17 août 2013
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Lorsque j’étais prof de philo, et que j’avais affaire à un élève incapable d’écrire une phrase sans l’agrémenter d’une dizaine de fautes d’orthographe et de grammaire, je lui conseillais, si j’étais en veine d’optimisme pédagogique, de tout reprendre du commencement. Sur trois cas avec lesquels j’ai un peu insisté, mon taux de réussite a été de 0/100, mais ce n’est pas nécessairement imputable à la méthode.
Sauf qu’il prétend occuper la position du professeur, le cas BHL est du même ordre, en moutardant le mutandis aux hauteurs sublimes de la philosophie et de l’art : il y a dans sa prose tellement de confusions, d’ignorances, de demi-savoirs, d’illogismes ou d’enfonçages de portes ouvertes proclamés actes de résistance qu’il est inutile d’essayer de rectifier des points particuliers.
Des conseils de lecture, peut-être, permettront à des philosopheurs d’art sans parti-pris de commencer à réfléchir un peu sérieusement à ces questions :