L'OIP lance en 2013 une campagnefondée sur des « récits de vie » d’anciens détenus. Ils racontent leurs conditions de vie avant d’avoir affaire à la justice, ce qui les a menés à la délinquance, ce qu’ils sont devenus après leur passage en prison. Des parcours et histoires de vie seront publiés par l’OIP dans le prochain numéro de Dedans-Dehors, mais aussi dans les médias, un ouvrage viendra rassembler des portraits rédigés par des écrivains…
Parce que « la prison voudrait nous faire croire que l’homme qu’elle contient ne nous ressemble plus »*. Et qu’elle y parvient. Parce qu’il peut être insupportable d’admettre que le clair et l’obscur existe en chacun de nous. Parce que les clichés et stigmatisations sont tenaces et qu’ils viennent souvent justifier l’immobilisme politique. Un statu quo prenant la forme de prisons surpeuplées, d’atteintes à la dignité récurrentes, de manque d’accompagnement vers une réinsertion. Désigner le prisonnier comme l’autre, le monstrueux, le fou, l’irrécupérable, celui qui ne nous ressemble en rien, permet ainsi de « justifier l’impensable : contenir sans réparer, relâcher sans projet. La récidive est là qui attend. La machine se nourrit d’elle-même ».
Citations extraites d’un texte de Bernard Bolze, fondateur de l’OIP, dans « 70 affiches pour le droit à la dignité des prisonniers ordinaires », 1993.
Pour soutenir cette campagne, visant à faire évoluer les représentations véhiculées sur les personnes détenues et les réponses pénales qui en découlent :
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Je propose à des personnes qui ont connu l’enfermement et qui souhaiteraient raconter leur parcours de vie de contacter : barbara.liaras@oip.org ou francois.bes@oip.org
Par avance, nous vous remercions chaleureusement.