Jamais on n’aura vu, depuis la Libération au moins, un président de la République française aussi joueur, aussi amusant, aussi clownesque pour les « gens d’en bas », pour le « peuple », pour les plus malheureux, les plus démunis, les moins que rien, bref, la caillera !

C’est bien normal qu’on les divertisse, mais il y a eu, depuis 5 ans, un effort considérable.

L’hilarité est énorme, jamais vue jusqu’à ce jour : un tel spectacle comique en décors naturels (CRS et flics tassés les uns contre les autres pour canaliser l’enthousiasme des foules, et tout ça gratos !). Et puis cet entourage de danseuses du bas du ventre qui n’en finissent pas de tournicoter autour de la petite bite du grand homme ! Du coup, les spectateurs sont gagnés par la folie érotique ! Ils se foutent à poil en public, ils se branlent en public, c’est la grande partouze avec photos de groupes ! Bites sucées dans les Sofitels, scènes filmées, photographiées pour l’édification des jeunes par des pseudo « internautes », qui plaignent cette pauvre victime sado-maso, Mr Sarkozy. Faux vrais intervenants, dont les opinions sur la toile sont fabriquées par une machine, comme l’a révélé Canal+, et comme n’importe qui pourrait s’en douter. Mais ça n’est pas tout ! Le peuple s’instruit : il apprend le sens du mot « anaphore », grâce à Mr Hollande, et la gestuelle hystérique, grâce à Mr Sarkozy

Hélas ! En une journée le foutriquet qui préside aux destinées de la France est balayé une fois pour toutes.

Hélas ! En une journée, la France se retrouve avec des milliers de cadavres potentiels, car ces malades qui nous amusaient si bien, ne dirigent rien. Ils empochent un cachet somptuaire, mais ils seront bientôt à la déchèterie !

Hélas ! En effet, la queue du bouquetin utilisée par Mme Boutin était lubrifiée par une huile produite par le Crédit Agricole, dont l’avant-veille du scrutin, la journaliste Elise Lucet nous a montré le degré de nocivité.

Hélas ! En quatre lignes vous avez appris ce qu’était une « anaphore », mais maintenant il va falloir se préparer à décontaminer ces cadavres superflus. Je propose qu’on commence par les cadavres de droite, ils sont en effet hélas ! (Cette fois c’est une anaphore ratée, elle ne commence pas la phrase, c’est instructif aussi) encore plus dégoûtants que les autres, plus répugnants.

Hélas ! Il faudra d’abord cracher sur des milliers de tombes, ainsi que nous l’a appris Boris Vian, dans un roman qu’on va enfin étudier dans les bistrots, car les constructions scolaires sont également contaminées, irrécupérables. Désinfectons-les mais attention, j’ai bien suivi l’émission d’Elise (Lucet) les matériaux sont radioactifs pour des centaines d’années !

On va manquer de salive, d’autant plus qu’on nous a fait ingérer des productions polluées, on nous a fait respirer de l’air pollué !

Pas de regret pour les constructions elles-mêmes, on n’y apprenait plus rien, que les lois du marché et la façon d’enculer un pauvre. La manière de nourrir une femme de ménage directement au biberon du bon père nourricier Dominique Strauss-Kahn. Mr Frédéric Mitterrand était professeur d’enculage en Afrique noire. Au moins il enseignait quelque chose : comment contracter le Sida.

Avec le Professeur Depardieu, on apprenait la vérole du cochon, et c’était très élégant. Les femmes du demi-monde en raffolaient. Hélas ! (Attention à l’anaphore) le gros Gérard a des prétentions prostatiques qui ne sont pas d’une dimension sarkozienne !

Hélas ! (C’est la dernière fois, promis !) Il va falloir creuser une fosse extrêmement profonde pour mettre, c’est un jeu de mots, tous ces animaux malades de la peste !

Et nous recracherons une seconde fois si nécessaire, en hommage à Boris Vian !

Mais il faudra aller vite : le petit gesticulateur doit être enfoui dès dimanche soir, les autres dans la semaine qui vient… Je compte sur le sens civique de mes concitoyens !