La responsable du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice, qui affirme avoir subi des «pressions» de la part du ministère de l’Intérieur pour qu’elle change son rapport suite à l’attentat du 14 juillet à Nice, a été appelée à comparaître devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris le 4 janvier. Elle devra répondre de «diffamation», rapporte le quotidien régional Nice Matin.
A la suite de l’attentat de Nice, dans lequel 86 personnes ont trouvé la mort, Sandra Bertin avait déclaré au Journal du Dimanche : «J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran. A tel point que j’ai dû physiquement renvoyer du CSU l’émissaire du ministère !