Heiko Maas n’a pas été en mesure, ce 1er mai, de terminer son speech sur la place du marché de Zwickau (Allemagne). Son discours solennel a été copieusement sifflé, et il a été finalement chassé de la tribune par le public présent. Les gens n’ont pas arrêté de lui crier « traître au peuple », « rat de gauche », casse-toi », « nous sommes le peuple », et autres « Maas doit partir ». Il a donc interrompu brutalement son allocution et s’est enfui, escorté de ses gardes du corps armés, dans sa Mercedes blindée.
C’est ainsi que le journal financier international en ligne Zero Hedge décrit dans un court article le triste état de la démocratie en Allemagne. Car à travers les prétendus représentants du peuple, et leur lucrative collusion avec les intérêts économiques puissants, les hommes politiques de premier plan issus des partis soi-disant populaires de la CDU/CSU et du SPD, dirigent les affaires du pays en étant de plus en plus déconnectés des citoyens et de leurs préoccupations.
Maas est considéré « comme l’un des plus grands artisans de l’élargissement des lois de la censure » en Allemagne. Il a ainsi exigé des poursuites avec des pénalités financières ou même de la prison pour tous les « discours de haine » sur les réseaux sociaux. Récemment, son parti a accusé de lourdes pertes d’influence lors d’élections et de sondages nationaux, qui ont à l’inverse profité à l’AfD (Alternativ für Deutschland), dont les victoires lors des régionales dans l’Est du pays ont fait l’effet d’un tremblement de terre. C’est justement là que le ministre Maas a tenu à faire son discours du 1er mai, un texte que Zero Hedge a illustré avec cette vidéo qui sent la défaite [en allemand sous-titré anglais) :
https://deutsch.rt.com/inland/38106-volksverrater-hau-ab-minister-maas/