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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 13:26

Des salles de shoot, voilà ce qui est prévu pour la prochaine révolution. On ne peut pas dire que ce soit très nouveau, mais c’est présenté comme raisonnable ! Des salles pour entretenir les malades dans leur maladie. Il paraît que c’est socialiste, communiste, et surtout nouveau.

Eh bien non camarades !

Des salles de travail rémunérées normalement, des salles d’espoir réel, sans les illusions de l’opium du peuple, des salles de dignité humaine. Voilà qui serait bien. Ils devraient avoir honte, les défenseurs de ces projets. Bien sûr qu’il faut un petit quelque chose en plus pour supporter cette vie. Nous on avait l’alcool, le vin, surtout. C’était intégré dans la civilisation.

Mais les salles de shoot, ça existe depuis longtemps, ça s’appelait des « fumeries d’opium » en Chine. Quand Mao est arrivé, il a fait mettre à mort tous les amateurs d’opium.

Certes la punition est dure. On ne peut pas en revenir là. Mais on va encore faire croire aux cons d’électeurs (il paraît que ça existe encore…) que c’est ça, la liberté !

 Après on va inventer les salles de baise, mais ça existe aussi depuis longtemps, on appelait ça les bordels.

Plus tard, les salles de viol, mais ça existait déjà c’étaient les guerres. En plein air, au début c’était, si on peut dire, ouvert à partir du printemps et ça se terminait aux mauvais jours, trop courts pour permettre des atteintes sexuelles correctes. On aurait pu se tromper d’orifice, confondre la bouche avec les oreilles, les narines, arracher les yeux de ces salopes de femmes civiles pour leur y enfoncer une bite de héros !

 Les salles de tueur en série ? Mais ça existait depuis très longtemps ! C’est pas une innovation du tout. De tout temps les hommes se sont massacrés. On trouvait la bonne cause après. Les hommes de la préhistoire se rabattaient des massues d’un poids considérable, les seigneurs du Moyen Age y mettaient un peu de style, et puis ils renfermaient les femmes dans les donjons, ah ils s'y connaissaient à l’époque. Ensuite il y a eu la solution des canons, de la mitraille, c’est nettement plus rentable ! Puis, la bombe A, la Bombe H, et l’alphabet est long avant qu’on arrive au N de nucléaire…Et pas besoin de construire de salles, les salles ça résiste pas, il vaut mieux laisser la jeunesse au Plein Air ! La salle, ici, et si vous y tenez c’est la planète entière.

 On peut aussi prévoir les salles de désinformation, fondées sur le principe du mensonge permanent ! Mais ça existe depuis longtemps avec les journaux de la guerre de 14-18. Aujourd’hui, la télévision, le mensonge en direct ou en différé ! Le mensonge à tous les étages.

 Sans compter les salles de gros dégueulasses, les salles de concours de bites, les salles de donneurs de sperme, les salles de branlette rapide, les salles d’enculage Mac do vite fait, bien fait, les salles de tueries individuelles avec rediffusions sur les centaines de chaînes de télévision, des salles d’apprentissage du sida, il ne suffit pas d’apprendre à contracter le SIDA, il faut le propager avec méthode…et puis les salles de maladies orphelines, qui vont toutes seules dans nos campagnes, qu’est-ce qu’on attend pour leur trouver des petites sœurs ?

Les salles de crève la faim, qui peuvent s’étendre sur des milliers d’hectares, des bidonvilles géants, des favelas partout…c’est déjà bien avancé…il faut des salles pour tout, des salles avec des infirmières pour branler les vieux salingues comme DSK, d’autres salles réservées au suçage pour les jeunes qui veulent devenir plus tard des DSK…

 Et puis surtout, les salles pour devenir encore plus cons que la moyenne…des salles de connification….il y a déjà des modèles au cinéma et à la télé.

 Des salles de n’importe quoi, mais bon dieu l’avenir de l’homme est dans les salles, pour oublier que les milliardaires vous enculent.

Vous m’en direz des nouvelles, on ne sent rien.

Si ça faisait mal, les victimes se plaindraient.

Eh bien la preuve que c’est de la souffrance sans douleur, les opprimés ne rouspètent pas. Donc, ils sont contents ! Alors pourquoi s’en priver ? Du moment que c’est pour le bien être de l’humanité.

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