Surtout, l’administration a repris l’argumentation développée par Emmanuel lors du procès, à savoir qu’il fallait prendre une décision commune par commune, et ne traiter qu'en dernier recours si l’on constatait une contamination réelle de la vigne. Vous pouvez consulter l’arrêté préfectoral de 2014 pour la Côte d’Or ici.
Quelque chose a changé depuis le procès et la pétition : c’est la possibilité de débattre des choix posés par les viticulteurs. Même s’il existe encore des désaccords sur la manière de lutter contre la flavescence dorée et sur les développements de la vigne en Bourgogne, une chose est sûre : les épandages ne seront plus imposés de manière systématique en Bourgogne ! Il faut donc une fois encore féliciter notre vigneron pour son choix courageux qui, à l’époque, n’avait rien d’évident : il a privilégié la santé du consommateur à la protection de sa vigne en s’attirant les foudres de ceux qui craignaient pour leur propre domaine.
Source : http://www.ipsn.eu