La nouvelle est désormais de notoriété publique : le Palais de l’Elysée est infecté par la gale ! Ce sont des sous officiers de la garde présidentielle qui l’ont fait savoir à l’AFP. C’est donc du sérieux. Rappelons que la gale est une maladie très contagieuse, très prurigineuse, de la peau, produite par un parasite animal, l’acarus de la gale ou sarcopte, qui creuse dans la peau de fines lignes grisâtres. On l’appelle aussi la « grattelle ». Les sous-officiers atteints ont dit à l’envoyé spécial de l’Echo, qu’ils craignaient la contamination de toute leur famille, car la gale se contracte quand on s’assied seulement sur une chaise, sans s’y livrer à des actes Fédérico-Mitterrandiens !
Or les chaises des gardes, qui ne sont pas « à porteurs » sinon du fameux « sarcopte », ne sont pas non plus vraiment des chaises percées, comme celles utilisées par les membres de la Famille Sarkozy qui défèque en public, en hommage aux pratiques du Roi Soleil, qui montrait sa lune et le résultat de sa digestion aux courtisans admiratifs.
Ces chaises (et ici c’est authentique !) ont tout de même été « récupérées dans les poubelles de
L’Elysée ». Le chef de l’Etat a donc pété abondamment sur ces sièges ministériels. La question qui se pose est purement politique : lequel, parmi tous ses ministres, élevait des colonies d’acariens dans sa raie ? Car c’est là qu’ils se cachent, les acarus ! Ils y sont tranquilles, à peine léchés de temps à autre par une langue de gauche, notamment, la dernière en date, celle de Julien Dray, dont la caresse serait particulièrement excitante pour les amateurs d’émanations socialistes.
Une ministresse, dont nous tairons le nom par pure galanterie française puisqu’il s’agit de Rama Yade, nous a avoué :
-« Juju, (comprenez Julien Dray) il me prépare, ensuite j’appelle Kouchner pour le service sanitaire, car ces socialistes sont très infectés par toutes sortes d’insectes de gauche, et l’on sait que la gauche manque d’hygiène depuis quelques années. »
Ce détail nous est confirmé par de nombreux vétérinaires qui nous assurent que le tourisme sexuel en milieu animal s’est largement développé, ce qui est une avancée sans précédent en matière de liberté, mais il va falloir penser, camarades, à enfiler des préservatifs haute sécurité, avant d’enfiler n’importe quelle vache, dans vos nombreux voyages vers des pays où l’on élève des animaux très exotiques.
Mais revenons à nos moutons et enculons ces braves bêtes après avoir respecté le principe de précaution. (Je vends personnellement des préservatifs qui sont une version cool de la tenue de plongée sous marine. Très efficaces !)
Donc, l’Elysée est infectée (bas latin « infectio ») par « l’acarus de la rage » et ici une analyse plus précise s’impose. Cette bestiole microscopique s’appelle le « sarcopte ».
Je vois que vous avez déjà compris !
Le sarcopte est, nous dit le Petit Robert, un mot issu du grec « sarco », qui signifie « chair ». Un « sarcoïde », par exemple, est « un nodule de la peau constitué par un infiltrat de cellules particulières ». Le sarcome (latin « sarcoma » apparu en France au 16ème siècle et dans le 16ème arrondissement de Paris), est une tumeur maligne, autrement dit un cancer, et le « sarcomateux » désigne un tissu atteint de ce type de cancer.
La maladie couve un certains temps puis elle éclate d’un seul coup. Les français sont actuellement « comateux », c’est-à-dire endormis, apathiques, voire anesthésiés. Ils sont porteurs des larves du sarcopte.
Attention, le sarcopte (ou sarco) se fixe à un moment sur un organe vital, plutôt un organe de gauche. Le patient est atteint de « sarcozysme », un mal incurable qui fait beaucoup souffrir et qui conduit au suicide dans certains secteurs de l’activité économique.
Le seul vaccin contre cette bête sournoise, minuscule, et qui est agitée de tics variables provoqués par des démangeaisons, reste la lecture de journaux intelligents, locaux ou nationaux. Je pense à l’Echo, bien entendu, mais aussi à Siné Hebdo, dont le numéro de cette semaine est particulièrement recommandé à titre préventif.
Rien n’empêche d’ailleurs, pour s’immuniser définitivement, de suivre le traitement prescrit par Siné lui-même et sa bande : l’abonnement et l’achat des numéros exceptionnels.
Le numéro précédent consacrait un article à mon vaccin personnel, intitulé « L’Ecole et moi », qui est un produit efficace contre tous les sarcoptes du monde, spécialement ceux qui s’infiltrent dans l’Education Nationale.
Si vous considérez ce qui précède comme une publicité, pensez plutôt que cet article s’inscrit dans une campagne de salubrité publique.
Je m’intéresse en général aux trous et notamment au trou de la sécu. Aux trous du cul également mais pas spécialement pour mon usage personnel. Je les laisse aux amateurs, en les avertissant cependant du danger de ce sarcopte, qui pourrait contaminer toute la population française et nous mettre dans cet état lamentable, que vous voyez poly quotidiennement sur nos écrans.
J’espère vous avoir gratté où ça vous démange !