Le 20 mai, l’assemblée mondiale des États membres de l’Organisation mondiale de la santé a finalement adopté le « Pandemic Agreement » (accord sur les pandémies), plus connu sous le nom de « Pandemic Treaty » (traité sur les pandémies), le premier traité international complet visant à harmoniser la réponse mondiale aux pandémies sous la direction centrale de l’OMS. Il semble y avoir beaucoup de confusion quant à la mesure dans laquelle les États membres ont renoncé à leur souveraineté et quant à l’objectif réel de ce traité. Christine Anderson, députée européenne de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), s’est entretenue avec europeanconservative.com afin de faire la lumière sur la véritable nature de cet accord.
Christine Anderson représente l’AfD au Parlement européen depuis 2019. Elle s’est fait connaître internationalement pendant la pandémie de COVID-19 pour avoir défendu sans relâche les libertés fondamentales contre les restrictions imposées à l’échelle mondiale. Les murs de son petit bureau au Parlement sont recouverts de lettres et de dessins d’enfants – des messages de gratitude provenant d’aussi loin que le Japon – ainsi que d’un immense drapeau canadien qui a flotté à Ottawa pendant le blocage des camionneurs en 2022.
Lorsqu’il a été proposé pour la première fois, le traité pandémique de l’OMS a fait l’objet d’un débat public houleux. Mais maintenant qu’il a été approuvé, tout le monde reste étrangement silencieux, et je pense que c’est parce que personne ne comprend vraiment ce qu’il implique.
Christine Anderson : En effet, l’ensemble du texte est volontairement ambigu, mais il s’agit essentiellement d’une question de pouvoir et de contrôle. Et il est surprenant de voir toutes ces prétendues démocraties occidentales accepter d’être dépouillées de leur pouvoir. Les gouvernements élus, qui sont les seuls représentants exécutifs du peuple, renoncent volontairement à leurs pouvoirs et les confient à un organisme non élu et non responsable. Quand on y réfléchit bien, pourquoi feraient-ils cela ?
Eh bien, je pense que la réponse est très simple, et ils l’ont découvert pendant la pandémie de Covid. La commission spéciale COVID-19 du Parlement européen a été baptisée « Leçons apprises », mais elle n’essayait pas de comprendre où nous avions fait erreur, quelles restrictions nous avions imposées qui n’étaient pas justifiées, etc. Non, ce qu’elle essayait de comprendre, c’était « Où avons-nous échoué à faire en sorte que les gens se contentent de faire ce qu’on leur dit ? ».