Souvenez-vous ! Le 11 août 1999 avait lieu une éclipse totale de soleil. C’est à cette date que le couturier Paco Rabanne, dans un livre délirant, « 1999, le feu du ciel », avait fixé la fin du monde, provoquée par la chute de la station spatiale Mir, à 11 h 22, sur le château de Vincennes.
Les médias firent alors grand cas des déclarations extravagantes de ce personnage et tentèrent de décrocher, alors que Paco Rabanne restait introuvable, l’interview qui ferait des lecteurs ou de l’audience.
On apprend aujourd’hui que le village de Bugarach (110 habitants), censé survivre à une énième fin du monde prévue vendredi par quelques abrutis, accueille 250 journalistes, venus du monde entier.
Qui va le plus mal, les cinglés de l’apocalypse ou le monde des médias ?