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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 10:19

Nicolas Sarkozy a fait part de son programme de lutte contre la délinquance. Venant de la part d’un vrai gangster, son programme est intéressant. Nicolas Sarkozy propose en effet de lutter contre les dealers qui lui ont rendu la vie impossible dans les mauvais quartiers où il a vécu.

Il annonce ensuite la solution qu’il a mitonnée. Elle est simple. Il faut priver les dealers de toute habitation, leur interdire de vivre dans une maison ou un immeuble, dans lesquels ces escrocs ont pris la mauvaise habitude de cacher leurs produits illicites.

Parallèlement à cette action originale, il envisage de construire encore des prisons, de plus en plus de prisons, des prisons à perte de vue.

Ces spéculations philosophiques m’ont donné l’idée de rechercher la biographie de cet ancien Président de la République française. Il est né le jour consacré à Saint Thomas d’Acquin et non pas le jour de la Saint Trou du cul, comme beaucoup de gens le croient. Donc le 28 janvier 1955.

Très vite le jeune Nicolas va fréquenter le lycée Chaptal où il ne parvient pas à passer en classe de 6ème. Il ne se décourage pas, il redouble dans une institution privée, le Cours Saint Louis de Monceau. Et là comme tout est propre, sa scolarité se déroule sans à-coups, et il est admis au baccalauréat dans la série B. Il en tire une conclusion simple : il est fait pour les séries B. Aussi quand il entre à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, il en ressort non diplômé. Peu importe, il a découvert une autre vocation : le vol. Il effectue son service militaire à la Base Aérienne 117, dans le 15ème arrondissement de Paris. Malheureusement, les vols sont rares dans les casernes parisiennes. Et sur la place Balard, il ne peut pas satisfaire sa vocation de voleur de haut vol. Courageusement il apprend à se recycler. Il fera partie du Groupe rapide d’intervention, une « unité chargée des tâches de propreté ». 

Ici se place une ambiguïté sur le sexe du petit Nicolas. En effet il va cumuler les « affaires ». Alors que la plupart des femmes ont leurs « affaires » une semaine par mois, Nicolas est pubère très tôt et il est atteint d’un « dérèglement des règles » dont il suffit d’énumérer la liste : affaire Tapie, affaire Kadhafi, affaire Woerth-Bettencourt, affaire des sondages de l’Elysée, affaire Bygmalion. Il est soigné pour faux et usage de faux, abus de confiance, escroquerie, détournement de fonds, corruption active, et suivi de près en garde à vue pendant 15 heures.

Aucun diagnostic sérieux n’est fait sur ces curieux écoulements de sang.

Brusquement le 21 mai 2008, il tient ces propos incohérents lors de l’anniversaire des trente ans de la bataille de Kolwezi :

« Il y a trente ans, les légionnaires du 2ème Régiment Etranger Parachutiste, commandés par le colonel Philippe Erulin, écrivaient à Kolwezi l’une des plus belles pages de l’histoire militaire de notre pays… »

Certains avaient pensé alors, en 1978 que ce Philippe Erulin était l’ancien tortionnaire du Front de Libération National au cours de la guerre d’Algérie. Cet Erulin avait été reconnu par Henri Alleg, auteur de « la Question » comme lui ayant infligé des tortures, et Pierre Vidal-Naquet, historien, avait repris à son compte ce témoignage dans l’assassinat de l’universitaire Maurice Audin. Le sang déjà attirait le petit Nicolas, devenu (relativement) grand. D’où les remèdes qu’il préconise pour la lutte contre la délinquance : l’enfermement pour tous. Et toujours cette obsession de la propreté. Nicolas Sarkozy déteste la malpropreté et il en souffre.

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