Si votre signature vaut quelque chose, ne la galvaudez pas !
Cette histoire montée de toutes pièces n’est pas la première qui tourne sur le net. Quel Collège ? Quelle ville ? Quelles personnes ? Rien, rien d’autre qu’un style accrocheur, racoleur qui n’a pour objectif que d’émouvoir et de discréditer l’Ecole de la République.
Pas un mot sur les 10000 postes supprimés, les 16000 à venir, les nouveaux Enseignants sans formation, les adultes chaque jour moins nombreux dans l’Ecole, par exemple.
Certes l’Ecole doit évoluer mais ce fait divers imaginaire n’est qu’une instrumentalisation à des fins idéologiques et politiciennes.
Alors, si vous avez un minimum d’esprit critique, n’hésitez pas, lisez ce qui suit, mettez la pétition à la poubelle, et gardez votre signature pour une autre cause, celle par exemple qui promouvra une vraie égalité des chances à l’Ecole.
Michel
Prises de position DE Sos Education
Opposée à la méthode globale et à ce qu'elle appelle le « pédagogisme », elle défend le retour à des méthodes d'enseignement traditionnelles. Elle avance avoir « obtenu que Dominique de Villepin légalise l'apprentissage d'un métier dès 14 ans, le 7 novembre 2005 et que Gilles de Robien édicte une circulaire interdisant la méthode globale de lecture et ses dérivés » dans les écoles primaires le 3 janvier 2005.
Elle milite pour le rétablissement d'un examen d'entrée en sixième, la suppression du collège unique, la suppression de la loi Jospin de 1989 qui, selon elle, empêche les redoublements, la restauration d'exigences « décentes » aux examens et au baccalauréat, le rétablissement de vrais cours de morale et de civisme et la limitation du pouvoir des syndicats d'enseignants.
L'association est parfois considérée comme « ultralibérale » ou« conservatrice » ce qu'elle réfute, se présentant comme apolitique.
D'après son journal, elle dispose à l'Assemblée nationale du soutien d'une vingtaine de députés UMP qui auraient signé un engagement sur l'honneur à faire voter au cours de la législature à venir au moins six des sept réformes principales qu'elle défend.
SOS Éducation a été très médiatisée en octobre et novembre 2006, suite à une campagne d'annonces qu'elle a publiées dans la presse invitant les parents d'élèves de CP à vérifier le manuel de lecture de leur enfant, à la suite de l'interdiction de la méthode globale par Gilles de Robien, et à contacter l'association pour avoir des informations sur la nature de la méthode pratiquée (globale, semi-globale ou syllabique). Plusieurs syndicats enseignants ainsi que les principales associations de parents d'élèves ont dénoncé cette action, accusant SOS Éducation d'inciter à la délation et d'instrumentaliser ce débat à des fins idéologiques politiciennes.