Depuis l’annonce, le 19 octobre, de la fermeture totale (235 emplois) de l’entreprise américaine, tout se passait dans le plus grand secret !
Les salariés continuaient de produire, tandis que les actionnaires mettaient la main aux dernières retouches pour la délocalisation afin de spolier de manière parfaite, les ouvriers et ouvrières qui y travaillent, parfois depuis 20, 25, 30 ans, parfois en couple !
Et les syndicats négociaient… les indemnités de licenciement et d’éventuels reclassements ! chez qui ? Chez Michelin à 2 km de Tupperware ? fermé !!! chez Pimky ? trop tard !!! chez Hutchinson ? trop tard aussi bientôt…
En réalité la position du C.E CGT, ne semblait pas correspondre avec la colère des salariés, comme l’attestaient les slogans écrits sur les maillots accrochés à la grille de l’usine.
Mais depuis le 2 janvier 2018, après la discrétion, la mobilisation, le blocage des grilles et l’occupation de l’usine ont été décidés. Les fameuses petites boites ne sortent plus. Les salariés font le piquet de grève, et les syndicats négocient… les indemnités qui ne sont pas à la hauteur et les reclassements qui se font attendre.
Après le démantèlement du code du travail par les ordonnances Macron, et les syndicats jaunes ou en cours de jaunissement, c’est un boulevard, qui s’offre aux patrons et aux actionnaires. Chez Tupperware, les travailleurs ont franchi un pas, courageusement. Soutenons les fermement.