Elle est pas très intéressante, mon histoire. Voyez, je vous ménage.
Je sais que vous venez de subir des vacances redoutables, avec une météo annonciatrice de grands froids, et vous vous étiez largement pourvus en fourrures diverses. Or je ne voudrais pas accabler Météo France sous ses fléaux déjà très lourds : « fébo, fépabo » par exemple.
Je vais donc vous parler du recensement.
Car vous êtes comptés, planétaires créatures ! Que vous croyez !... on vous fait avaler n’importe quoi.
Car on compte (en fait on compte pas, imaginez le travail, dans les campagnes reculées, et les campagnes sont de plus en plus reculées, avec le temps, va, tout s’en va, et d’ailleurs dans les villes, compter tous ces gens qui sont empilés les uns au dessus des autres, parfois en–dessous les uns des autres, sinon tout serait sens dessus dessous… Bon on risquerait d’en rater, même un observateur professionnel, très affûté, il pourrait lui en échapper un qui est aux chiottes ou en train de pisser dehors, on compte, si on peut dire… on croit qu’on compte.
En fait, à la fin on fait le total des erreurs.
Ca s’appelle les statistiques, ne prenez pas cet air las, dès le début, c’est décourageant pour l’auteur, et si vous continuez à vous foutre de ma gueule, en faisant semblant de lire, j’arrête tout de suite.
Et mon chef d’œuvre va vous passer sous le nez.
Parce que c’est pas mon histoire que je vous raconte, mais une anecdote plaisante que j’ai lue dans les journaux. Il s’agit de l’interpellation qualifiée de « musclée » et diffusée sur Youtube. La vidéo aurait été vue un million de fois !
Et ici, je place ma mise en garde ! Certes, les policiers ont aspergé de gaz lacrymogènes et joué fortement de la matraque sur la tête d’une femme !
Jusque là rien de grave, les policiers ont bien le droit d’écrabouiller la tête des femmes. Il faudrait voir avec un pédé psychiatre ! Un re-médiateur spécialisé dans la furie fliqueuse, un orthophoniste formé aux bruits du crâne féminin que l’on assomme !
Un représentant de la police, très macho, me dit que c’est « taper dans le vide, vu que les femelles de l’homme n’ont rien dans la tête »…
Lui, il a la tête pleine… de quoi ?
Mais je ne suis pas encore arrivé au sujet, et il va faire bientôt nuit dans l’hémisphère nord !
Et cette nouvelle relève du principe de précaution. Cette femme, puisqu’il faut bien l’appeler par son nom, a subi des dommages sérieux, fêlure du crâne, début d’asphyxie, en particulier.
Elle a tenté en effet de se défendre contre ses prédateurs et elle a mordu un brigadier de CRS ! Et c’est là qu’elle risque le plus !
Je voudrais mettre en garde les personnes qui font la justice elles-mêmes !
Non seulement elles risquent le tribunal pour attitude « excessive » mais elles mettent au défi le corps médical ! Or, le corps médical est armé !
Surtout, les CRS, qui sont des officiers de santé ! Ils abattent par rafales les parasites qui menacent l’être humain de nature policière ! Et notamment les poux, les puces, les aoûtats.
En outre, et c’est là surtout, le risque le plus grave.
Le sang d’un policier est extrêmement dangereux ! Une seule goutte et vous voilà contaminé par toutes les maladies de la planète : la vache folle, le mouton enragé, le cheval emballé, la coccinelle géante, la brebis égarée, le loup des steppes, l’éléphant rose, le crocodile chenu, le bacille de cauque, la pneumonie double, la grippe asiatique, la tripe espagnole, le crétinisme des Alpes, l’imbécillité de la peau, la matraquose, la maladie du casque à pointe, la mascose simple, la souliérite ferrée, et consultez le petit Larousse à la page : « Maladies du Flic », vous allez être effaré ! Car la liste est infinie. Sans compter que les flics sont atteints de maladies professionnelles, comme la violmania, l’utérite, l’ovarisation… le mal se transmet par la morsure simple ou profonde. Et je ne vous parle pas des caries dentaires, des dentiers cassés pour un résultat très faible.
A titre préventif, nous conseillons la lecture des livres des Editions de l’Impossible et l’écoute des CD d’Elizabeth !
Posologie : 1 CD par jour, de préférence le matin un livre le soir au coucher.