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21 octobre 2017 6 21 /10 /octobre /2017 10:56

Convoqués par la police vendredi, le maire (PCF) et trois adjoints devront répondre de propos tenus lors du vote d’un vœu fin 2016.

C’était le 20 octobre 2016. Atef Rhouma avait, au nom du groupe Convergence citoyenne Ivryenne, déposé un vœu « pour une paix juste et durable au Proche-Orient ». Il demandait notamment que soient examinées « les possibilités » de « cesser de contractualiser avec des entreprises n’appliquant pas les principes directeurs des Nations Unies ». Et ce, afin de « permettre à la municipalité et aux administrés de ne pas contribuer indirectement [...] à l’exploitation illégale des [...] territoires Palestiniens occupés ».

Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a déposé plainte le 17 novembre 2016 contre Philippe Bouyssou et les adjoints Atef Rhouma (CCI), Mehdy Belabbas (EELV) et Séverine Peter (PCF). Ils sont convoqués ce vendredi à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne. « Le boycott d’Israël est réprimé, reprend Me Julien Bensimon, avocat de l’association. Et l’amalgame a une incidence directe sur la communauté juive de France. » « On a l’impression que ces élus appelaient leurs administrés à se manifester », estime encore BNVCA.

Sur cette plainte du BNVCA, le maire « ne décolère pas » : « Ce sont eux, les responsables de l’amalgame idéologique. Nous ne discutions pas la reconnaissance de l’Etat d’Israël. Nos propos portaient sur la politique de son gouvernement. Et il n’y a eu aucune incitation à la haine ! » Soulignant sa bonne entente avec la communauté juive d’Ivry, il juge insupportable que « l’on intervienne de l’extérieur pour mettre le bordel dans un équilibre local ».

 

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