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30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 09:20

Après l’attentat de Nice et la prorogation de l’état d’urgence de six mois, les députés devaient se prononcer sur plusieurs amendements, notamment celui concernant la fermeture administrative des mosquées salafistes recensées par le ministère de l’intérieur.

Dans son exposé, l’amendement précisait la possibilité pour les autorités compétentes (ministre et préfets) de fermer « toutes les mosquées islamistes qui constituent une menace pour l’ordre public».

Au niveau national, l’amendement a été rejeté (164 suffrages contre 139) provoquant la colère de la droite et notamment celle de Rachida Dati : « Ils n’ont pris aucune mesure que nous avons demandé », dénonçant vivement « l’angélisme » de la gauche.

En ce qui concerne le département de Gironde, seul le député de droite, Yves Foulon, a voté en faveur du texte. Les députés de gauche présents dans l’hémicycle ont refusé de voter cette mesure. Ainsi, malgré les grands discours sur la République, Gilles Savary, Sandrine Doucet, Florent Boudié et Philippe Plisson ont refusé de fermer « ces lieux de haine ». Comme le résume l’ancien maire socialiste de Pessac, Jean-Jacques Benoît, « les actions ne suivent pas, or l’urgence républicaine est là (…) Il faut criminaliser le salafisme, mais sans tarder et sans barguigner ».

A noter l’absence ce jour-là des députés Michèle Delaunay, Marie Récalde, Alain Rousset, Noël Mamère, Conchita Lacuey, Martine Faure et Pascale Got. Peut-être avaient-ils mieux à faire …

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