Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 09:10

Lorsque l’incendie de Notre-Dame a débuté, le 15 avril 2019 au soir, tous les médias français et beaucoup d’étrangers, se sont tournés vers la cathédrale en feu. De nombreuses télévisions étrangères ont débuté leur journal par cette nouvelle, mais pas France2.

La chaîne publique avait prévu de le consacrer au discours annoncé du président Macron concluant le « Grand débat national ». La rédaction, complétement sonnée par l’émoi provoqué par ce drame imprévu, y consacra son journal, non sans avoir au préalable regretté que le président reporte son discours sine die ; un discours à ses yeux beaucoup plus important.

La froideur de la plupart des journalistes et la stupidité des commentaires à chaud des politiques ont soudainement montré le gouffre béant qui sépare leur univers mental de celui des Français. Pour la classe dirigeante, la beauté de Notre-Dame ne saurait faire oublier que c’est un monument de la superstition chrétienne. Au contraire, pour le public, c’est le lieu où les Français se réunissent en tant que peuple pour se recueillir ou rendre grâce à Dieu.

En termes de communication, il y aura probablement un avant et un après cet incendie : une majorité de Français a été sidérée par ce sinistre, et révoltée par l’indifférence arrogante de sa classe dirigeante.

Immédiatement, le président de la République, Emmanuel Macron décidait non pas de reconstruire Notre-Dame, mais de réaliser un projet difficile qui attendait dans des tiroirs depuis deux ans et demi.

En décembre 2015, une mission avait été commanditée par le président de la République de l’époque, François Hollande, et la maire de Paris, Anne Hidalgo. Elle dura une année entière alors qu’Emmanuel Macron était ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique.

De nombreuses personnalités y ont participé, dont Audrey Azoulay, alors ministre de la Culture et aujourd’hui directrice de l’Unesco [1], ou le préfet Patrick Strzoda, alors directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et aujourd’hui d’Emmanuel Macron.

Elle était dirigée par le président du Centre des monuments nationaux, Philippe Bélaval, et l’architecte Dominique Perrault.

Constatant que l’île de la Cité est, depuis son remodelage par le Baron Haussmann au XIXème siècle, un complexe administratif fermé au public, hébergeant la Sainte-Chapelle et la cathédrale Notre-Dame de Paris, la mission proposa de la transformer en une « île-monument ». L’opportunité en est fournie par le déménagement du Palais de Justice, la réorganisation de la Préfecture de Police et de l’hôpital de l’Hôtel Dieu. Il sera en effet possible de tout réorganiser.

La mission a ainsi listé 35 chantiers coordonnés, dont la création de voies de circulation souterraines et la mise sous verrière de nombreuses cours intérieures, pour faire de l’île la promenade obligée de 14 millions de touristes annuels et, éventuellement, des Français.

Lire l'intégralité

Partager cet article
Repost0
4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 09:04

Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, treize États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la République fédérale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards médiatiques destinés à aligner l’opinion des populations occidentales sur celle des états-majors. Les Serbes commettent un « génocide », « jouent au football avec des têtes coupées, dépècent des cadavres, arrachent les fœtus des femmes enceintes tuées et les font griller », prétendit le ministre de la défense allemand, le social-démocrate Rudolf Scharping, dont les propos furent repris par les médias ; ils ont tué « de 100 000 à 500 000 personnes » (TF1, 20 avril 1999), incinéré leurs victimes dans des « fourneaux, du genre de ceux utilisés à Auschwitz » (The Daily Mirror, 7 juillet). Une à une, ces fausses informations seront taillées en pièces — mais après la fin du conflit —, notamment par l’enquête du journaliste américain Daniel Pearl (The Wall Street Journal, 31 décembre 1999). Tout comme se dégonflera l’une des plus retentissantes manipulations de la fin du XXe siècle : le plan Potkova (« fer à cheval »), un document censé prouver que les Serbes avaient programmé l’« épuration ethnique » du Kosovo. Sa diffusion par l’Allemagne, en avril 1999, servit de prétexte à l’intensification des bombardements. Loin d’être des internautes paranoïaques, les principaux désinformateurs furent les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse les plus respectés (1).

Parmi eux, Le Monde, un quotidien dont les prises de position éditoriales servent alors de référence au reste de la galaxie médiatique française. Sa rédaction, dirigée par Edwy Plenel, admet avoir « fait le choix de l’intervention (2)  ».

Or ce plan est un faux : il n’émane pas des autorités serbes, mais a été fabriqué à partir d’éléments compilés par les services secrets bulgares, puis transmis aux Allemands par ce pays, qui fait alors du zèle pour rentrer dans l’OTAN. Le pot aux roses sera révélé le 10 janvier 2000 par l’hebdomadaire Der Spiegel et confirmé douze ans plus tard par l’ancienne ministre des affaires étrangères bulgare. A posteriori, le document aurait dû inspirer d’autant plus de méfiance que « fer à cheval » se dit potkovica en serbe, et non potkova, ainsi que le remarqua dès le 15 avril 1999 le député allemand Gregor Gysi devant le Bundestag.

Lire l’intégralité

(1) Cf. Serge Halimi, Henri Maler, Mathias Reymond et Dominique Vidal, L’opinion, ça se travaille… Les médias, les « guerres justes » et les « justes causes », Agone, Marseille, 2014.

(2) Pierre Georges, directeur adjoint de la rédaction du Monde, entretien accordé à Marianne, Paris, 12 avril 1999.

 

Partager cet article
Repost0
4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 08:53

En pleine conférence de presse, le Président de la république l’a affirmé : plus de fermeture d’hôpital. Or, patatras, 20 Minutes nous apprend que Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes) va voir son hôpital fermer (bien entendu “provisoirement”…) par manque d’infirmier. Or, la vallée était déjà en situation de désert médical. Situé à 60 km de Nice, le village ne compte plus qu’un médecin.

Les patients sont contraints de se rendre dans un établissement de Nice, à 1h30 de voiture. “On est dans un cercle vicieux : le recrutement est délicat dans la mesure où les gens ne veulent pas travailler dans un établissement qui se casse la figure. Et la situation ne s’améliorera pas tant que de nouveaux soignants et de jeunes médecins ne s’installeront pas”.

Alors, Monsieur le Président ?

Source

Partager cet article
Repost0
4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 08:51

La toxicité avérée du glyphosate est enfin reconnue par la Justice américaine, qui a indemnisé le préjudice de Dewayne « Lee » Johnson, en condamnant Monsanto à lui verser 289 millions de dollars, réduits à 78,5 millions de dollars en appel. Plus récemment, le cas d’Edwin Hardeman y a été tranché de façon similaire…

La bataille a fait rage, au Parlement européen, pour éviter l’interdiction du produit sous l’impulsion tant des lobbyistes de la chimie agricole que des groupes et syndicats du productivisme. Au premier rang, la France, qui dispute avec succès, depuis des années, aux Pays-Bas le titre de champion du monde d’utilisation de pesticide par tête d’habitant. On brigue les titres qu’on peut…

Les Pays-Bas ont perdu 75 % de leur biodiversité, la France 25 % (seulement). Il y a encore une marge de tolérance pour les empoisonneurs et surtout pour l’acceptation de rapports fallacieux – rédigés par ces « experts » au profil parfois improbable – présentés aux décideurs, notamment au Parlement européen : « Monsanto savait et ils ont caché la vérité au monde », a affirmé, mercredi 20 mars, Éric Andrieu, député européen PS et président de la commission d’investigation « Pesticides ». Le rapport présenté à Bruxelles était un copier/coller de l’habillage établi par Monsanto…

C’est, aujourd’hui, Bayer qui va payer les pots cassés et les indemnités des condamnations qui vont se multiplier tant aux USA qu’en Europe : cela va se chiffrer en milliards.

Un malheur n’arrivant jamais seul, c’est maintenant en France que la première condamnation a été prononcée, le 11 avril dernier, à Lyon, contre Monsanto, après procédure fleuve, au bénéfice de l’agriculteur Paul François ; les indemnités restent à fixer.

Plusieurs pays (dont le Vietnam, où l’agent orange de Monsanto n’avait pas laissé que de bons souvenirs) viennent d’interdire le glyphosate. Le 15 avril, la CDC’s Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR) a présenté une étude confirmant la toxicité du glyphosate, déjà classé « cancérigène probable » par l’OMS.

Source

Partager cet article
Repost0
27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 09:17

 

 Librairie Publico & Mots et Musique présentent :


Concert : Samedi 11 mai à 17h00
à la Libraire PUBLICO,
145 rue Amelot PARIS 11e

M° République, Oberkampf, Filles du Calvaire

 (1ère partie : Marcel Eglin et Françoise Vincent)

Spectacle sonorisé dans l’arrière-salle de la librairie. Accompagnement : Jérémie Tepper, Christophe Garreau. Prix d’entrée selon ses moyens.

tel : 01 43 84 70 04 – 01 48 05 34 08

 

 

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 09:15

À Tours, ce 25 avril, les secrétaires d’État Marlène Schiappa et Laurent Nuñez inaugurent un dispositif d'accueil pour les femmes victimes de violences. Néanmoins, selon un journaliste de Ouest-France, une majorité des CRS devant les protéger lors du déplacement seraient en arrêt maladie.

Alors que la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, ainsi que le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, sont à Tours ce jeudi 25 avril pour l'inauguration d'une structure d'accueil de femmes victimes de violences, un message est apparu sur Twitter concernant le dispositif assurant la protection des politiciens.

Selon le journaliste de Ouest-France Jean-François Martin, «il y aurait une cascade d'arrêts maladie chez les CRS qui devaient assurer le déplacement de Marlène Schiappa et Laurent Nuñez à Tours».

« Selon nos informations, le déplacement de Laurent Nuñez et Marlène Schiappa à Tours risque d'être sacrément perturbé. 48 des 61 CRS de la CRS 51 qui devaient assurer la sécurité des secrétaires d'État seraient en arrêt maladie ».

Source

Partager cet article
Repost0
27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 09:10

« La venue d’Alain Finkielkraut à Sciences Po provoque des remous parmi les étudiants », titre 20 Minutes. « Une conférence d’Alain Finkielkraut à Sciences Po fait polémique », annonce actu.orange.fr. Traduisons-les : une petite minorité de militants activistes d’ultra-gauche faisant la pluie et le beau temps à Sciences Po, comme à peu près dans toutes les universités de France d’ailleurs, a voulu par la force empêcher la tenue d’une conférence d’Alain Finkielkraut.

S’en est suivi un jeu du chat et de la souris – Marianne parle de « chasse à l’homme » – dans les rues de Paris, conclu par une entrée sous escorte policière, indigne et humiliante pour le philosophe académicien de bientôt 70 ans.

Les arguments de ces activistes autoproclamés « antiracistes » se résument à quelques invectives fourre-tout éculées : sexiste, raciste, xénophobe. Comme démonstration du talent rhétorique de Sciences Po, cela se pose là. Le moins que l’on puisse dire est que l’institution ne se couvre pas de gloire.

La vérité est que cet accueil détestable n’est pas réservé à Alain Finkielkraut. L’ultra-gauche, à la faveur des réseaux sociaux, se déplace en meute à chaque fois que la conférence d’un intervenant étiqueté d’extrême droite, réac ou bien simplement conservateur est annoncée. Faute de pêche au gros, le menu fretin fera l’affaire. Si le public ne connaît pas le conférencier, un tract insultant, avec toujours les mêmes mots clés – sexiste, raciste, xénophobe, on l’a dit, et puis parfois homophobe et islamophobe en fonction des circonstances -, se charge de le mettre au parfum.

Volée de moineaux agressifs comme dans le film d’Hitchcock, se rassemblant, sur injonction des réseaux sociaux, de ville en ville, ils investissent les lieux et éructent leur haine, accueillant par une haie de propos orduriers et de crachats un public qui n’en peut mais et avance en vitesse, dos courbé, sous les quolibets, jetant un regard apeuré sur le car de police (qui n’a sans doute pas que cela à faire…) garé un peu plus loin, espérant qu’en cas de pépin, celui-ci interviendra. Un homme des RG est là, les mains dans les poches, qui rassure les organisateurs et promet que cela ne devrait pas dégénérer. Le conférencier arrive enfin par une porte dérobée, encadré de flics, avec en bruit de fond les vociférations, comme s’il était un assassin, un bandit de grand chemin. A-t-il mérité ça ?

Source

Partager cet article
Repost0
27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 09:02

Après Cuba, l’Iran : Donald Trump poursuit son forcing – sa fuite en avant ? – diplomatique. En effet, fort du concept « d’extraterritorialité du droit américain » permettant de sanctionner financièrement les entreprises étrangères contrevenant aux consignes de la Maison-Blanche, celles qui, après le 2 mai prochain, continueront d’acheter du pétrole à Téhéran risquent de se trouver dans le collimateur de Washington.

Parmi les principaux pays se fournissant en Iran : l’Italie, la Grèce, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan. Mais surtout l’Inde, la Turquie et la Chine. Si Séoul, l’allié fidèle, proteste timidement, se contentant d’assurer qu’il fera « tout son possible » pour quémander une « exemption » américaine, Ankara, par la voix du ministre des Affaires étrangères turc, Mevlüt Çavuşoğlu, fait preuve de moins de retenue : « Nous n’accepterons pas de sanctions unilatérales et de contraintes sur la manière dont nous gérons nos relations avec nos voisins. » À Pékin, le son de cloche est globalement le même, la Chine considérant que « sa coopération ouverte, transparente, raisonnable et légitime avec l’Iran devait être respectée ». Quant à Téhéran, la réponse est cinglante : « Ces sanctions en question sont illégales dans leur principe même. »

La justification de cette véritable violation du droit international ? Elle est donnée par Mike Pompeo, patron de la diplomatie américaine : « Le but de l’opération reste simple. Priver le régime des fonds qu’il utilise pour déstabiliser le Proche-Orient depuis quarante ans et pousser l’Iran à se comporter comme un pays normal. »

Voilà qui appelle au moins quelques remarques. Qui a déclenché deux guerres en Irak ? Qui a appuyé les troubles en Libye et en Syrie, lesquels ont conduit aux guerres civiles qu’on sait ? Qui a financé l’État islamique ? L’Iran ? Pas exactement. En revanche, les USA et l’Arabie saoudite sûrement un peu plus : les uns pour déclarer les guerres et l’autre pour financer le terrorisme islamiste. Deux « pays normaux », dira-t-on, pour reprendre la vulgate états-unienne…

Source

Partager cet article
Repost0
20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 09:46

 

 Librairie Publico & Mots et Musique présentent :


Concert : Samedi 11 mai à 17h00
à la Libraire PUBLICO,
145 rue Amelot PARIS 11e

M° République, Oberkampf, Filles du Calvaire

 (1ère partie : Marcel Eglin et Françoise Vincent)

Spectacle sonorisé dans l’arrière-salle de la librairie. Accompagnement : Jérémie Tepper, Christophe Garreau. Prix d’entrée selon ses moyens.

tel : 01 43 84 70 04 – 01 48 05 34 08

 

 

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 09:31

Ce que l’ occupant allemand n'avait pas osé faire, lui l'a fait.
Le nabot-despote s'est avancé loin devant Sarkozy et Hollande dans l'ignominie.
Ses deux glorieux prédécesseurs avaient seulement ouvert la voie.

Et qu'est-ce qu'il veut nous dire, le cocaïnomane-président ?
Juste ceci : "Voyez, bande de connards, moi aussi je peux foutre la merde, et vos petits feux de joie sur les ronds-points, à côté, c'est de la rigolade !"

La sidération devant l'horreur va maintenant occuper tout l’espace. Les cathos vont croire à la colère de Dieu, et ranger les gilets jaunes dans l'armoire. Les franco-français vont renifler des vapeurs de merguez islamistes dans les cendres. L'enquête révèlera des erreurs techniques invérifiables, et les médias-torchons feront tourner en boucle les images du brasier.

Seulement voilà, arrogants fabricants d'opinion : votre histoire sent le déjà-vu.
Hollande et son "Votez Charlie !" nous sont restés au travers de la gorge.
Alors comptez pas sur nous pour avaler le "Votez Notre-Dame !"

Et le Néron ignare, lui, ravalera sa morgue, et sera destitué, demain ou après-demain, de gré ou de force. Et il n'aura plus qu'à se planquer, bien loin, et bien profond, jusqu'à la fin de ses jours !


L'architecte interviewé dans cette vidéo (à 0:12:35) sera sûrement déclaré responsable du sinistre.  "Suicide" en perspective ? : https://www.lci.fr/replay/24h-pujadas-l-info-en-questions-replay-du-mardi-16-avril-2019-2118621.html

Extrait :

En tant qu'architecte en chef des Monuments historiques, Benjamin Mouton a été en charge de la cathédrale Notre-Dame de 2000 à 2013, pour laquelle il a piloté le lourd chantier de la détection incendie. Ce dernier n'a pas encore pu se rendre à l'intérieur de l'édifice, mais redoute déjà l'impact de l'incendie et de l'effondrement des charpentes sur la stabilité globale de l’édifice.

Reprenant les propos de son successeur Philippe Villeneuve, avec qui il est en contact, Benjamin Mouton affirme être « totalement incrédule" face à cet incendie qui aurait pu partir du chantier de rénovation, et que les soupçons pourraient se porter sur la "noue", où se croisent la nef et le transept de la cathédrale.

"En 40 ans d'expérience, je n'ai jamais connu un incendie de la sorte", affirme celui qui estime que la protection incendie mise en place dans la cathédrale était à son plus haut niveau.

"Lorsque je me suis occupé de la détection incendie, qui a été un dispositif très onéreux, il fallait très peu de minutes pour qu'un agent aille faire la levée de doute, nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu, nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles", affirme-t-il.

Le mystère sur les causes de l'incendie reste donc entier. Un expert du secteur de la construction, confie également son incompréhension : "L'incendie n'a pas pu partir d'un court circuit, d'un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant. »

Source

Partager cet article
Repost0