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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 09:04

La tuerie de la Savoie (à Chevaline !) a fait cogiter pas mal de journalistes qui se souviennent de l’affaire Dominici, laquelle avait eu lieu à Lurs, il y a 60 ans exactement le 4 août 1952. Perspicaces comme à l’accoutumée, ils se demandent si Gaston Dominici ne serait pas encore l’auteur de ce massacre. Ils se basent notamment sur le fait que le vieux patriarche n’aimait pas les Rosbeef. Encore alerte malgré son grand âge, Gaston, ainsi prénommé parce qu’il écoutait régulièrement la famille Duraton, sur Radio Luxembourg, aurait en outre fait le déplacement à Chevaline, car il était un peu maquignon sur les bords.

En outre, on se souvient que Jean Carmet jouait le rôle de Gaston, ce qui apparaît troublant aux yeux des gendarmes de Saint Tropez dont Christian Marin, l’un des principaux acteurs, très intellectuels, vient de mourir. N’aurait-il pas été mordu par cette mangeuse de policiers ?

 De jeunes enquêteurs, formés à l’école de police de Mort-aux-Juifs (sic) dans le Loiret, nostalgiques de la belle époque des camps de Beaune la Rolande (45) n’hésitent pas à recouper ces affaires de gendarmicides montagnards et de fins limiers Beaucerons de la belle époque ! Cette affaire intervient alors que les gendarmes se perdent en conjonctures, qu’ils mélangent selon la tradition du lexique policier, avec les conjectures.

 Ajoutons qu’un policier s’est suicidé dans la Gironde et que deux autres se sont entretués à Issy les Moulineaux et nous voyons combien une simple baisse des effectifs complique encore la tâche des enquêteurs, qui sont déjà bien handicapés par un Q.I très bas, parfois au-dessous de zéro sur l’échelle de Richter ! Ils ont alors le cerveau gelé !

Et ce n’est pas la suite qui va nous réconforter ! En effet les citoyens sont désormais victimes d’hallucinations devant la flambée des prix et la densité des gendarmes, combinées à la protection du gros gibier ordinaire. C’est ainsi que dans l’Eure et Loir (28) un homme, que la police dit avoir arrêter en état d’ivresse, a été victime d’une attaque de sangliers en uniformes ! Or, ce brave homme était à la chasse et il a cru en toute bonne foi être assailli par du gros gibier, c’est du moins ce qu’il a dit aux enquêteurs :

-J’ai mordu la gendarmette parce que j’ai cru que c’était un sanglier !

Des experts, arrivés en hélicoptère depuis Villacoublay, où a eu lieu une tuerie, ont souligné la ressemblance entre une gendarmette et un sanglier et dit, en conclusion, que la confusion était possible ! Ensuite ils ont élargi la question à l’ensemble du gibier. Les petits n’enfants des gendarmes peuvent être considérés comme des perdreaux, que l’on dégustera à la broche, selon la recette de Mister Swift dans sa « Modeste Proposition ».

Les experts autorisent à tirer tous azimuts sur tout ce qui porte un uniforme car, disent-ils, le gibier se définit par l’uniforme et le grade. Les gendarmes se déplacent par couples, suite à une décision de Madame Voynet, qui espère ainsi augmenter la production et l’élevage naturels dans les zones mal peuplées. Elle fait appel aux chasseurs pour la gestion du « territoire giboyeux » (elle emploie l’expression : « territoire bestial »). On voit ici l’intérêt des thèses écologiques dans le domaine de la police : équilibrer les naissances et la mortalité.

Pour en revenir à Gaston (Dominici) il aurait été déjà condamné pour avoir organisé un barbecue personnel sous le nom de Landru, en Forêt de Rambouillet, et sous le pseudonyme de Lacenaire au 19ème siècle. C’était un Vieux Patriarche, qui savait tout faire !...Il avait violé George Sand et Jeanne d’Arc en même temps et la mère Henrouille (il avait une très mauvaise ouïe, comme certains gros poissons !) et il avait compris En-Couille. Mais ça révèle aussi qu’il était instruit puisqu’il connaissait l’œuvre de Céline, au moins « Le Voyage au bout de la nuit » !

Ce qui prouve que ces monstrueuses affaires (la femme qui mord une gendarmette et la boucherie qui a eu lieu à « Chevaline ») sont liées à des histoires sordides, en rapport avec l’anthropophagie qui se développe dangereusement chez les gendarmes.

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commentaires

O
" Ce n'est pas sans me rappeler l'affaire Dominici." M'a dit mon mari au sujet de cette tuerie. N'est-ce pas étrange ? Sauf que le dit mari ne s'est pas laissé aller aux élucubrations<br /> rocambolesques dont nous régale ici le fantasque R. Hénault. Toujours est-il que j'ai parfois l'impression de vivre à Marseille-Chicago. Ce qui<br /> n'est pas de tout repos... OLE
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