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5 juillet 2025 6 05 /07 /juillet /2025 09:40

La cour d’appel d’Alger a confirmé mardi 1er juillet une peine de cinq ans de prison ferme à l’encontre de l’écrivain franco-algérien de 80 ans, détenu en Algérie depuis novembre 2024.

Les différents scénarios possibles s’amenuisent désormais. Il n’en reste même plus qu’un seul : celui d’une grâce présidentielle décrétée pour raison médicale au moment où le président algérien décidera de le faire. Abdelmadjid Tebboune garderait le contrôle total du tempo politique de cette décision qui pourrait intervenir à tout moment – sans donner l’impression de céder à Paris comme aurait pu le sous-entendre une grâce le 5 juillet.

Une mesure en dehors des dates officielles ne serait pas inédite. Plusieurs figures de l’opposition ou de la société civile ont vu leur sort réglé ainsi : le journaliste Khaled Drareni, lui aussi condamné pour «atteinte à l’unité nationale», avait ainsi été libéré en février 2021 pour l’anniversaire du Hirak, vaste mouvement populaire ayant conduit à la chute d’Abdelaziz Bouteflika. En décembre 2024, une autre vague de grâces présidentielles avait concerné 2471 détenus à l’occasion d’un «décret spécial d’apaisement».

Boualem Sansal, qui n’a pas introduit de pourvoi en cassation, laisse sa condamnation devenir définitive – une condition nécessaire pour bénéficier d’une mesure de grâce. Cette stratégie vise clairement à maximiser les chances d’un dénouement politique.

 

En France, la grâce collective du 14 juillet a été supprimée par Sarkozy en 2007. Je me souviens pas que la presse subventionnée s'en soit offusquée à l'époque. C'est bien dommage.

 

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