Il y a un point commun entre une bonne proportion de rock-stars et jazzmen de tous styles et la quasi-totalité des sportifs de toutes disciplines confondues, c’est de s’envoyer dans les veines des additifs destinés à améliorer les performances; la drogue, c’est de la merde, on est bien d’accord.
Il y a également un point commun entre tous les auditeurs des radios dites commerciales qui nous dégueulassent les oreilles à longueur de journées. Ces auditeurs, qui ont souvent la fâcheuse tendance de rester en permanence scotchés sur leur fréquence favorite ; la merde, c’est donc de la drogue. Quod erat demonstrandum, comme disait Mickaël Vendetta, avant de mourir d’une encéphalite spongiforme bovine. Micro, évidemment, l’encéphalite.
Je terminerai en disant que la deuxième n’est pas très reconnaissante des services que lui a rendus le premier !! En effet, si la musique n’a jamais rien fait pour rendre service au sport, concernant la réciproque, je rappelle simplement pour mémoire, et la liste est certainement loin d’être limitativere : le tennis nous a débarrassés de Michel Berger, le football des Spice girls, le lancer de Babyliss en milieu humide nous a fait gagner quelques années de Claude François, et les héritiers de Mike Brandt peuvent remercier la fédération française de deltaplane d’avoir oublié de livrer leur père avant son dernier entraînement. Si vous avez d’autres exemples, n’hésitez pas à nous écrire, balistiq@free.fr.
Post-scriptum : Yannick Noah nous prouve hélas, au mépris de toutes les lois que les gouvernements successifs tentent de mettre en place en ce sens, que la retraite des tennismen arrive bien trop tôt, mais, bon, on ne peut pas tout avoir !!!