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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 09:50

Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais pro-palestinien, est le plus vieux prisonnier politique d’Europe.

En 1987, alors que Paris vient d’être le théâtre d’attentats particulièrement meurtriers et que l’État français adopte ses premières mesures antiterroristes, il est le premier à être jugé par une Cour d’Assises spéciale antiterroriste, sans jurés populaires, dans un contexte tendu. Il sera condamné à perpétuité pour complicité d’ assassinats.

Depuis, ce dossier hautement politique s’est enlisé : ingérences américaines, pressions politiques… Bien que libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame actuellement à Lannemezan, près de Toulouse, sa quarantième année de prison. Il est désormais âgé de 72 ans.

 

 

 

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 09:24

Après trois ans de procédures judiciaires, le couperet de la justice britannique est tombé le 6 juin 2023. L’appel déposé par Julian Assange auprès de la Haute Cour de justice a été rejeté par un juge, le mal-nommé Justice Swift, qui a pris cette décision seul par un simple document de trois pages.

Sa femme, Stella Assange, alertait une nouvelle fois dans L’Humanité : «Il est extraordinaire que la Haute Cour refuse d’entendre un appel concernant une affaire qui a des implications aussi fondamentales pour la liberté de la presse dans le monde».

Depuis quatre ans, le fondateur de WikiLeaks est incarcéré à Londres dans une prison de haute sécurité de Belmarsh. Le journaliste australien est poursuivi par les États-Unis, pour avoir révélé des documents classifiés en 2010 qui portait sur les crimes commis par les armées américaine et britannique en Irak et en Afghanistan. Julian Assange encourt «la perpétuité dans une prison de haute sécurité pour avoir publié des informations véridiques révélant des crimes de guerre commis par le gouvernement américain», précisait Stella Assange.

Pour Reporters sans frontières, il s’agit de «mettre un terme à cet acharnement contre Julian Assange, il est temps d’agir pour protéger le journalisme et la liberté de la presse». L’association rappelle que le journaliste serait «le premier éditeur à être poursuivi en vertu de la loi sur l’espionnage», laquelle écarte toute notion d’intérêt public et lui fait encourir une peine de… 175 années de prison.

Mais l’arbitraire reste de mise dans les procédures envers Julian Assange, qui, si son dernier appel auprès de la justice britannique devait échouer, devrait alors se tourner vers la Cour européenne des droits de l’Homme, «la seule chose qui se dresse entre Julian Assange et la réclusion à perpétuité aux États-Unis», indique sa femme Stella. Plus que jamais, la mobilisation est nécessaire.

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 11:09

Plus que jamais, le deux poids deux mesures semble régir l’application du droit à l’échelle internationale. Vladimir Poutine s’est vu, comme chacun sait, accusé en mars 2023 du « crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et du crime de guerre de transfert illégal de population (enfants) » et ce, de « certaines zones occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie ». À lire les commentaires publiés dans les médias occidentaux, il s’agirait là d’une « exaction de type génocidaire », et le mandat d’arrêt délivré contre « le maître du Kremlin » par la Cour pénale internationale serait amplement justifié. On ne s’arrêtera pas toutefois sur le bien-fondé plus que douteux de ces accusations, d’autant qu’elles font bon marché des milliers de morts civils victimes des bombardements de la population russophone du Donbass par l’armée de Kiev depuis le coup d’État de Maïdan, en 2014.

Ce qui plutôt devrait attirer l’attention, c’est l’impunité dont jouissent les dirigeants d’Israël de la part d’une instance judiciaire censée mener des enquêtes, engager des poursuites et juger les personnes accusées d’avoir commis les crimes les plus graves qui touchent, au moins sur le plan éthique, l’ensemble de l’humanité.

Qu’il s’agisse du crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ou du crime d’agression, l’État sioniste coche toutes les cases.

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 11:03

Les transports en commun transportent les gens « en commun », c’est-à-dire ensemble et je n’ai pas envie d’être transporté en commun avec un certain nombre de crétins qui grouillent sur cette planète.

D’abord je ne les connais pas et je n’éprouve pas vraiment le besoin de les connaître. La plupart sont des vieux dégoûtants ou des jeunes trous du cul, et quand il y a des jolies femmes, on n’est jamais sûr qu’elles le soient complètement, jolies, car il est rare qu’on les voie entièrement. Certaines sont même carrément assises et l’on ne peut pas forcément deviner l’aspect qu’elles présenteraient si on les voyait debout, en état de marche.

Quant à leur foutre un bon vieux coup de pied dans les flancs pour les faire lever, c’est des coups à s’attirer des ennuis.

Et puis, je parle toujours des jolies femmes, en outre, elles sont très souvent accompagnées de tristes connards qui n’ont rien à foutre en la compagnie d’un type comme moi, et qui gênent toute velléité de me livrer à des rapprochements plus intimes.

Voilà pourquoi, notamment, je n’aime pas les transports en commun !

Et j’ai évité de parler des odeurs, des crachats, des kapos qui vérifient les tickets, des toilettes déshonorantes par leur étroitesse, de l’invraisemblable mauvaise qualité des produits alimentaires en vente dans ces lieux roulants !…

Sans compter que le nommé Gayssot, actuel (1) ministre de ce mode de locomotion, est le plus bête, le plus borné, le plus invraisemblablement minable de tous les minables ministres que j’aie pu apercevoir, par inadvertance, à la télé !

 

(1) Ah ! comme le temps passe ! et dire que je suis sympathisant communiste ! Quel abruti, ce mec !

 

Rolland HENAULT (« Pourquoi je », Editions de l’impossible 2009)

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 10:44

Les éditions Delga ont publié un livre d’Antoine VATAN : « La situation de la classe laborieuse en France ».

Il s’agit pour nous d’un livre majeur tant pour éclairer de façon scientifique la situation des travailleurs en France que pour la remarquable maîtrise par l’auteur des concepts de la critique de l’économie politique, donc du matérialisme historique.

Nous avons écrit travailleurs pour laisser le lecteur découvrir qu’il s’agit en réalité de prolétaires. S’appuyant sur la définition exacte du terme : celui qui n’ayant que ses bras et/ou sa tête pour toute richesse doit se vendre – vendre sa force de travail-  contre un salaire.

Et Antoine Vatan élargit encore le champ du prolétariat en montrant d’une part la baisse du nombre de travailleurs indépendants et d’autre part que ce travailleur est en réalité dépendant, insérer dans les mailles des monopoles, du capital et que de plus, les ‘indépendants’ sont en réalité soumis à une exploitation encore plus féroce, forcés d’avancer le capital constant (leur scooter ou leur voiture par exemple) nécessaire à leur activité.

Si ce rappel est l’essentiel, il y a dans ce livre beaucoup plus. Ce que montre Antoine Vatan, c’est qu’au delà d’une très mince couche de cadres très supérieurs ou dirigeants dont la seule fonction est de contrôler le travail des autres, qu’Antoine Vatan appelle fort justement les ‘Kapos,’ et qui vivent de la plus-value de ceux qu’ils oppriment, il y a une sorte de communauté de destin salarial entre tous les prolétaires du plus humble employé ou ouvrier non qualifié jusqu’à l’ingénieur ou cadre. Cette relative solidarité, Antoine Vatan la démontre en utilisant de façon pertinente les statistiques disponibles montrant que pour toutes les couches de salariés, il y a eu baisse du niveau de vie et donc paupérisation et que cette baisse a touché plus  particulièrement les salaires les plus élevés – le 9ème  décile – entre 1980 et 2017.

Poussant jusqu’au bout les analyses, Antoine Vatan dresse un tableau très réaliste et qui surprendra bien des lecteurs, de la situation du prolétariat en France sans omettre aucune des contradictions qu’il peut bien évidemment y avoir entre un cadre et un salarié non-qualifié.

Mais il y a plus encore. Antoine Vatan montre qu’il faut faire une différence entre lutte (des classes) opposant les prolétaires aux capitalistes et concurrence entre salariés, concurrence organisée par le capital pour contrecarrer la baisse du taux de profit, dynamique majeur du développement capitaliste, par la hausse du taux d’exploitation *. C’est un point des plus importants dans ce livre que la relation clairement exposée entre la situation faite aux prolétaires et la nécessité d’augmenter toujours plus le taux d’exploitation. La baisse du taux de profit et la volonté des capitalistes de la combattre est à la racine des évolutions sociales.

C’est encore démontré en analysant ce que l’auteur appelle les formes détournées de l’exploitation, hors de la sphère de la production, notamment à travers le système du crédit qui permet à la classe capitaliste de reprendre une partie des salaires – le capital variable – versés aux prolétaires.

C’est un autre mérite du livre que de caractériser par une analyse minutieuse le système économique français comme un impérialisme, ce qui est profondément juste.

La distinction que fait l’auteur entre Etat et appareil administratif d’Etat, distinction que nous laisserons le lecteur découvrir est aussi un point d’appui politique pour les luttes de classes.

Ce livre, qui nous apprend à débusquer derrière chaque geste de la vie sociale quotidienne l’omniprésente exploitation, quelle qu’en soit la forme, fera date tant pour la compréhension de la société française que pour le matérialisme historique à l’œuvre.

 

* Le taux d'exploitation est une grandeur utilisée dans l'économie marxiste pour "quantifier" (de façon simplifiée) l'exploitation du travail par le patronat. Exemple : vous êtes payé pour 7 heures de travail et vous en faites 8 sans gratification supplémentaire.

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 10:36

En attendant les JO 2024, les brillants esprits de l’Hôtel de ville turbinent à plein régime, à en juger par le nouveau « look » de la place de la Concorde. Le résultat se situe un peu entre musée de l’horreur et fête à neuneu. D’où ce message posté sur X par Jérôme Godefroy, ancien animateur radio se définissant aujourd’hui comme « boomer perplexe » : « La place de la Concorde est classée monument historique depuis 1937. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il faut déposer un dossier auprès des architectes des Bâtiments de France pour changer une espagnolette à une fenêtre de l’hôtel de Crillon. »

Pas pour la mairie de Paris. Résultat ? Un amoncellement d’installations sportives où le laid le dispute au grotesque. Et notre homme d’ajouter : « Mais la mairie de Paris, en toute impunité, se vante de transformer régulièrement ce lieu hautement emblématique de l’Histoire de France en cour de récréation. Dernier avatar de cet avilissement : le "Concorde Park" (admirez le franglais) installé pour deux mois. »

Voilà qui devrait nous donner un avant-goût de ce qui nous attend pour les JO de 2024. Car là devraient se tenir les épreuves des nouvelles disciplines olympiques : « skateboard (street et park), BMX freestyle, basket 3X3 et breaking ». Je traduis pour les vieux : le skateboard (planche à roulettes), le BMX (bicyclette à acrobaties), le basket 3X3 (basket de rue) et le breaking (danse façon rap à cabrioles). Mais à ce compte-là, ne faudrait-il pas intégrer la danse classique aux JO, danseurs et danseuses étoiles sont eux aussi des athlètes confirmés ?

C’est peut-être moins dans l’air du temps, comme l’a confirmé Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des festivités : « Paris 2024 veut mettre en valeur cette culture des sports urbains, s’adressant à des publics jeunes qui consomment le sport différemment. »

Ils le consommeront de loin, en tout cas. Parce qu’avec des tarifs moyens de 699 euros la nuit, soit 314 % d’augmentation, les prix des hôtels flambent à Paris.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 11:00

Si l’armée subit des pertes relativement faibles tout en infligeant d’énormes pertes civiles palestiniennes, cela suggère qu’Israël est sur la bonne voie pour atteindre son objectif clair d’éliminer le Hamas, mais aussi ses objectifs tacites : conquérir Gaza, nettoyer ethniquement ses 2,3 millions d’habitants et reconstruire le bloc de colonies de Gush Katif.

Mais si l’armée d’occupation subit effectivement d’énormes pertes, cela suggère que les dirigeants militaires et politiques israéliens pourraient devoir mettre fin prématurément à leur campagne génocidaire, tout en invoquant comme prétexte la pression extérieure exagérée de la Maison Blanche.


L’armée israélienne a affirmé le 17 décembre que 121 soldats avaient été tués depuis le début de sa campagne terrestre retardée le 27 octobre, lorsque les chars et l’infanterie ont commencé à pénétrer dans les villes et les camps de réfugiés de Gaza.

Mais déterminer le nombre réel de victimes parmi les soldats israéliens a toujours été notoirement difficile, car l’armée israélienne fait de grands efforts pour dissimuler ses pertes au combat. Une bataille récente entre le Hamas et la fameuse Brigade Golani d’Israël illustre ce secret.

« Nous nous dirigeons vers l’endroit le plus difficile et le plus profond avec un grand nombre de combattants ennemis », s’est vanté le lieutenant-colonel israélien Tomer Grinberg, commandant du 13e bataillon de la brigade Golani, peu avant de diriger ses troupes dans une opération terrestre dans la légendaire Shujaiyya. (qui signifie à juste titre « courageux ») dans le nord de Gaza. Il a ensuite ajouté : « Je vous promets une victoire éclatante. »

Mais Grinberg est désormais mort.

Il y a de fortes raisons de croire que le nombre de soldats tués aux côtés de Grinberg à Shujaiyya est bien supérieur aux neuf annoncés par l’armée. Miri Eisin, experte en sécurité et colonel israélien à la retraite, a déclaré à CNN que l’attaque du 12 décembre avait été particulièrement douloureuse car un grand nombre de morts étaient des officiers de haut rang. Cela a amené un ancien soldat américain à demander sur X si Israël cachait le nombre réel de soldats tués dans l’embuscade : « Où sont tous les soldats, les caporaux et les simples soldats ? »

Bien qu’elle prétende être « la seule démocratie du Moyen-Orient », Tel Aviv maintient un contrôle strict sur les informations liées aux pertes militaires grâce au recours à la censure militaire, contrôlant ce que la presse peut publier sur les questions de sécurité nationale, y compris les blessures et les décès de soldats. « Le bilan des morts provient toujours d’une seule source, et personne ne le remet en question », a rapporté Hassan Abdo, correspondant de The Cradle en Palestine, plus tôt cette année.

Abdo attribue cela à la préservation de l’image du soldat israélien invincible « qui ne devient pas la victime d’un adversaire faible et primitif ». Il s’agit de « l’un des principaux piliers du projet sioniste basé sur la tripartite : sécurité, immigration et installation », a-t-il ajouté.

Comme l’a noté The Cradle, même avant le déclenchement de la guerre le 7 octobre, les soldats israéliens avaient une étrange tendance à mourir dans des « accidents » pendant les périodes de conflit intense avec la résistance palestinienne, notamment dans des accidents de voiture, des accidents d’avion, des suicides, des fuites de gaz, et même tomber des balcons.

Mais cette image invincible a été brisée avec l’opération Déluge d’Al-Aqsa, lorsque le Hamas et d’autres groupes de résistance palestiniens ont quitté la bande de Gaza pour attaquer les bases militaires israéliennes et les colonies (kiboutzim) qui imposent un siège brutal depuis 17 ans sur cette petite et pauvre enclave. Lors du Déluge d’Al-Aqsa, le Hamas a tué 41 soldats du seul bataillon Golani de Grinberg, dans les bases militaires de Re’im et de Nahal Oz.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 10:53

Elle n’avait pas encore pris la parole depuis la diffusion du «Complément d’enquête» consacré à Gérard Depardieu. Carole Bouquet a tourné plusieurs films avec lui, notamment Buffet froid et Trop belle pour toi de Bertrand Blier. Entre 1996 et 2005 elle a également formé un couple avec l’acteur.

Le magazine d’investigation de France 2 « Complément d’enquête » a ajouté à son documentaire des images de Gérard Depardieu tenant des propos obscènes à l’égard de plusieurs femmes. «Les femmes adorent faire du cheval. Elles ont la chatte qui frotte sur le pommeau de la selle. C’est des grosses salopes ça», a-t-il déclaré dans des extraits issus de rush d'un film tourné par Yann Moix en Corée du Nord, mais jamais diffusé. Ce dernier a dénoncé l'utilisation sans son accord de ces images par «Complément d'enquête».

Une phrase a particulièrement choqué les téléspectateurs, celle qui serait adressée à une petite fille de 10 ans en train de faire aussi de l’équitation : «Si jamais il galope, elle jouit». Un montage de sons et d’images remis en doute par les soutiens de l’acteur.

« Je n’ai aucune tendresse possible pour quelqu’un qui se révélerait être un monstre. Mais ce n’est pas le cas de Gérard. Il y a un tribunal médiatique qui s’est mis en place. La ministre de la Culture se permet de dire qu’il fait honte à la France... Comment les juges peuvent-ils ensuite calmement, sans être influencés, pouvoir prendre des décisions ? Ils sont en ce moment surchargés d’informations contradictoires, et même en général à charge contre Gérard. Ça vient de ce, entre autres, “Complément d’enquête” qui est une émission absolument dégueulasse, abominable», assure-t-elle.

« Gérard est capable d’être grossier, il est capable d’avoir un humour extraordinaire et quelques fois limite, mais par contre il est incapable de faire du mal à une femme. Je le connais depuis 46 ans, j’ai vécu 10 ans avec lui. Je sais qui est Gérard avec ou sans alcool. Je connais les démons de Gérard. Alors laissons la justice décider si oui ou non, il a violé une femme. Moi je suis certaine que la justice décidera que c’est faux et arrêtons cet emballement, cette délectation qu’ont les médias en ce moment autour de Gérard Depardieu», poursuit l’actrice.

Carole Bouquet rejoint la thèse d’un montage mensonger de la part de «Complément d’enquête». «Je pensais que c’était une émission vachement bien, mais en fait c’est une émission de merde. Ils ont fait un montage. Ce sont des propos qui sont effectivement graveleux, pas franchement à sa gloire, mais il le fait depuis toujours. Ce n’est pas un crime», affirme Carole Bouquet qui confie «avoir peur pour lui alors que c’est quelqu’un de solide». «Il ne doit pas être jugé à l’avance», ajoute-t-elle.


Depuis l’intervention de Carole Bouquet, France 2 a mandaté un huissier qui est venu vérifier les rush. On aurait préféré un psychiatre. Il nous aurait peut-être expliqué pourquoi cet acharnement contre un mec qui raconte des blagues salaces. On filmerait les fins de banquets dans nos chefs-lieux de cantons ou les partouzes chez nos amis les riches, on en entendrait d’autres.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 10:51

La sentence est plus lourde qu'en première instance. A l'issue du procès en appel du scandale sanitaire du Mediator, mercredi 20 décembre, les laboratoires Servier ont été condamnés à une amende de plus de 9 millions d'euros pour "tromperie aggravée" et "homicides et blessures involontaires".

Le groupe pharmaceutique, qui produisait cet antidiabétique également prescrit comme coupe-faim, accusé d'avoir provoqué de graves lésions cardiovasculaires, a également été reconnu coupable d'escroquerie, délit pour lequel il avait été relaxé en première instance. A ce titre, il devra rembourser plus de 415 millions d'euros aux caisses d'assurance-maladie et aux mutuelles, au titre du préjudice financier, plus d'un million d'euros au titre du préjudice de désorganisation et plus de 5 millions d'euros en frais de procédure.

Le groupe Servier, qui a donc été reconnu coupable de tous les délits qui lui étaient reprochés, a immédiatement annoncé son intention de se pourvoir en cassation, selon le journaliste de Franceinfo présent à l'audience. Lors de la présentation en détail du jugement, le président de la cour, Olivier Géron, a souligné que le laboratoire avait "privilégié son intérêt financier sur l'intérêt des patients".

La seule personne physique prévenue à l'audience en appel, qui s'est déroulée de janvier à juin, était Jean-Philippe Seta, l'ex-bras droit du tout-puissant fondateur du groupe Jacques Servier, ce dernier étant mort en 2014. Il a été condamné à 4 ans d'emprisonnement, dont un an ferme, et à des amendes d'un total de près de 90 000 euros.

La pneumologue brestoise Irène Frachon, qui dénonçait cette escroquerie depuis 16 ans, n'a pas caché pas sa satisfaction. "On a eu un magnifique jugement. On a entendu des mots très forts d'une grande humanité. Les condamnations et les punitions sont exemplaires", a-t-elle déclaré.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 10:49

Quelques jours seulement après avoir été nommée ministre par intérim de la Santé, Agnès Firmin Le Bodo voit déjà son mandat entaché. Cette dernière a en effet confirmé vendredi 22 décembre faire l’objet d’une enquête liée à son métier de pharmacienne, après un article de Mediapart indiquant qu'elle avait reçu pour 20.000 euros de cadeaux de la part des laboratoires Urgo. «Dans le cadre de ma fonction de pharmacien, une enquête est en cours. Permettez-moi de réserver les échanges que je devrais avoir avec les autorités compétentes», a déclaré Agnès Firmin Le Bodo à France Bleu Normandie, sans vouloir en dire plus sur le sujet.

Pharmacienne de profession, Agnès Firmin Le Bodo, qui dirige une officine au Havre (Seine-Maritime), «est soupçonnée de s'être fait livrer à 21 reprises, de 2015 à 2020, des produits de luxe - des montres, bouteilles de vin et magnums de champagne, coffrets pour des week-ends... - pour un montant total évalué à 20.000 euros, de la part des laboratoires Urgo», détaillait Mediapart.

«Urgo cherchait ainsi à fidéliser les pharmaciens et à augmenter leurs marges commerciales», poursuit le média. En janvier 2023, les laboratoires Urgo ont été condamnés à une amende de 1.125.000 euros, dont 625.000 avec sursis, pour avoir offert des cadeaux à des pharmaciens, en contrepartie de l'abandon de remises commerciales, une pratique strictement interdite.

Agnès Firmin Le Bodo, jusqu'alors ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé, a été nommée mercredi ministre de la Santé par intérim après la démission d'Aurélien Rousseau pour désaccord sur la loi immigration.

 

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