Attention, la canicule a encore frappé. Et les conséquences sont imprévisibles. On s’attendait pas à ça. Voilà que les femmes refusent les transports en commun ! Je monte dans un wagon SNCF, c’est déjà courageux. A peine je suis affalé sur mon siège, qu’une grognasse pousse des cris : « Arrête de me tordre le clito ». Aussi sec je rétorque : « Quand t’auras fini de me triturer les couilles ! » Elle se calme. Je descends du wagon SNCF, je vais au supermarché, qui est aussi un lieu public. Dont les femmes se plaignent. Parce qu’on leur « met la main aux fesses ». C’est la formule officielle. Et, comme j’habite dans une région écologique, je suis abandonné parmi les vieilles gens. Au début, ça fait drôle. Des bandes de vieillards livrés à eux-mêmes pendant que leurs parents sont occupés à remplir les avis nécrologiques du quotidien régional. Ils s’abattent en moyenne à cent dix ans, les parents. Alors on assiste à des scènes pénibles. Dans les supermarchés des régions écologiques, épargnées par les créations d’emplois. J’entre sans peur, sans haine pour les vieux cons. Je suis bien obligé de décrire un spectacle interactif et désagréable. Je vois des gamins de même pas quatre vingt dix ans, qui marchent à quatre pattes. Qui rampent, pour regarder les vieilles par en dessous. Comme l’octogénaire Alain Souchon qui se demande toujours ce qu’il y a sous les jupes des filles. Il est pas curieux, le Souchon ! Moi, je vois les dessous par-dessus, elles sont renversées, les vieilles grognasses. Elles roulent, ça s’appelle les femmes rondes, cette nouvelle race. Elles m’interpellent : « Gamin, je t’attraperai par la peau de la bite ! Tu perds rien pour attendre ! ». Comment faire pour échapper à ces furies ? J’appelle la Police ? Mais les flics sont en train de s’enculer dans les commissariats. Faut les comprendre, les flics, par cette chaleur, par cette canicule. Surtout qu’en milieu policier, ils ont pas forcément le bac. Ils confondent encore la canicule avec la cane qui encule, dans les zones rurales. Je vais téléphoner à DSK il a sûrement un truc pour échapper aux vieilles. Il s’y connaît en cul, le DSK ! Il sert au moins à ça. J’ai vu sur Internet que son nom était associé à une pub pour le « French slip ». Et puis aussi, la Marie Galouzeau de Villepin. J’ai vu qu’elle luttait contre la canicule. Oui, c’est bien la fille de l’ex Premier ministre, Dominique de Villepin, au moins on sait à quoi ça sert, un Premier ministre ! La Marie, elle fait prendre l’air à ses seins, à son cul aussi. Elle a pas peur des transports en commun. Et moi je suis livré à la convoitise des vieilles. J’en sens une qui me gratte le nombril avec ses ongles crochus! Une autre qui cherche à m’étouffer avec ses énormes nichons ! Et j’ai pas le droit de lui retourner une calotte. Sinon c’est la cour d’Assises. Parce que la canicule s’est abattue aussi dans les Palais de Justice. Ah j’oubliais ! Dominique Baudis, spécialiste des parties fines de Toulouse. C’est le prénom qui dispose aux pratiques libertines. Voyez le Strauss Kahn et Dodo la Saumure. Mais ces gens là sont jamais condamnés, c’est bien la preuve qu’ils sont innocents. Purs comme de l’eau de roche, ils sont ! Cette eau de roche qui refuse de s’abattre sur nous !