre de la Défense.

Entre 1990 et 1992, il est ministre de la Construction et de l’Aménagement, ministre de l’Infrastructure nationale en 1996, puis ministre des Affaires étrangères deux ans plus tard, avant de prendre la tête du Likoud en 1999. Le 28 septembre 2000, sa visite sur l’Esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam, provoque de violents affrontements à Jérusalem, faisant plusieurs dizaines de blessés. Cette visite du chef du Likoud est perçue comme une provocation. La deuxième intifada est déclenchée. C’est la spirale sanglante des représailles. Elle durera jusqu’en 2005 et fera plus de 4700 morts. En 2001, c'est la consécration. Sharon devient Premier ministre. L'année suivante, le gouvernement d’Ariel Sharon fait construire un mur entre Israël et la Cisjordanie. En novembre 2005, après avoir démissionné du Likoud, il créé son propre parti, Kadima (en français : "En avant"), de centre-droite. Mais au moment où il est pressenti pour être réélu à la tête de son pays, il est terrassé en décembre 2005 puis janvier 2006 par deux attaques cérébrales. Il rentre dans un coma qui durera huit ans, avant de décéder en 2014 à 85 ans.

 

Les généraux ont une espérance de vie qui dépasse de beaucoup celle des simples citoyens.

 

Sources :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6549

https://information.tv5monde.com/international/la-deuxieme-mort-dariel-sharon-20418

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24 août 2024 6 24 /08 /août /2024 07:53

Dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne ne parvient pas à venir à bout de la résistance, les 2,2 millions d’habitants ont reçu l’ordre de se concentrer sur à peine 10% de la superficie déjà minuscule du territoire, au point que la densité est à présent de plus de 50.000 personnes au kilomètre carré !

Et même dans ces zones mensongèrement qualifiées de « sûres » ils sont bombardés sans relâche par les avions, les hélicoptères et les drones israéliens.

Ici en France, le régime d’Emmanuel Macron, pourtant désavoué dans les urnes, continue de gouverner comme si de rien n’était, y compris dans sa complicité avec les génocidaires, en envoyant cette semaine son ministre des Affaires étrangères faire des courbettes en Israël.

LE SILENCE TUE. Plus que jamais, le peuple palestinien, livré aux barbares par les puissants du monde entier, a besoin de savoir qu’il n’est pas seul, et que nous luttons pour sa survie.

RASSEMBLEMENT CE SAMEDI À PARIS

Alors, soyons nombreux pour le dire et informer la population :

Samedi 24 août à 15h à la Fontaine des Innocents (Métro/RER Châtelet/Les Halles)

 

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24 août 2024 6 24 /08 /août /2024 07:50

«Libre et libertaire sans jamais accepter un clan plutôt qu'un autre», se définissait en 2018 Catherine Ribeiro dans Les Inrockuptibles. Après un passage au cinéma, cette brune aux yeux noirs et à la voix grave démarre sagement sa carrière de chanteuse au milieu des années 60 comme vedette yéyé.

Mais elle refuse de s'y attarder et choisit les chemins parallèles en créant avec Patrice Moullet le groupe Alpes. Elle s'impose alors comme l'héritière de Colette Magny et de Léo Ferré et ses chansons engagées lui valent d'être surnommée la «pasionaria rouge» ou encore «la grande prêtresse de la chanson française».

Née le 22 septembre 1941 à Lyon, fille d'un ouvrier-chaudronnier venu du Portugal, Catherine Ribeiro grandit avec pour seul horizon les hautes cheminées fumantes des industries chimiques de Saint-Fons. Elle fait son baluchon pour monter à Paris où elle prend des cours d'art dramatique qui la mènent au cinéma. On la voit notamment dans Les Carabiniers (1963) de Jean-Luc Godard, au côté de Patrice Moullet, son futur partenaire d'Alpes.

Elle enregistre aussi, entre 1964 et 1966, une quinzaine de titres, créations originales ou reprises de Bob Dylan. Sa voie semble tracée, ses disques se vendent bien. Elle apparaît en avril 1966 en Une de Salut les copains, sur la fameuse «photo du siècle», avec toutes les stars montantes de la chanson.

Mais la jeune femme indocile et tourmentée -elle fera plusieurs tentatives de suicide dont une qui la voit passer Mai 68 à l'hôpital- refuse ce destin. «Je ne veux pas me transformer en cover-girl. La chansonnette de tous les jours ne m'intéresse plus. J'ai gâché beaucoup trop de temps», lâche-t-elle. Elle opte pour l'avant-garde et s'oriente vers des sonorités à mi-chemin entre le psychédélisme et le rock progressif, entre la musique minimaliste et le jazz.

Âme debout, Paix, Le Rat débile et l'Homme des champs, Libertés ?... Elle réalise au total neuf albums avec Alpes. Ses chansons témoignent de ses multiples engagements: pour la Palestine, pour les réfugiés chiliens, contre la guerre au Vietnam, pour l'écologie, contre le président Valéry Giscard d'Estaing...

Jugée trop rebelle et à mille lieues des canons commerciaux, elle est boycottée par les médias. «La beauté insoumise de Catherine et sa colère chevillée à l'âme incommodent le show business», disait Léo Ferré.

Ce qui ne l'empêche de trouver son public, souvent militant comme elle. Elle se produit dans les grandes salles et fait un carton à Bourges ou à la Fête de l'Humanité où elle chante devant 120.000 personnes.

En 1982, elle remplit pendant trois semaines Bobino. C'est l'apogée de sa carrière. Avec un soir un spectateur célèbre, qui se faufile incognito: le tout nouveau président socialiste François Mitterrand.

Si elle revendique fièrement ses engagements, Catherine Ribeiro vit mal d'être résumée à cela. «J'en ai assez qu'on me fasse porter cette seule étiquette rouge», disait-elle en 1980. «Ce n'est pas moi qui me suis marginalisée, on m'a marginalisée! J'irai vers un public plus large si les chaînes de radio et la télévision se décident enfin à me considérer comme une chanteuse à part entière».

Mais on ne la verra désormais plus beaucoup sur scène. Repliée dans les Ardennes dans les années 80, elle épouse le maire socialiste de Sedan, Claude Démoulin. Elle subit en 2020 un AVC et doit être hospitalisée dans une clinique allemande. Ces dernières décennies, elle sortait peu de son silence. Se produisant tout de même au Bataclan et aux Francofolies. Avec toujours la même soif d'engagement: «Jusqu'à mon dernier souffle, je me battrai pour les libertés».

Elle est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi à 82 ans dans une maison de retraite de Martigues.

 

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17 août 2024 6 17 /08 /août /2024 09:59

Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;
Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l'écorcobalisse.
L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C'en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s'emmargine... mais en vain.
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s'étonne, on s'étonne, on s'étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.

 


Henri Michaux (Poèmes)

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17 août 2024 6 17 /08 /août /2024 09:54

La population carcérale en France a progressé de 5,4% sur un an, avec 78 509 personnes incarcérées pour 61 869 places opérationnelles, révèlent nos confrères du Parisien. Des mesures ont pourtant déjà été prises pour tenter de remédier à ce problème, telles que l’interdiction des peines de prison de moins d’un mois, l’aménagement des peines ou encore le développement du travail d’intérêt général. Mais celles-ci s’avèrent insuffisantes.

Parmi les personnes incarcérées, 20.753 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif.

Au total, 95 695 personnes étaient placées sous écrou au 1er juillet, dont 17 186 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.

Il s’agit du dixième mois consécutif de hausse de la population carcérale, qui a progressé de 5,4 % sur un an. Cette situation contraint ainsi 3.526 détenus à dormir sur un matelas posé au sol, contre 2.478 il y a un an, toujours selon Le Parisien.

La densité carcérale globale s’établit à 126,9 % mais dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement et donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, elle atteint 152,3 %.

La densité carcérale atteint ou dépasse même les 200 % dans 19 établissements ou quartiers.

 

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