1 juin 2013
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Lundi 27 mai, IBM France a annoncé, à l’occasion d’un comité central d’entreprise (CCE), un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de 689 postes, auquel s’ajoute un plan de mobilité de 129 postes. Ces suppressions ne sont pas une surprise : le 17 mai dernier, la direction avait déjà annoncé aux élus du personnel vouloir supprimer 1 200vpostes avant fin 2014, dont environ 700 cette année. Le PSE présenté lundi propose des mesures de retraite anticipée ainsi qu’un plan de départ volontaire. Les mesures précises de ces deux volets seront définies à la suite des prochaines réunions de négociation, prévues pour le jeudi 30 mai et le mardi 11 juin.
Les syndicats se réservent néanmoins la possibilité de contester le PSE au tribunal, estimant que les raisons économiques avancées – des résultats « très » décevants – sont infondées. « IBM France est loin d’être une entreprise en difficulté. On ne peut pas accepter des suppressions de postes dans une société avec des résultats aussi exceptionnels », souligne Gérard Chameau, délégué syndical central CFDT chez IBM France. Selon lui, il s’agit avant tout d’un « plan boursier pour assurer aux actionnaires un dividende de 20 dollars par action en 2015 ».