Et revoilà les sondages, les élections, les veautants vont paître dans les urnes bucoliques du mois de juin, et beaucoup de drôles de citoyens pensent que les élections c’est pas un jeu, que c’est du sérieux. Et ils n’ont pas tort ! En effet, pour les élus, c’est la perspective d’un salaire très au-dessus de la moyenne des français ordinaires, qu’il faut absolument baisser !
Car, si vous regardez la tronche des élus, c’est pas très brillant. Ils sont moches, mal foutus et ils puent l’escroquerie à deux cent mètres à la ronde. Les gens réputés sensés n’en finissent pas de nous répéter que nos « ancêtres » se sont battus pour obtenir ce droit, qui leur permet d’être souverains pendant quelques minutes. Je vais vous dire : nos ancêtres étaient bien cons ! Ils auraient dû assortir cet exercice dominical de quelques amendements.
1/ En premier lieu, les catholiques ne devraient pas voter puisque c’est le jour du Seigneur, et le Seigneur est élu une fois pour toutes, il est bien payé, logé nourri blanchi et il bénéficie de nanas pas toujours terribles mais enfin, il a aussi des réserves considérables d’enfants de chœur dans toutes les sacristies. Le Seigneur n’est pas à plaindre, il a été sympa, il nous a accordé le dimanche parce qu’il ne voulait pas nous emmerder tous les jours, c’est une mesure sociale d’importance ! Certes on passe à la caisse, qui s’appelle la « quête » mais c’est moins cher que les impôts de la République. Donc, ne pas se déplacer le dimanche pour des activités professionnelles, c’est le moindre respect qu’on doit au Seigneur quand on est catholique.
2/ Les élus de la République devraient obtenir un salaire, j’en conviens, mais le salaire moyen d’un travailleur ordinaire. Pas des sommes fabuleuses pour se payer des « parties fines », ils ont droit au bordel, comme les autres, mais sans plus. On peut également accepter qu’ils disposent d’une femme (ou d’un homme) de location, selon le principe du vélo lib’.
3/ Ils paieront eux-mêmes leur voyage s’ils éprouvent le besoin d’enculer des petits asiatiques pour se changer les idées. Ils seront d’ailleurs poursuivis en justice lorsqu’ils outre passeront les droits de l’homme.
4/ Enfin, ils serait bon qu’ils payent leurs impôts comme tout un chacun, qu’ils marchent dans les clous et que leurs notes de frais soient justifiées par un travail réel.
Deux mots sur les sondages. Il paraît qu’on sonde les Français. Disons que cette pratique médicale doit être mise sous surveillance : ne sondons que les prostatiques ! Des maladies nosocomiales se développent dans les lieux de réunion de ces malades mentaux : en France, Palais Bourbon, Palais du Luxembourg, Elysée, Matignon etc…Sans parler des MST, qui sont particulièrement abondantes et se transmettent aux jeunes dont les vieillards lubriques abusent de la naïveté !
Je termine par une observation particulière à ces élections de juin 2012. Selon les Instituts de sondages, il n’y aurait pas de vague rose en perspective. Je rappelle le sens du mot « rose », quand il ne s’agit pas de celle de Ronsard (encore que la Rose de « Mignonne Allons voir si la Rose » soit une métaphore érotique, vous pouvez vous instruire également, maintenant que la voie est libre et qu’il n’y a plus de professeurs pour vous barrer la route. Nos « ancêtres » savaient parler, écrire et penser couramment. Ils le faisaient avec élégance). Le mot « rose » désignait depuis longtemps une pratique amoureuse, spécialement homosexuelle, et les bordels de Maupassant portaient souvent le nom de « Feuille de Rose ». On avait aussi les « Ballets Roses » qui désignaient des atteintes sexuelles sur des enfants, et dans lesquelles furent impliqués de nombreux magistrats, dont Maître Le Troquer, qui fut le premier avocat dans l’Affaire Mis et Thiennot, et qui avait perdu un bras dans des activités sado-masochistes. (à vérifier comme on dit sur le Net) tellement ses ébats étaient puissants.
Je reviens à cette absence de vague rose, qui nous rappelle que les victoires électorales s’accompagnent souvent de catastrophes naturelles : tsunamis, tempêtes, raz de marées, tremblement de terre, inondations.
Or, dans sa grande sagesse, le peuple a décidé, toujours selon les sondages, que nous assisterions à une victoire de la gauche, mais qu’elle ne donnerait pas lieu à ces débordements excessifs. Nous terminerons par la formule rituelle : Dont acte !