L’arrestation du Président du Fonds Monétaire International, le suce nommé DSK, pose des problèmes politiques de fond, auxquels la presse n’a pas forcément pensé. Ah ! Heureusement que je suis là !
Je plaide évidemment en faveur de ce grand socialiste, milliardaire marié à une milliardaire, et ami du peuple et, ce qui ne gâte rien, antiraciste militant, ce qu’il vient de démontrer.
Car ce qui frappe en premier, c’est bien le fait que Mr Strauss-Kahn ne craigne pas de se faire sucer par des négresses et de simples employées. Si Mr Strauss-Kahn avait choisi une femme blanche on n’aurait pas manqué de lui reprocher son racisme primaire. Alors que dans le cas présent, Mr Strauss-Kahn montre sa grande liberté d’esprit et son désir d’aider les pays pauvres, en Afrique particulièrement. Devant la timidité de la jeune femme, il insiste même, par pur dévouement. J’ai pu me procurer le dialogue de cette scène qui est toute à l’honneur du Président du FMI. Je dispose de l’enregistrement chez moi, mais je préfère ne pas vous le prêter, je rapporte seulement le dialogue :
- Blanchette, je t’autorise à sucer ma grosse bite de riche en rut, tu en as de la chance…
Réponse de l’Africaine :
- Mais Monsieur je n’ose pas…je suis trop émue par votre instrument, qui a servi déjà dans le monde entier, et qui est un bijou de famille certes, mais je n’ai pas l’habitude des familles de milliardaires !
C’est alors que le ton monte. Mr DSK, en effet, est un grand nerveux, pas très bien embouché :
- Je t’ai dit de sucer, et les couilles avec s’il te plaît !
Alors, la pauvre femme noire, tout heureuse de cette aubaine, se met au travail. Et voilà déjà une belle excuse pour Mr Strauss-Kahn : Mr le Président du Fonds Monétaire International est prêt à se donner entièrement, corps et âme.
J’ai également une autre circonstance atténuante intéressante. Cette employée africaine aurait demandé humblement à Mr DSK l’autorisation de le sucer, utilisant des arguments pleins de bon sens, comme on le fait dans ces pays misérables. Elle a dit (j’ai toujours l’enregistrement chez moi, car l’affaire n’est pas simple) :
- Si je vous suce, si je vous pompe, Mr le Président, est ce qu’il va en sortir des dollars, du pétrole ou, au moins de l’argent liquide ?
- Pompe, Blanchette ! C’est un peu comme quand on trait les vaches, après ça coule tout seul, vas-y…encore plus fort…recommence…je sens que ça vient !
Je suis bien conscient que ce passage est un peu osé pour des enfants de moins de cinq ans, mais les parents exerceront leur contrôle parental, c’est à eux de juger. De même, que l’on n’aille pas s’offusquer du joli surnom de « Blanchette ». C’est un gentil mot d’amour destiné à mettre en confiance cette femme qui n’a pas l’entraînement de Anne Sinclair. Car cette pauvre créature n’est qu’une employée sans cette formation professionnelle accélérée que l’on acquiert dans les beaux quartiers.
J’ajouterai que Mr DSK avait plusieurs casseroles attachées à la queue, ce qui ne facilitait pas l’opération. Déjà très injustement accusé pour des affaires du même ordre, ce surmâle va être contraint de se masturber en prison. J’aurais dû dire « branler » car lorsque la presse parle d’une « fellation », je ne vois pas trop ce que ça change à la réalité des faits.
Je crois qu’il ne faut pas craindre d’employer les mots les plus grossiers pour parler des « maîtres du monde ». Pourquoi toutes ces mondanités ?
Pourquoi ne pas dire que nous sommes gouvernés par des escrocs, dirigés par des gangsters, des voyous cyniques, et, c’est la première fois que cela vient au grand jour, par des agresseurs sexuels. L’argent, le sexe et le pouvoir sont intimement liés et ces bandits qui dirigent désormais la planète n’ont pas l’excuse des pauvres. Ce sont des malades mentaux certes, mais mieux lotis que les modestes citoyens que nous sommes. Et les détenus des prisons, à peu près partout, sont des pauvres, qui ne pourraient pas payer le millième de la caution que certainement Mr Strauss-Kahn va extraire de ses comptes bourrés à craquer, avant de sortir la tête haute et le regard méprisant.
Il reste cependant une hypothèse, que l’on n’a pas encore osé sortir. La voici : la femme de ménage, dont personne ne parle, et qui est tout de même la victime, pourrait se retrouver dans la situation de coupable. Il suffirait de l’accuser d’antisémitisme, c’est très à la mode par les temps qui courent. Et ça marche à tous les coups.
En tout cas, le Fonds Monétaire International avait pour rôle de régler la dette des pays pauvres tout en dirigeant leur politique sociale.
Jusqu’à maintenant le FMI avait donc pour mission d’enculer. Désormais il a changé de stratégie. Il prend les pauvres dans l’autre sens. Il se fait sucer.