Les forces d’occupation israéliennes ont ré-arrêté l’ex prisonnier palestinien Muhammad Allan, aujourd’hui, 16 septembre, alors qu’il quittait l’hôpital Barzilaï à Ashkelon. Allan a été autorisé à quitter l’hôpital par l’administration de l’hôpital et il a été immédiatement arrêté ; il s’était engagé, il y a deux jours, à reprendre sa grève de la faim si on ne permettait pas son transfert à l’hôpital Najah de Naplouse. Un nouvel arrêté de détention administrative a été pris contre lui par le tribunal militaire de l’occupation israélienne, sans inculpation ni jugement et il a été conduit à la clinique de la prison de Ramla. Agissez pour exiger sa libération immédiate.
Allan a mené une grève de la faim de 65 jours pour protester contre sa détention administrative sans inculpation ni jugement ; cette grève a pris fin en août après une décision de la Cour Suprême d’Israël suspendant sa détention sur la base de la détérioration de son état de santé, mais qui laisse intacte la structure de sa détention administrative. Sept prisonniers palestiniens sont actuellement en grève de la faim dans le cadre de la « Bataille pour briser les chaînes » qui exige de mettre fin à la politique de détention administrative : Nidal Abou Aker, Ghassan Zawahreh, Shadi Ma’ali, Mounir Abou Sharar, Badr al-Rouzza, Bilal Daoud Saifi et Souleiman Skafi. Les cinq qui ont lancé la grève sont maintenant en grève depuis 27 jours. Tous ont été séparés de leurs camarades emprisonnés et se voient refusés des médicaments nécessaires ; un black-out est imposé sur leur état de santé.
Le réseau Samidoun de solidarité avec les prisonniers palestiniens insiste pour la libération immédiate de Muhammad Allan, sa nouvelle arrestation étant clairement une tentative d’annuler le résultat de sa grève de la faim et de ré imposer l’injustice de la détention administrative juste au moment où un certain nombre de prisonniers sont engagés à fond dans une grève de la faim ouverte pour l’arrêt de cette politique. Ce dernier affront remet au premier plan l’importance de la « Bataille pour briser les chaînes » et de la lutte des prisonniers palestiniens pour mettre fin pour de bon à la détention administrative.