Nous sommes actuellement en train de nous rapprocher d'associations allemandes et européennes de protection animale afin de voir comment lutter efficacement contre ce vide juridique (la loi interdisant les abus sexuels sur les animaux en Allemagne a été abrogée le 1er septembre 1969 et n'a pas été remplacée depuis).
Nos premières investigations nous ont permis de découvrir des faits particulièrement dérangeants : outre-Rhin, ouvrent de plus en plus de « bordels animaliers ». La vente, la location ou le prêt d'un animal à des fins sexuelles est autorisée. De plus, il est permis en Allemagne de dresser et de conditionner les bébés animaux (chiots, chatons, etc.) pour leur faire accepter que de tels attouchements soient pratiqués sur eux. De là, il devient plus facile pour leurs tortionnaires d'affirmer qu'ils sont consentants...
L'hypocrisie va encore plus loin : alors que la loi allemande réprime les actes de cruauté commis envers les animaux, la zoophilie n’est pas entendue comme tel au motif qu’il n’est pas possible de prouver la cruauté d’un tel acte. Comment est-il possible de ne pas reconnaître les souffrances, psychologiques et physiques, d'un animal ainsi malmené, souffrances attestées par les vétérinaires allemands dans certaines de leurs études ? La France considère ces mêmes actions comme des délits réprimés par l’article 521-1 du Code Pénal qui prévoit des peines maximales de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.