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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 09:48

 

Un ex-téléphage m’a dit : «moi je suis un repenti : j’écoute plus les infos, je regarde plus la télé, je sais de quoi y vont parler. Je vote plus depuis 30 ans !

Y vont mentir, continuer à t’escroquer, c’est des gangsters armés jusqu’aux dents, des empoisonneurs professionnels, des menteurs, des assassins et puis de toute façon, y en a pas un pour racheter l’autre, et tu seras là comme un benêt obligé d’approuver, obligé d’applaudir, à tous leurs mensonges.

J’ai trouvé que ce type était un sage !

Parce que ça s’est toujours passé plus ou moins comme ça, mais il n’y avait pas les nouveaux moyens de communication, et de destruction. Et puis là il devrait y avoir des limites, ça devrait être mieux défini par le Gode Pinal :

- Tu veux dire le Code Pénal ? Pourquoi tu causes comme les djeunes ?

C’est le nom officiel depuis DSK. Et il ajoute :

- Assez joué avec les Sex Toys de Gros calibre. Même les gros moches prétentieux !...

« Je vous en mets trente cinq centimètres dans le fion, quarante ou carrément un mètre ?... j’ai un électeur qui en voulait deux mètres… je l’ai vexé, il reviendra peut-être plus… J’ai dit : deux mètres, ça va vous ressortir par le larynx… Vous aurez une grosse bite dans la bouche !.. .Attention de pas l’avaler !... »

J’ai pas pu fournir, l’enculage a des limites, on n’a plus assez de grosses bites suffisamment longues, attention j’écris sous surveillance… mais je vais pas être obéissant, on verra !

Voyez avec Sarkozy ce qu’il a volé au peuple ! « En face », on devrait dire « à côté » c’est pareil. Je vais encore citer un auteur, tiens je le prends au hasard, Guy Debord :

C’est dans « In girum imus nocte et consumimur igni », que Debord traduit par « Nous tournons tous en rond et nous sommes consumés par le feu ».

Ca paraît réservé à des intellectuels bardés, bombardés de diplômes, d’ailleurs sans aucune valeur, donc ne vous affolez pas.

Voici ce que dit Debord, en prenant pour exemple les spectateurs de cinéma, puisqu’il a dépisté très vite le fait que nous vivons dans « la société du spectacle ». Dans le virtuel. La surabondance d’images, qui cache la réalité perceptible par les sens. Nous sommes les spectateurs les plus durement exploités, de toute l’histoire de l’humanité. Lisez :

« Le public du cinéma, (mais nous sommes tous publics de cinéma ! Tout est « cinéma », au sens le plus mauvais du mot ! Tout est grimaces et manigances, faux semblants !...) qui n’a jamais été très bourgeois et qui n’est presque plus populaire, est désormais presque entièrement recruté dans une seule couche sociale : celles des petits agents spécialisés dans les divers emplois de ces « services », dont le système productif actuel a si impérieusement besoin : gestion, contrôle, entretien, recherche, enseignement, propagande, amusement et pseudo-critique »

Comme le mode de production les a durement traités ! De progrès en promotions ils ont perdu le peu qu’ils avaient, et gagné ce dont personne ne voulait… ils collectionnent les misères et les humiliations de tous les systèmes d’exploitation du passé. Ils n’en ignorent que la révolte. Ils ressemblent beaucoup aux esclaves, parce qu’ils sont parqués en masse, et à l’étroit, dans de mauvaises bâtisses malsaines et lugubres, mal nourris d’une alimentation polluée, mal soignés dans leurs maladies toujours renouvelées, continuellement et mesquinement surveillés… »

Je peux continuer, si ça ne vous suffit pas. Allez  ! Vous en redemandez  ? Ne soyons pas avares… :

« …ils sont (ils, c’est nous !) transplantés loin de leurs provinces ou de leurs quartiers, dans un paysage nouveau et hostile, suivant les convenances concentrationnaires de l’industrie présente. Ils ne sont que des chiffres dans des graphiques que dressent des imbéciles… »

N’est-on pas en présence d’une description des nouveaux camps de concentration ?

« Ils meurent par séries sur les routes, à chaque épidémie de grippe, à chaque vague de chaleur, à chaque erreur de ceux qui falsifient leurs aliments, à chaque innovation technique profitable aux multiples entrepreneurs d’un décor dont ils essuient les plâtres… leurs éprouvantes conditions d’existence entraînent leur dégénérescence physique, intellectuelle, mentale… »

Ah ! vous saturez, je le sentais venir ! Ils appellent ça les délocalisations, les contrats à durée déterminée dont on ne connaît jamais la fin, le niveau qui monte, et ils font apparaître des résultats du bac en forte hausse !... Ils notent d’ailleurs sur 24, ils additionnent les options, ils obtiennent un pourcentage de bacheliers abrutis qui va bientôt franchir la barre mythique des 100%...

Ils comptent les années après le don du bac et ça donne Bac+15 voire bien davantage, par exemple Bac+85… ce qui ne change rien à leur vie quotidienne… Au nom des droits de l’homme, ils font venir des employés du monde médical par wagons entiers, par charters bourrés à craquer, car il reste, provisoirement, des pays où les études sont normales…

A partir de là, on peut se poser la question : « Est-il bien nécessaire de naître ?

Mais comme ils n’étudient plus rien du tout, ils ne connaissent plus les arts, et spécialement la littérature : « la naissance est la pire des choses qui puisse vous arriver… » écrivait Sophocle cinq siècles avant la naissance de Jésus Christ…

Ils ont baptisé ça la « Nativité » sans préciser d’ailleurs ce qu’ils cachaient sous le mot « vie »… Depuis chacun publie son livre de bavardages inutiles et tous paraissent satisfaits de leurs graffitis…

Bonne chance pour la suite !

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