Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 09:03

Traverser Paris quand on est banlieusard: bientôt impossible!

Par exemple, Anne Hidalgo a le projet de rendre aux piétons les berges de la Seine, projet anticipé par la crue impromptue du fleuve. À la fin du Paris Plages de cet été, les quais resteront fermés aux automobilistes, y compris le tunnel des Tuileries, rénové en 2010 pour 10 millions d’euros. Comme c’est beau! Paris libérée de ces banlieusards qui travaillent à la Défense ou dans le Triangle d’Or, et qui habitent un minable pavillon dans la banlieue Est. Quelle horreur! des traîne-misères, des gagne-petits qui viennent polluer la capitale!

Marie-Antoinette aurait dit: s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche! Anne Hidalgo répond: s’ils ne sont pas contents, qu’ils habitent à Paris!

Traverser Paris avec une vieille guimbarde: bientôt impossible!

Par exemple, Anne Hidalgo interdira bientôt les véhicules antérieurs à 1997 dans les rues de Paris. Comme c’est beau! On en finit enfin avec la pollution mortifère due aux voitures de plus de 10 ans. Ceux qui souillaient nos rues bien propres avec leurs vieilles guimbardes en seront pour leur grade. Et s’ils n’ont pas les moyens de suivre, tant pis pour eux. Qu’ils déménagent en banlieue, où la pollution au moteur brinquebalant est un sport national!

Et moi qui rêvais de fêter mon anniversaire de mariage en offrant à ma femme un Paris by night en Ford Mustang décapotée! encore raté. Et adieu le remake du travelling débridé d’À bout de souffle place de la Concorde.

(…)

Traverser une rue sans voir un enfant en bas âge dormir dehors: bientôt impossible!

Par exemple, depuis deux ans au moins, l’Est parisien est envahi par des familles qui dorment dans la rue, avec leurs enfants en bas âge (des nourrissons, des enfants de deux ou trois ans) qui dorment sur des matelas de fortune à même le sol, comme si, entre Paris et Bombay, il n’existait plus de différence. D’où viennent ces enfants des rues qui, d’un coup d’un seul, nous projettent dans les favelas brésiliennes? d’un camp de Roms? d’un réseau de mafieux? d’une déchéance globale de la capitale?

Nul ne sait. Mais Anne Hidalgo a décidé d’enkyster le mal, de l’étendre à l’ensemble de la capitale, en ouvrant les portes d’un camp de migrants sur le territoire même de la ville, dont on connaît la signification à court terme: pullulement d’enfants partout, partout et encore partout, profusion de réseaux mafieux qui organiseront le quadrillage des quartiers, la mendicité, la prostitution, le vol, à leur plus grand profit. Et bien entendu, profusion de maladies en tous genres, éradiquées il y a cinquante ans, et qui reviendront en masse, comme la tuberculose.

Lire l’article

Partager cet article
Repost0

commentaires