Le glyphosate est la substance active du désherbant le plus vendu au monde, le Roundup de Monsanto. Utilisé massivement dans l’agriculture, il se retrouve fatalement dans les produits d’alimentation courante comme le lait, la farine, le pain ou la bière mais aussi dans notre sang et notre urine.
Utilisé par l’industrie agroalimentaire, le glyphosate éradique tout ce qui est vivant dans les champs avant plantation. Plus perfide encore, l’utilisation de l’herbicide total comme dessiccant : les plantes céréalières sont tuées une semaine avant la récolte en étant pulvérisées de glyphosate. Les grains sèchent alors plus rapidement et peuvent être stockés plus longtemps.
Dans ce cas, optimiser la productivité implique une exposition directe de notre nourriture avec les poisons chimiques.
Le glyphosate a été classé comme « cancérogène probable » (catégorie 2A) par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2015.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments de l’Union européenne (EFSA) et l’institut fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR) ont rejeté ce classement, provoquant l’ire d’une centaine de scientifiques de renom qui n’estiment pas crédibles leurs conclusion. En fait, les experts chargés d'évaluer les effets du glyphosate auraient copié-collé des documents et études rédigés par le lobby Glyphosate Task Force selon le Guardian.
Les gouvernement des États membres ne pouvant se mettre d’accord sur le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, la Commission européenne avait alors décidé sa prolongation de 18 mois.
Cette période s’achève à la fin de l’année, entrainant de nouvelles négociations. C’est le moment de nous faire entendre auprès des dirigeants européens. Nous souhaitons vivre dans une Europe sans glyphosate !