Je rappelle qu’il fut maire à partir 1989, et, aujourd’hui, on peut dire enfin, parce que c’est un honneur, que c’est grâce aux voix portées par « Le Provisoire », qu’il fût élu. Un déplacement de 400 voix, m’avait dit l’un des responsables des Renseignements généraux.
Par la suite, il fut aussi élu député à deux reprises.
Jean-Yves participa-t-il au « Mensuel du Berrichon évolué ». Il répondait toujours par une pirouette. Faisons pareil !
Mais ajoutons qu’il venait assez couramment aux spectacles d’Elizabeth, qu’il avait été le seul à oser porter sur moi un jugement, évidemment sympathique, lors d’un « portrait » du Rédacteur en Chef du Provisoire fait par France Bleu au printemps 1991…aucun des autres politiques n’avait voulu s’abaisser à dialoguer avec moi, tellement je sentais mauvais, probablement.
Il était là aussi, au « Bleu Fouillis des mots » lors de la mémorable « Après midi dans la rue »…
Quand je lui ai parlé de la préface au livre « Raymonde Vincent, chrétienne et libertaire », préface rédigée par François Gerbaud, il m’avait dit : « Gerbaud, c’est pas comme les autres (de droite) il est intelligent, sympathique, je l’ai tutoyé tout de suite… »
J’avais écrit un livre sur lui, ou plutôt avec lui : « L’Autre Gateaud ». Il me semble que la pudeur m’interdit de le rééditer, car il s’est vendu très rapidement. L’entretien avec Jean-Yves offre un contenu d’une très grande clarté, et son langage est celui d’un véritable auteur populaire.
J’espère que le remords va ronger ses faux amis de « gauche », ceux qui ont provoqué sa défaite et participé à sa mise à mort.
Ah non ! Jean-Yves Gateaud ne méritait pas ça !
Mais les habitants de Châteauroux ne méritaient pas Jean-Yves Gateaud !
Trop intelligent, trop honnête, trop fort pour eux.
Un hommage public sera rendu lundi 23 Novembre à 17H à Equinoxe (Châteauroux).