J’ai eu la chance vendredi 4 mai dernier d’être invité à une soirée parisienne, mais aussi intéressante que sympathique, au cours de laquelle avait lieu en avant-première la projection d’un documentaire que vous pourrez, pardon, que vous devrez voir sur France3 le 21 mai. La meilleure preuve de son immense qualité est son heure de diffusion ; donc, en deuxième partie de soirée. C’est vrai, on ne va quand même pas priver les sempiternelles séries surformatées de leur privilège permanent de « prime time ».
Blague à tabac, à part, pardon, le service public devrait quand même veiller à rentabiliser ma redevance en mettant un peu plus en valeur les talents dont il dispose, surtout quand ceux-ci réussissent à nous proposer, à travers leur vision non partisane et légèrement décalée, une appréciation de la politique capable tout à la fois de réconcilier l’électeur avec les urnes, (électorales, évidement), et l’électrice avec l’hypothèse de pouvoir en sortir heureuse élue. Double performance. Et, en plus, vous découvrirez certaines des personnalités interviewées sous un jour nettement plus sympathique que vous les imaginiez, alors que d’autres, gueules d’ange s’il en fut, se révèlent de satanées garces !! Des noms ? Pas question, vous n’avez qu’à réserver votre soirée pour regarder ce petit bijou. Dans lequel vous avez aussi la corroboration désespérante du fait que le milieu masculin soit souvent, même et surtout au plus haut niveau, composé de gros beaufs férocement attachés au régime de leurs parties. Avec record absolu pour l’assemblée nationale. Je terminerai d’ailleurs en vous rapportant les propos d’un de ces élus du peuple s’adressant à une de ses collègues relatant en séance le viol d’une de ses administrées, je le cite : « de toute façon, avec la gueule que tu as, ça ne risque pas de t’arriver ». Donc, à tout à l’heure pour les brèves.