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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 09:42

La privatisation de l’enseignement français est un projet solidement ancré au sein du patronat et des institutions qui servent ses intérêts. Qu’il s’agisse du Medef, du ministère de l’éducation, ou bien de l’Union Européenne, cela fait de nombreuses années que les perspectives de profits considérables que représente une privatisation de l’éducation hantent la politique scolaire française.

Par le passé, de nombreuses mesures ont laissé apparaître cette volonté de transformer l’école française, prétextant vouloir s’aligner sur différents « modèles » étrangers (masquant la réelle dynamique derrière les réformes), pour « moderniser » ce « bloc monolithique » que serait le système éducatif français. On peut citer la réforme du baccalauréat (vers la casse du diplôme national), la sélection à l’université (loi ORE), le renforcement de l’autonomie des universités (loi LRU), etc.

Cela se concrétise une nouvelle fois : le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer vient d’annoncer vouloir donner « un peu d’air au système » en renforçant le rôle du secteur des ressources humaines, permettant aux établissements scolaires d’embaucher jusqu’à 10 % des enseignants par ce moyen. L’important ici n’est pas le chiffre, mais le principe d’embauche, allant contre l’affectation selon un concours unique à échelle nationale qui se pratique actuellement. C’est à nouveau une grave entorse faite au caractère national et homogène de l’éducation. Désormais, le plus dur est accompli, et nous pouvons déjà prévoir l’augmentation de ces 10 % au fil des années, voire au fil des annonces…

Grâce aux expériences passées, on sait que lorsqu’on accroît l’autonomie des établissements (qu’ils soient scolaires ou hospitaliers), on tend systématiquement vers davantage d’inégalités entre les zones et les régions. Dans ce cas précis, on peut craindre que les meilleurs établissements ne s’accaparent les meilleurs professeurs.

 

Pour en revenir à des principes plus généraux qui permettront de comprendre pourquoi cette dynamique libérale est à craindre, nous devons dire que l’école privée s’est révélée être un échec scolaire et financier, celle-ci étant moins bonne et coûtant plus cher ! On peut citer l’exemple de la Suède : écarts qui se creusent, pression sur les enseignants, pratiques managériales, moins bons résultats scolaires, dépendance au numérique, hausse de la violence (le résultat de la relation client-prestataire entre élèves et professeurs), hausse de la précarité, et surtout, nouvelles formules d’enseignement qui privilégient « l’esprit d’entreprise » (qui est en réalité un esprit d’employabilité, de flexibilité, de mobilité, pour préparer à la future exploitation), les matières « utiles » contre la philosophie, l’histoire, la littérature (comment alors l’école pourrait-elle former au rôle de citoyen ?), etc. Une véritable catastrophe pour l’école suédoise qui était l’une des meilleures d’Europe au début du siècle ! Voilà ce qui attend ceux qui voudront laisser la gestion du système scolaire à des entreprises cotées en bourse !

 

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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 09:32

“L’image est vraiment apocalyptique, on dirait qu’une bombe est tombée sur cette très importante artère”: voilà comment un journaliste a décrit le pont Morandi qui venait de s’écrouler à Gênes, en brisant la vie de dizaines de personnes.

Mots qui ramènent à l’esprit d’autres images, celles des 40 ponts serbes détruits par les bombardements de l'Otan en 1999, parmi lesquels le pont sur la Morava méridionale où deux missiles frappèrent un train en faisant un massacre chez les passagers. Pendant 78 jours, décollant surtout des bases italiennes fournies par le gouvernement D’Alema, 1100 avions effectuèrent 38 mille sorties, larguant 23000 bombes et missiles. Détruisant systématiquement les structures et infrastructures de la Serbie, et provoquant des milliers de victimes chez les civils. Aux bombardements participèrent 54 avions italiens, qui effectuèrent 1378 sorties, en attaquant les objectifs désignés par le commandement étasunien. “Pour le nombre d’avions nous n’avons été seconds que derrière les USA. L’Italie est un grand pays et on ne doit pas s’étonner de l’engagement montré dans cette guerre”, déclara D’Alema.

Dans l’année même où il participait à la démolition finale de l’État yougoslave, le gouvernement D’Alema démolissait la propriété publique de la Soci et d'Autostrade (gestionnaire aussi du pont Morandi), en en cédant une partie à un groupe d’actionnaires privés et en cotant le reste en Bourse. Le pont Morandi s’est écroulé fondamentalement par la responsabilité d’un système centré sur le profit, le même qui est à la base des puissants intérêts représentés par l’Otan.

Le rapprochement entre les images du pont Morandi écroulé et des ponts serbes bombardés, qui à première vue peut sembler forcé, est au contraire fondé.

Avant tout, la scène déchirante des victimes ensevelies par l’écroulement devrait nous faire réfléchir sur l’horrible réalité de la guerre, que les grands médias nous mettent sous les yeux comme une sorte de wargame, avec le pilote qui cible le pont et la bombe téléguidée qui le fait sauter en l’air.

En second lieu nous devrions nous rappeler que la Commission européenne a présenté le 28 mars un plan d’action prévoyant l’amélioration des infrastructures de l’UE, ponts compris, mais pas pour les rendre plus sûres à la mobilité civile mais plus aptes à la mobilité militaire.

 

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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 09:23

Le Royaume-Uni a relancé le projet de destruction de la Syrie en préparant une opération sous faux drapeau à Kafr Zita. Pour cela des spécialistes de la société Olive ont été envoyés sur place et des armes chimiques ont été acheminées dans le gouvernorat d’Idlib. Les Casques blancs ont enlevé 44 enfants. Le MI6 prévoyait de les sacrifier et d’attribuer leur assassinat à une attaque chimique de l’Armée arabe syrienne contre les « rebelles ».

Le MI6 avait organisé à l’avance la dissémination de cette intoxication à partir du témoignage à venir d’une petite enfant, Hala (photo). Il avait créé un compte Twitter à son nom, le 29 juillet dernier, et une trentaine de médias s’y sont immédiatement abonnés, attendant son signal (opération « Eyes on Idlib »). Parmi eux on compte la BBC, Radio Free Europe/Radio Liberty, BuzzFeed et The Huffington Post ; des médias qui participent sciemment à la propagande de guerre britannique.

Simultanément, le Pentagone a déployé dans le Golfe le destroyer USS The Sullivans (DDG-68) avec 56 missiles de croisière à son bord et envoyé un bombardier stratégique В-1В doté de 24 missiles de croisière air-sol AGM-158 JASSM sur la base aérienne Al-Udeid au Qatar.

Si la responsabilité du Premier ministre britannique Theresa May est établie concernant les actes du MI6, on ignore qui a ordonné le déploiement militaire US.

Toujours à la traîne de Londres, le président français Emmanuel Macron a déjà théorisé la reprise de la guerre devant ses ambassadeurs réunis à Paris. Ainsi, méprisant le Peuple syrien, qui a élu démocratiquement son président, s’est-il proposé de choisir pour lui : « Respectons la souveraineté de la Syrie, mais respectons-la vraiment, en permettant au peuple de s’exprimer et de l’incarner », a-t-il déclaré.

Les auteurs de ce plan savent très bien qu’ils ont déjà perdu la guerre si on la considère uniquement d’un point de vue syrien. Leur nouvel objectif semble aller bien au-delà. Il s’agit pour eux de provoquer un conflit avec la Russie ; c’est à dire une guerre qui deviendrait rapidement mondiale.

La Syrie et la Russie ont réagi en révélant les faits. Puis la Russie a envoyé quantité de matériels militaires à Tartous via le porte-container Sparta-3. Moscou a également renforcé sa présence au large de la Syrie (actuellement dix navires et deux sous-marins) en planifiant de vastes manœuvres militaires, impliquant vingt-cinq navires et une trentaine d’avions.

 

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 10:23

L’unité d’un pays fracturé ne se refera pas sans la langue. Le puissant mouvement de destruction, autant dire la guerre, qui travaille l’Europe entière, dans tous les domaines, trouve une complicité dans notre démission : « Les temps ont changé. La société n’est plus la même. Contre les lobbies, on ne peut rien. La langue “évolue”. Il faut s’adapter. » Et patin couffin, comme on dit en Provence. Affamé et en manque, on se rue sur les mots anglais. On lâche du lest sur l’orthographe et les conjugaisons jugées trop compliquées. Sur les mots et la syntaxe. Sur les grands auteurs. Sur la littérature. On féminise, on neutralise.

 

La langue devient un enjeu idéologique. Or, toute idéologie se nourrit d’inculture. À bout de souffle, pour ne pas dire hystérique, avec des citoyens connectés, qui n’ont plus la maîtrise de leur langue pour penser, notre société ne peut survivre. Comment un élève qui ne comprend pas un texte peut-il comprendre le monde qui l’entoure ? Être performant en quelque domaine que ce soit ? Une démocratie n’a pas besoin de grec ni de latin ? Sauf que notre langue en vient et que nous avons été façonnés par notre langue.

Ce n’est pas la loi du marché mondial et libéral ni celle des lobbies féministes qui vont changer les équinoxes. Ce n’est pas en sexualisant ou désexualisant une langue qu’on donne du travail ! Ce sont des idées d’un autre âge. Mais en ayant intelligence, compétences et culture. Cessons d’être grotesque. Une société sans gratuité s’enfonce dans la barbarie. Sans pour autant donner de travail : le comble ! On pense à ces vers de Patrice de la Tour du Pin : « Tous les pays qui n’ont plus de légende / Seront condamnés à mourir de froid. »

 

J’ai un grand souvenir de théâtre. C’était dans l’ancienne gare d’Orsay. On jouait Rhinocéros, une pièce qu’on ne joue plus guère alors que la rhinocérite sévit partout. C’est à la fin. Tout le monde est devenu rhinocéros. Bérenger se retrouve seul sur la scène. Sur les murs blancs, des têtes de rhinocéros cernent l’espace. Et je vois Jean-Louis Barrault, je l’entends, dans ce long monologue qui n’ouvre sur rien d’autre que nous qui le regardons, plongés dans le noir, dire passionnément, sobrement, les bras le long du corps, la tête haute : « Je ne capitule pas. » Face à la barbarie dont les visages varient selon les siècles et qui surprend toujours avant qu’en soit démasquée la banalité, il faut que chacun se dise, en tout, et pour tout : « Je ne capitule pas ! »

 

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 10:16

En 1957, Andy Warhol a déjà été honoré deux fois pour ses travaux publicitaires. La vision warholienne en la matière tient en peu de mots : « Tout est beau… »

Les emballages des corn flakes Kellogg’s, comme les boîtes de soupe à la tomate de chez Campbell’s. Mais aussi les bandes dessinées de Superman, de Popeye ou de Dick Tracy. Sans oublier les billets d’un dollar et les bouteilles de Coca-Cola. Ces icônes de la culture populaire, il a l’idée de génie de les détourner à son profit : le pop art vient de naître ; et sa fortune, dans la foulée. Car Andy Warhol est à la fois un petit filou et un gros malin. Détourner un dessin existant, voilà qui évite de sortir pinceaux, tubes de gouache et boîte de crayons. En commercialiser des centaines d’exemplaires en sérigraphie, ça rapportera toujours plus que d’en vendre un seul. Et faire exécuter ces sérigraphies par des disciples quasi bénévoles, dans un atelier tout exprès créé en ce but – The Factory -, c’est encore moins fatigant. Dans un grand élan de franchise, il ajoute : « Tous les tableaux devraient être de la même taille et de la même couleur de sorte qu’ils seraient interchangeables et que personne n’aurait le sentiment d’en avoir un bon ou un mauvais. »

Derrière le trait d’esprit, on sent évidemment poindre un goût affirmé pour les économies d’échelle.

Il tâte également du cinéma avec Sleep, qui affiche exactement 321 minutes au compteur. 321 minutes durant lesquelles on voit dormir un certain John Giorno. C’est tourné en noir et blanc. Plus économe, on ne fait pas. Pas de dialogues et encore moins de poursuites de voitures : juste John Giorno qui dort, tel un bienheureux. Et comme Andy Warhol a préféré tourner le tout sans le son, on n’entend même pas John Giorno ronfler. Les spectateurs non plus, probablement endormis depuis longtemps. Quand on lui demande la raison d’un tel film, il répond, laconique : « Je connais bien cette personne. Ça a toujours été un gros dormeur… »

Si Andy Warhol n’était pas forcément de droite, il était encore moins de gauche, comme souvent les immigrés en provenance d’une Europe de l’Est sous occupation soviétique. Il fréquente même le très distingué Aspen Institute, club américain où se rencontrait régulièrement le gratin du monde économique, intellectuel, militaire et artistique de l’Amérique en guerre. À cette vie et cette carrière éminemment bien remplies, il ne manquait plus qu’Andy Warhol ait été supplétif de la CIA, une sorte de SAS portant toupet ; ce qui, nonobstant, fut fait. Résultat : le pop art est demeuré américain, au lieu de basculer dans le camp communiste, tandis que le président Mao se trouvait ravalé au rang d’icône glamour, dépolitisé, aussi dépolitisé qu’une boîte de Campbell’s Soup. Pas mal joué…

 

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 10:09
Aujourd'hui accusée à son tour d'agression sexuelle, l'actrice Asia Argento -qui déclencha l'affaire Weinstein- et son compagnon Anthony Bourdain, un juif-américain propalestinien retrouvé "pendu", avaient fustigé le Mossad pour sa protection du producteur de cinéma.

 

Ne comptez pas sur les médias français traditionnels pour tenter de résoudre le mystère suivant : qui fut l'expéditeur anonyme d'un courriel crypté au New York Times faisant état d'un accord confidentiel de non-poursuites judiciaires entre les acteurs Jimmy Bennett et Asia Argento, aujourd'hui accusée d'agression sexuelle 

 

Le 14 novembre 2017, Panamza rapportait une information troublante au sujet de la femme à l'origine de l'affaire Weinstein : 

AFFAIRE WEINSTEIN : LE PÈRE DE L'ACTRICE ASIA ARGENTO RÉVÈLE QU'ELLE A « PEUR DU MOSSAD »

Vivement commentée en Italie depuis 48 heures, l'information est passée sous silence en France.

Dimanche 12 novembre, Dario Argento, célèbre réalisateur-producteur italien (passé par Hollywood) et père de l'actrice Asia Argento, a révélé que sa fille ne sortait plus de sa demeure en raison de sa «peur» -légitime, d'après lui- de représailles commises par le «Mossad».

Rappel : Asia Argento fut la première actrice ayant affirmé avoir subi un viol de la part d'Harvey Weinstein, producteur qui a financé (via l'entremise de l'ex-Premier ministre Ehud Barak) des espions israéliens liés au Mossad pour étouffer des scandales sexuels à son sujet.

Conséquence de la révélation (relayée aussitôt sur Twitter par sa fille) de Dario Argento : des représentants de la communauté juive italienne l'accusent d'avoir ainsi tenu des propos «antisémites».

 

Six mois plus tard, son compagnon Anthony Bourdain, éminent chef-cuisinier, était mystérieusement retrouvé "pendu" en Alsace.

 

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 09:57

Monsieur le président,

Les crimes du 11 septembre 2001 n’ont jamais été jugés dans votre pays. C’est en tant que citoyen français ayant dénoncé le premier les incohérences de la version officielle et ouvert mondialement le débat sur la recherche des vrais coupables que je vous écris.

Lorsque nous sommes jurés d’un tribunal pénal, nous devons déterminer si le suspect qui nous est présenté est coupable ou non et, éventuellement, quelle peine doit lui être infligée. Lorsque nous avons assisté aux événements du 11-Septembre, l’administration Bush Jr. nous a affirmé que le coupable était Al-Qaïda et que la peine serait le renversement de ceux qui l’avaient aidé : les Talibans afghans, puis le régime irakien de Saddam Hussein.

Cependant quantité d’indices attestent l’impossibilité de cette thèse. Si nous étions des jurés, nous déclarerions alors objectivement les Talibans et le régime de Saddam Hussein innocents de ce crime. Bien sûr, nous ne saurions pas pour autant qui est le vrai coupable et cela nous frustrerait. Mais nous ne concevons pas de condamner des innocents d’un tel crime parce que nous n’avons pas su, ou pu, en trouver les coupables.

Nous avons tous compris que de hautes personnalités mentaient lorsque le secrétaire à la Justice et le directeur du FBI, Robert Mueller, ont révélé les noms des 19 pirates de l’air présumés. Car nous avions déjà sous les yeux les listes divulguées par les compagnies d’aviation de la totalité des passagers embarqués ; listes sur lesquelles aucun de ces suspects ne figurait.

À partir de quoi nous avons accumulé de forts soupçons vis-à-vis du « gouvernement de continuité », cette instance chargée de prendre le relais des autorités élues si celles-ci venaient à mourir lors d’une confrontation nucléaire. Nous avons émis l’hypothèse que ces attentats masquaient un coup d’État, conforme à la méthode qu’Edward Luttwak avait imaginée : maintenir l’apparence de l’Executif, mais lui imposer une autre politique.

Dans les jours qui ont suivi le 11-Septembre, l’administration Bush a pris plusieurs décisions. 

la création de l’Office of Homeland Security et le vote d’un volumineux Code anti-terroriste rédigé longtemps à l’avance, l’USA Patriot Act.

la création de l’Office of Force Transformation,  qui présenta immédiatement un plan, conçu de longue date, prévoyant de contrôler l’accès aux ressources naturelles des pays du Sud. 

En 2001, seuls deux citoyens US ont dénoncé les incohérences de la version bushienne, deux promoteurs immobiliers : le démocrate Jimmy Walter qui a été contraint de s’exiler, et vous-même qui êtes bientôt entré en politique et avez été élu président.

Le 11-Septembre n’est pas une histoire ancienne. C’est le triomphe d’intérêts transnationaux qui écrasent aujourd’hui non seulement votre peuple, mais l’ensemble de l’humanité qui aspire à la liberté.

 

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 09:43

«Le dirigeant de la République populaire de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, est mort dans un attentat», a fait savoir l'agence de presse DAN, ajoutant que les «circonstances étaient en train d'être élucidées».

Plusieurs médias avaient rapporté une violente explosion survenue dans la matinée du 31 août dans un établissement situé sur le boulevard Pouchkine, à quelque 100 mètres de la demeure d'Alexandre Zakharchenko, dont l'état de santé était encore incertain. Finalement, l'agence DAN a confirmé sa mort quelques heures plus tard.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, a réagi au meurtre d'Alexandre Zakharchenko : «Tout porte à croire que le régime de Kiev se trouve derrière l'assassinat [de Zakhartchenko], il a d'ailleurs déjà utilisé ces méthodes pour éliminer des dissidents.» Moscou craint en outre que ce meurtre n'ait des répercussions négatives sur le processus de paix déjà fragile et regrette que Kiev ait pris la voie d'un «combat sanglant».

«Au lieu de se plier aux accords de Minsk et de chercher une solution pour résoudre le conflit intérieur en Ukraine, les fauteurs de guerre de Kiev ont opté pour un scénario terroriste», a-t-elle ajouté. La Russie enquêtera en outre sur le meurtre considéré comme un acte de «terrorisme international».

De leur côté, les services de sécurité ukrainiens ont nié toute implication. Ils ont réagi en estimant que le meurtre d'Alexandre Zakharchenko n'était que la conséquence d'un conflit interne entre «les terroristes et leurs soutiens russes».

 

Alexandre Zakharchenko avait déclaré, lors d'une conférence de presse le 18 juillet 2017, vouloir parvenir à la création d'un Etat indépendant en trois ans. Estimant que l'Ukraine avait démontré être «un Etat failli», il avait appelé la communauté internationale à soutenir son initiative afin de mettre un terme au conflit qui ensanglante l'est de l'Ukraine depuis 2014.

Après le coup d'Etat de Maïdan, à Kiev, durant l'hiver 2014, l'est de l'Ukraine a décidé de faire sécession. Le nouveau gouvernement ukrainien avait alors décidé de dépêcher ses forces armées, refusant le dialogue avec des rebelles qualifiés de «terroristes». 

Les accords de paix, dits de Minsk II, ont été signés en février 2015 après les discussions entre les représentants de Kiev et des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, sous l'égide de la Russie, de l’Allemagne, de la France, avec le concours de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Ce traité prévoit un cessez-le-feu dans la zone du conflit, le retrait des armes lourdes par les troupes ukrainiennes et rebelles, l’élargissement de l’autonomie des régions de Donetsk et de Lougansk, ainsi qu'une réforme constitutionnelle de l’Ukraine qui permettra de remplir cette dernière condition, de même que l’échange des prisonniers et l’octroi d'une amnistie à tous les participants du conflit.

 

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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 14:17
Les Editions Libertaires souhaitent publier pour septembre 2018 les oeuvres complètes de Gaston Couté. Un livre de 580 pages. Un autre de 350 pages. Un CD des Crieurs (Michel Di Nocera et Nicole Fourcade). Le tout dans un coffret. Je vous assure, c'est magnifique. Que dis-je, somptueux !

Cet ouvrage sous coffret cartonné proposera poèmes, textes politiques, théâtre, inédits variés dont un cahier couleur des dessins de Gaston Couté. S'y ajoute le disque d'un spectacle conçu autour du virulent antimilitarisme du poète-chansonnier, avec son livret.

Les Editions Libertaires ont besoin de 250 souscripteurs avant le 15 septembre. Elles leur proposent l'acquisition de ce coffret pour la somme très avantageuse de 40 euros (plus 5 euros de participation au port), soit : 45 euros.

Ne ratez pas cette occasion de connaître ou de redécouvrir l'oeuvre de cet artiste incomparable !

Envoyez dès maintenant votre souscription et votre chèque à :

EDITIONS LIBERTAIRES - 35 ALLEE DE L'ANGLE - CHAUCRE

17190 SAINT-GEORGES D'OLERON

On peut aussi le commander sur www.editions-libertaires.org (règlement par Paypal)

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18 août 2018 6 18 /08 /août /2018 11:40

 

Est-elle devenue complètement apathique, abrutie, anesthésiée, indolente, inerte, résignée, molle, indifférente, dépressive ? ou alors est-elle abattue, brisée, anéantie ? serait-elle hypnotisée, atone, prostrée, en état de torpeur ? ahurie, hébétée, définitivement enfoncée dans une profonde léthargie ? ou carrément en état de catalepsie, littéralement paralysée, des muscles et du cerveau ? complètement insensible ? avachie en tout cas, vautrée, allongée pour le compte ! K.O., sonnée, finie, morte, étouffée ?

Les français ont-ils encore un cerveau, des poumons, un cœur, et une gueule pour gueuler, et des poings pour frapper ? Les français ont-ils encore un cul, des couilles, des ovaires, des glandes et des organes vivants, ou sont-ils pareils à ces viandes sous blister, conservés comme des souvenirs du temps où ils étaient des hommes, des femmes, et non pas ces créatures infantilisées, béates, béantes, niaises, nigaudes, inconsistantes, gélatineuses ?

En tout cas les français ne bandent plus, ne se défendent plus, ils se laissent enculer, empaffer, endaufer, à sec et sans vaseline.

Et c’est bien fait pour eux. Parce qu’ils avaient le droit de voter, il me semble ! alors qu’ils ne gémissent pas, ils ont ce qu’ils méritent, et celui qui les représente, et qui fait ricaner les étrangers, celui-là est à leur image. Qu’ils se regardent donc comme dans un miroir, à la télévision !

 
ROLLAND HENAULT
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Publié par ELIZABETH