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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 07:33

DISPARITION - L'écrivain-réalisateur, prix Goncourt en 1989 pour Un grand pas vers le Bon Dieu, est mort ce mardi à son domicile à Gradignan, près de Bordeaux, à l'âge de 82 ans.

Le romancier et scénariste Jean Vautrin, de son vrai nom Jean Herman, est mort mardi à son domicile à Gradignan, près de Bordeaux, à l'âge de 82 ans, a-t-on appris auprès de son agent, Danielle Gain. Touche-à-tout, il avait commencé sa carrière par le cinéma sous son véritable nom, Jean Herman, avant de se lancer, au début des années 1970, dans la littérature, sous le pseudonyme de Vautrin emprunté au héros de Balzac dans la Comédie humaine. En 1968, il signe son premier film, adaptation d'un roman de Sébastien Japrisot, Adieu l'ami avec Charles Bronson et Alain Delon. Un polar sec et intense qui a marqué l'histoire du genre.

Scénariste prolifique, il écrit une dizaine de scripts pour des films, comme ceux d'Yves BoissetCanicule et Bleu comme l'enfer.

En 1989, il obtient le prix Goncourt pour son roman Un grand pas vers le Bon Dieu. Il a été un écrivain populaire et engagé résolument à gauche. Une de ses œuvres phares, adaptée en bande dessinée par Jacques Tardi, est le Cri du peuple, vaste saga sur la Commune de Paris. En 2012, il publiait Les années faribole, le quatrième volet d'un autre récit historique consacré à quatre compagnons d'armes de la Première Guerre mondiale.

«Comme d'habitude, ça claque, ça grince, ça tangue, ça saute de joie ou de douleur sous la plume de Vautrin. Pas une page sans émotion. Pas une ligne sans ce style argotique, façon Alphonse Boudard, qui propulse le lecteur dans un Paris lointain peuplé d'individus que l'on a l'impression de connaître(...). Quel voyage à grande vitesse dans le temps et dans les sentiments! Quel hymne à la paix aussi! La paix qui fait cesser le fracas des canons bien sûr, mais aussi celle, beaucoup plus difficile encore à obtenir, qui doit se frayer un chemin dans le cœur de chacun» écrivait Blaise de Chabalier au sujet de l'ouvrage.

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