Reprenons le propos de Manuel Valls : « A cela, il faut ajouter toutes les fractures, les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont on parle peu, (…) la relégation péri-urbaine, les ghettos, (…) un apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé à notre pays. »
Il est cocasse de voir les politiques fourvoyer encore une fois le débat en chipotant sur le bien-fondé ou non de l’emploi du terme « apartheid ». Car ce qu’il y a de véritablement scandaleux dans cette phrase, ça n’est certes pas l’utilisation de ce terme, mais le fait que, selon le premier ministre, ledit apartheid (ou cette ghettoïsation, si vous préférez) « s’est imposé ».
Ah ! le fourbe apartheid ! Sans rien demander à « notre pays », insidieusement, contre la volonté de tous, il s’est imposé, le salaud ! Personne n’en voulait, surtout pas ces guignols qui s’embrassaient hier encore et qui se vautrent à nouveau dans leurs querelles minables, mais rien à faire il s’est imposé.
Les « accédants aux responsabilités » n’étant jamais responsables de rien, il faudrait une loi contre ces apartheids parasites qui s’installent là où ils veulent sans autorisation, moi j’dis !
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