Malgré des évacuations aussi régulières que vaines, les campements sauvages de migrants clandestins ne cessent de croître dans la capitale. Un phénomène aujourd’hui accentué par le démantèlement de la « jungle » de Calais.
Essentiellement situés dans le nord de Paris (Jaurès, Stalingrad…) et des quartiers connaissant déjà d’importants problèmes sociaux, ces bidonvilles de tentes et de matelas se multiplient actuellement. Les associations d’aide aux migrants sont totalement dépassées devant cette croissance exponentielle.
Contrairement aux affirmations du ministre du logement, Emmanuelle Cosse, il semble en effet qu’un grand nombre d’anciens occupants de la jungle de Calais rejoignent Paris en train ou en voitures. « Certains sont récupérés directement par des voitures venues de Paris » affirme une source policière.