Tout le monde connaît la célèbre formule : « Quand un journal disparaît, c’est un peu de démocratie qui meurt. » Que celui qui parvient à énoncer cette phrase sans rire en pensant à la mort du quotidien France-Soir lève le doigt !
Dans les années 20, l’écrivain Marcel Aymé, qui navigua quelque temps dans le journalisme, écrivait qu'il en fut un représentant médiocre et en donnait la raison : « Je ne rapportais que ce que j'avais vu ou appris, alors que la règle était déjà de broder ou d'inventer… »
Bien avant lui, en 1888, Nietzsche, dans une fulgurante déclaration toute prémonitoire, avait prévenu : « Encore un siècle de journalisme, et tous les mots pueront. »
France-Soir ne paraîtra plus. La démocratie devrait s’en remettre. Notre odorat aussi.
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