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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 09:41

Ca y est, ils rentrent, on se demande d’ailleurs à quel endroit exact ils passaient leurs vacances…Et c’est toutes les semaines comme ça ! Et ça n’étonne pas grand monde…depuis toujours ? Non ! S’ils avaient été aussi mous entre 1939 et 1945, et aussi lâchement obéissants, on serait tous nazis avec une croix gammée dans le cul et du poil autour.

 Vérifiez bien, quand vous marchez, celui qui vous précède. A chaque fois ou presque, c’est un nazi en puissance, la croix en moins…Mais patience attendez, ça vient !

 En effet, les hommes politiques sont désormais uniquement des profiteurs du système. Ils n’ont pas envie de prendre des décisions, qui leur feraient perdre leur sinécure, mais le voudraient-ils qu’ils ne le pourraient pas. Le peuple, alors, croit à ceux qui sont l’image de leurs représentants. L’image seulement et c’est une illusion, un leurre. La propagande et l’enseignement de l’ignorance, systématisé par la réduction des programmes scolaires, par leur adaptation sans cesse grandissante au marché, ou, si vous préférez à la marchandise, ont contribué largement à faire des jeunes des instruments dociles. A moins d’être des enfants du sérail, il n’est guère possible à un français de la classe moyenne d’accéder à la connaissance. Car le fameux Temps libre est celui de la consommation des marchandises. L’être humain ordinaire est sans cesse incité à la dépense, à l’engraissement monstrueux des banques. C’est le seul but de ces sociétés carnivores. Ce n’est pas du Temps libre, c’est du temps d’Esclavage.

 On finit par ne plus croire à la différence entre une droite et une gauche. L’un des derniers en date des « hommes de gauche » fut un petit ouvrier pâtissier qui rassembla sous son nom et son idéal communiste, 22 % des voix. C’était dans l’immédiat après soixante huit : il s’appelait Jacques Duclos. On n’a pas besoin d’adhérer au Parti communiste pour regretter des gens de cette trempe, qui sont prêts à des séjours en prison pour leur idéal (Duclos avait été condamné à 47 ans de prison, quel cumulard ! Gracié par Daladier).

Il n’accepta jamais d’être déguisé par les maquilleuses de service pour chaque émission de télévision. Pas de conseillers en communication, des menaces de partout, y compris de ses amis politiques, injuste avec Guingouin par exemple, et poursuivi dans une affaire d’espionnage montée de toutes pièces.

 Avec un pedigree comme le sien, on faisait près du quart de l’ensemble des électeurs. Et pourtant il ne mesurait qu’un mètre quarante neuf, ce qui ne l’avait pas empêché d’être mobilisé en 1914, d’être blessé et réparé sur place avant d’être renvoyé au Chemin des Dames.

 Or, ces militants d’un parti politique étaient issus du peuple, des paysans, des artisans, des petits commerçants. Evidemment, ils n’étaient pas parfaits, et ils pouvaient aussi tricher, voler, braconner. Mais c’étaient ce qu’on nommait d’une expression plaisante, des « voleurs de poules ». Aujourd’hui les voleurs de poules se sont mués en de monstrueuses maffias, prêtes à tous les actes du grand banditisme, comme, par exemple, piller des régions entières, des groupes sociaux, jusqu’à l’épuisement complet de leurs ressources. Quand une usine ferme, combien de morts parmi les victimes des « plans sociaux » ?

 Pendant ce temps sur les écrans, on nous passe, avec un petit frisson des histoires de « criminels en séries ». Ce ne sont même plus des « fauteurs de guerre », ce sont les représentants de la haute finance qui ont fermé les usines d’Aulnay sous Bois !

 Il y a trente ans, les militants d’Action Directe, par exemple, exécutaient ces gredins, hautement nuisibles aux travailleurs, qu’on appelait les « petites gens », voire les « braves gens ».

 Evidemment, exécuter des ministres ou des banquiers, des hauts responsables économiques, ça s’appellerait du terrorisme. Mais je m’empresse de dire qu’on pourrait d’abord les capturer comme on capture les animaux nuisibles. On les anesthésierait puis on leur injecterait un poison mortel, il paraît que le curare fait merveille dans ces situations là. Ne soyons pas exigeants sur la nature du produit ! Il ne s’agit pas de les faire souffrir. Et puis on demanderait son avis à Brigitte Bardot, on n’est pas des sadiques ! Avant on pourrait leur donner le choix : vous travaillez pour le même salaire qu’un Français moyen. Mais cela suppose que tous les éléments pourris de la haute administration, de la justice, de la police soient mis hors d’état de nuire.

 Et j’y pense soudainement ! On pourrait rentabiliser enfin ces crapules. Il suffirait de les disposer dans un cimetière paysager, dont l’entretien serait confié à des vrais travailleurs utiles : des ingénieurs paysagers, des architectes spécialisés et de simples jardiniers. Je vois d’ici des visites guidées : Allée des Sénateurs, Rond Point des Chefs d’Etat, avec des Médiathèques consacrées à l’œuvre de tous ces assassins.

 On ne parlerait plus des « pauvres cons », sauf dans l’appellation de ces nécropoles d’un nouveau genre : « Vie et morts des grands tueurs du peuple ».

 Un beau titre, clair et très parlant, qui serait intégré aux guides touristiques. Je vois déjà les foules se presser aux entrées de ces Champs Elyséens : et la « plus belle avenue du monde » verrait affluer les visiteurs, désireux de connaître enfin l’histoire de France, qu’on n’enseigne plus.

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