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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 09:05

En quoi les sionistes sont-ils légitimés pour instrumentaliser l’antisémitisme ?

L’expulsion des Palestiniens de leur propre pays s’est faite, il y a 62 ans. Ce nettoyage ethnique (800000 personnes expulsées de leur propre pays) s’est réalisé avec la complicité de la communauté internationale. Après des siècles d’un antisémitisme européen jalonné de nombreux pogroms, et immédiatement après le génocide nazi qui a entraîné la mort de 6 millions de Juifs (la moitié  des Juifs européens), l’Occident s’est « débarrassé » de sa responsabilité … sur le dos du peuple palestinien qui n’avait joué aucun rôle dans cette persécution.

Alors que la décolonisation (certes très imparfaite) a été la règle partout, la question palestinienne évolue à contre-courant. Plusieurs facteurs bloquent toute solution. Il y a la manipulation de l’histoire, des mémoires et des identités. L’Etat d’Israël et celles ou ceux qui soutiennent sa politique nient le crime fondateur, les droits du peuple autochtone, voire même l’existence de ce peuple. Pour eux la « légitimité » d’un Etat qui s’est proclamé « Etat Juif » et refuse toute citoyenneté aux autres habitants de la région est indiscutable et les Palestiniens sont des intrus. Ils en sont toujours aux mensonges initiaux : « une terre sans peuple pour un peuple sans terre », « du désert, nous avons fait un jardin », « les Arabes sont partis d’eux-mêmes » et ils défendent contre toute vraisemblance historique l’idée qu’après 2000 ans d’exil, les Juifs sont retournés dans leur pays.

Le sionisme est devenu une idéologie totalitaire qui prétend parler au nom de tous les Juifs. Depuis des années, une technique s’est bien rodée. Quiconque critique Israël et sa politique, quiconque défend les droits du peuple palestinien, est forcément un antisémite s’il n’est pas juif et un traître ayant la haine de soi s’il est juif. Quiconque dit ce qui est à l’œuvre : nettoyage ethnique, colonialisme, apartheid, crimes de guerre … est forcément un négationniste nostalgique d’Hitler...

 

La suite sur :http://www.latetocarhaix.org/article-peut-on-critiquer-israel-en-quoi-les-sionistes-sont-ils-legitimes-pour-instrumentaliser-l-antisemitisme-53273058.html

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 08:54

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 08:50

La Ligue des droits de l’Homme soutient le film « Les mains en l’air » qui dénonce, avec une certaine fraicheur, la politique de chasse aux sans-papiers. 

image001-copie-1.jpg

2067, Milana se souvient de ce qui lui est arrivé, il y a environ soixante ans…  A Paris, la petite Tchétchène est bonne élève, en classe de CM2, elle est inséparable de ses copains de toutes origines mais un jour l’un d’eux, Youssef, est expulsé car il est « sans-papiers »…  Milana qui a assisté à la scène de l’arrestation avoue qu’elle aussi court le même risque. La mobilisation des enseignants et des parents commence alors, une certaine solidarité se met en place et en particulier celle des copains révoltés par cette injustice. Blaise secrètement amoureux de Milana décrète « A partir de maintenant, tu ne me quittes plus. Tu es comme ma sœur. » Cendrine, la mère de Blaise décide elle aussi de refuser cette injustice et de la recueillir, de l’emmener en vacances pour la sauver d’une possible expulsion. Cela ne va pas sans quelques heurts et incompréhensions au sein de sa famille (son mari plus ou moins compréhensif, son frère plus brutal), mais elle s’obstine : « on l’accueille, c’est tout ». La solidarité des enfants sera sans faille et leur combat imaginatif : ils inventeront une forme de lutte originale qui fera « tâche d’huile » partout en France jusqu’à l’heureux dénouement. Ce film n’est peut-être pas le reflet des luttes telles que les vivent toujours les militants du RESF et de la LDH, mais la dénonciation d’une politique indigne de chasse aux sans papiers est bien là ! La volonté de filmer (superbement) au niveau des enfants donne une certaine fraicheur à ce combat et nous fait espérer l’éclosion de « graines de citoyens ». Ce film peut aisément mobiliser un large public et introduire un vrai débat sur la politique de l’immigration des années auxquelles on attache souvent le nom d’un président dont en 2067, Milana a oublié le nom…

 Les mains en l’air - Fiction 2010 - 90’ - Scénario : Romain Goupil - Production : Margaret Menegoz - Distribution : Les films du losange   --

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 09:39

A mon avis, si les Bleus ont été aussi rapidement éliminés du Mondial, c’est à cause d’une grave négligence sémantique. Chacun sait qu’un « bleu », c’est un nouveau, et ce sens apparaît d’abord dans l’armée française, vers le milieu du 19ème siècle, parce que les jeunes recrues arrivaient souvent à la caserne, revêtues d’une blouse bleue.

Je sais, cette origine est un peu décevante. Heureusement, il y a le « bleu-bite » ! Le mot signifie exactement la même chose que le bleu sans sa bite. La bite, d’ailleurs, c’est le « bitau », qui désigne un apprenti, dans la région de Genève. Mais, nous dit Alain Rey, le mot « bleu-bite » est, aujourd’hui, « senti comme un composé de bite. » Eh ! bien sentez !

De toute façon, il n’est pas habile de désigner des champions du monde par un mot qui qualifie des apprentis. (car les Français, même battus régulièrement par les équipes des plus minuscules pays, demeurent, éternellement, LES « champions du monde »)

Vous avez noté, tout comme moi, que cette couleur bleue a recouvert également les radios locales, qu’elle s’insinue dans la Poste, visant ainsi à faire croire que nous sommes les meilleurs partout, et que nos gouvernants sont évidemment des sortes de champions du monde. C’est que le bleu était censé apporter du « rêve », et le rêve est préférable, du point de vue des milliardaires qui nous dirigent, à la réalité. Or, c’est un peu raté. Les escrocs, les gangsters (le mot est employé, je l’ai signalé, par Jean Ziegler, rapporteur d’une honorable commission de l’ONU) les cannibales qui sont au pouvoir en France comme dans tous les pays riches, me font personnellement cauchemarder, et non pas rêver. On finit par se demander comment le peuple français peut continuer à se laisser conduire par ces bestiaux, alors que c’est lui, le peuple, qui devrait les maintenir dans leurs pacages.

 

copie.jpgMais restons au milieu des bleus. A la radio, par exemple, vous venez d’apprendre que Jean-Luc Hees et Philippe Val ont viré Didier Porte et Stéphane Guillon ! Pour avoir employé le mot « enculer ». Pourtant, il me semble que ce Val était autrefois associé à Patrick Font et qu’une couverture d’un vinyle, dessinée par Cabu, montrait ce même Val, en train d’enculer François Léotard, alors ministre de la culture.

Val, que Bernard Langlois, de Politis, appelle « Spinoval », car il semble n’avoir lu qu’un seul auteur, Spinoza. J’ai le précieux vinyle devant moi, et je peux lire le titre de l’album : « Ca va chier ! » Même qu’à l’époque, en 1989, cet enculeur de Val chantait, entre deux coups de bite, « Le foot me broute ». Il ajoutait :

« J’en ai plein les roustons

De cet opium des cons ».

 

Et ça continue : 

« Quand la planète

Vit à l’heure du Mundial

Maman je voudrais être

Dans le vide sidéral »

 

Non, je n’invente rien, et j’approuve complètement ce Val 89, surtout quand il dit :

O maman dis-moi

Ce que je fais ici-bas

Pourquoi m’as-tu fait naître

Sur cette foutue planète »


On peut se demander effectivement ce que ce Val fout là ! Ne serait-on pas autorisé à pratiquer en sa faveur, puisqu’il le demande lui-même, l’avortement après la naissance ?

Et pendant qu’on est parti dans les œuvres sociales, qu’attend-on pour éliminer tous ces tueurs en séries, les Bolloré, les Microsoft, les Nestlé, les Monsanto ? Car vous avez observé aussi que la télé adore les émissions sur les tueurs en série, mais elle ne nous montre que des amateurs minables qui n’ont même pas dégommé une dizaine de leurs contemporains ! Et, en ce jour de grève, ça me fait prendre conscience des programmes de télé. On y voit surtout des « énigmes », avec des bons flics, des bons juges, et des mauvais citoyens.

N’est-ce pas un moyen de nous faire comprendre que nous sommes, nous, les escrocs avec nos prétentions à la retraite, au travail, au salaire, aux lois sociales ? Nous sommes les « accusés qu’on fait entrer. »

Alors l’important, c’est qu’il y ait des forces de police partout, que nous soyons submergés dans un univers criminel où nous sommes les coupables ?

Eh bien, finalement, il aura servi à quelque chose, cet enculeur de Philippe Val, et sans le vouloir. Pourtant ce n’est pas un bleu-bite, il est âgé de 58 ans.

Par contre, on peut supposer qu’à force d’enculer et de se faire enculer, il doit avoir tout l’appareil génito-urinaire et anal entièrement bleu.

Il vous reste à compter le nombre d’enculés dans ce texte. Si vous préférez, l’occurrence du mot, mais attention à l’orthographe, c’est une question de bac. L’enculé de Chatel, qui fait l’éloge des fautes d’orthographe, accepterait-il « l’au-cul-rance » ? Oui, je pense, au nom de l’enculture.

 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 09:23

A l'aube dune période d'austérité et d'un plan de rigueur pour la
France, il peut être intéressant de connaître la liste (non exhaustive,
tirée du « Nouvel Observateur » n° 2359 du 21 Janvier 2010) des
personnalités qui ont fui fiscalement le pays pour s'installer en
Suisse, ou dans un autre paradis fiscal.

Sils l'ont fait en toute légalité (achat d'une résidence en Suisse,
séjour inférieur à 6 mois sur le sol français), il est par contre
inadmissible que certains d'entre eux continuent à s'immiscer dans la
vie politique française, en participant activement aux campagnes
électorales, pour soutenir tel ou tel candidat, ou pire, en étant
officiellement investi par l'Etat pour représenter la France à
l'étranger, comme cest le cas actuellement pour Alain Delon qui est le
parrain officiel du pavillon français à l'exposition universelle de
Shanghaï.
Parmi les plus actifs dans ce domaine, il y a donc Alain Delon, mais
aussi Johnny Hallyday (le premier résidant à Genève depuis 1999 et le
second à Gstaad depuis 2006), sans oublier Charles Aznavour (résidant à
Genève), Patricia Kaas, Emmanuelle Béart, Daniel Auteuil, Marc Levy et
Michel Houellebecq.

Parmi les sportifs on peut citer Alain Prost, Jean Alesi, Richard
Virenque, et les tennismen Guy Forget, Richard Gasquet, Henri Leconte,
Amelie Mauresmo, Gaël Monfils, Cédric Pioline, et Jo-Wilfried Tsonga qui
payent tous leurs impôts en Suisse.

Moins étonnant, mais encore plus scandaleux, des personnalités des
affaires qui exercent actuellement (ou ont exercé récemment) un pouvoir
politique économique ou financier en France, parmi eux :
Antoine Zacharias (Vinci), Claude Berda (AB groupe, TF1), Daniel Hechter
(couturier) et Jean-Louis David (salons de coiffure, cosmétiques).
Mais aussi des rentiers et des héritiers, dont les fortunes ont été
créées en France, avec la participation de centaines de milliers
d'ouvriers français :

Eric Peugeot, Jean Taittinger (PDG de la société du Louvre, ancien
ministre de la justice et député de la Marne), Philippe Hersant (patron
de presse du Groupe Hersant), Corinne Bouyques (héritière de la fortune
Bouygues), les familles Defforey (Carrefour), Mulliez (Auchan) et Halley
(Promodès), tous résidant à Genève ou aux environs.

Si ces gens naiment pas (fiscalement) la France, qu'ils la quittent et
qu'ils l'oublient, et surtout qu'ils n'en profitent pas quand ils en ont
besoin (comme par exemple pour venir s'y faire soigner).

A tous les français qui vont se serrer la ceinture dans un proche
avenir, nous proposons de boycotter les concerts, les disques et les
livres de tous ceux qui ne participeront pas à l'effort de solidarité
nationale et aux médias, nous demandons de ne plus offrir de tribunes
télévisées (pour la promotion de films et de disques) aux artistes
concernés et de ne plus faire de sponsoring aux sportifs exilés.

Aux députés nous demandons d'instaurer une loi pour qu'il ne soit plus
possible pour un évadé fiscal de venir se faire soigner en France (dans
un hôpital public) ni de représenter officiellement la France à
l'étranger.



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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 09:08

L'histoire prétend que dans certaines contrées on emmenait les vieux dans la forêt pour leur faire respirer le bon air et très souvent ils se perdaient. Plus tard, en d'autres lieux et pour d'autres motifs on inventa la corvée de bois...

Invité de l'émission "Parlons Net", sur France-Info, Alain Minc, le conseiller du Président de la république, a évoqué le problème de l'assurance maladie. Pour régler "l'effet du vieillissement' sur les comptes de la Sécu, il a une solution toute simple, qu'il qualifie de "progressiste" : faire payer les "très vieux" qui coûtent trop cher selon lui à l'Etat.

Le conseiller et ami de Nicolas Sarkozy évoque une anecdote personnelle : "J'ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100.000€ pour soigner un homme de 102 ans. C'est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois ou quelques années de vie".

Et de poursuivre qu'il trouve "aberrant" que l'Etat "m'ait fait ce cadeau, à l'oeil".

Et il poursuit : "Je pense qu'il va bien falloir s'interroger sur le fait de savoir comment on va récupérer les dépenses médicales des très vieux, en ne mettant pas à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droits".

Il s'en serait déjà entretenu avec Nicolas Sarkozy.

Que restera-t-il aux "très vieux" et "très pauvres"? A part la corde on ne voit pas... Il n'est en tout cas pas étonnant que seuls 17 % de nos aînés ont l'intention de revoter pour Nicolas Sarkozy en 2012 contre 30% pour le candidat du PS.

Une question: combien ont coûté les études de ce "monsieur"  à la collectivité ... pour arriver finalement à dire tant de conneries ???

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 08:36

Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales »,Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’universitéParis X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».

Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ? Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés.

- En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
- Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200. Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.

C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).

Alors, où est donc le problème ?
Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ? Parce que le système social français, mis en place par le Conseil national de la résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.

Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé. Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.

Ceci est confirmé de façon magistrale dans le Monde Diplomatique de Février sous le titre : « Faut-il fermer la bourse? »

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 09:38

On avait eu droit à la « mobilité », à la « délocalisation », au « bouclier fiscal », et à bien d’autres escroqueries langagières du même tonneau. Voici le dernier cri des spécialistes en communication au service des nouveaux enculeurs du peuple : la « retraite chapeau. »

Il va sans dire que tous ces gangsters au service du libéralisme le plus déchaîné mériteraient une bonne mornifle, et j’irais plus loin, une raclée un peu plus définitive.

Pour préciser, et pour rappeler quelques moments forts de l’histoire révolutionnaire, je vais vous faire un aveu : je comprends qu’on respecte, et même qu’on aime, Maximilien de Robespierre, qui avait été un des premiers opposants à la peine de mort et qui, placé devant la réalité des faits, utilisa la guillotine avec frénésie. Mais, et c’est bien triste, d’accord, les ennemis de la République avaient déclaré la guerre au peuple. Pour cette raison, des esprits très humanistes, de Romain Rolland à François Cavanna ont réhabilité Robespierre. Nous n’en sommes pas encore à couper des têtes, bien que je me demande parfois si les violences d’Action Directe n’étaient pas prémonitoires de ce qu’il faudra bien arriver à faire, si l’on veut défendre les plus faibles, quand les riches leur auront déclaré une véritable guerre d’extermination, ce qui est en cours, avec les suppressions d’emplois, les alimentations toxiques, la tristesse qui s’abat sur le peuple privé de bistrot et bien pourvu en policiers, les suicides à répétition qui font dire à je ne sais plus quel enculeur sinistre que « le suicide, c’est la mode actuellement »…vous ne trouvez pas qu’on est trop gentil ?

En effet, l’exécution de Georges Besse et du trafiquant d’armes Audran, peuvent apparaître aujourd’hui comme des actes de salubrité publique. En inventant le premier plan de délocalisation, Besse, PDG de Renault, avait innové dans l’exploitation des travailleurs. Il avait condamné 26 0000 personnes au chômage et à la détresse. Le général Audran, premier grand trafiquant d’armes vers le Moyen Orient est à l’origine de tellement de milliers de morts et de tellement de misères qu’on a beaucoup de peine à pleurer sur son cadavre.

Je commence par leur première invention : la mobilité. Ce n’était pas une qualité, au départ, puisque le petit Robert donne comme synonymes « caprice », « inconstance », « instabilité ». Mais voilà que dans les années 80, on vante les mérites de la mobilité. Le travailleur doit être « mobile », sinon, il est routinier, incapable de se recycler. Pourtant, les syndicats avaient traduit la « mobilité «  par « déportation », un mot qui signifie notamment « exil ». N’est-on pas « exilé » quand on est sommé, comme l’ont été, parmi tant d’autres, les employés de la SEITA à Châteauroux, d’aller vivre à Nantes ? J’en connais qui en sont morts de désespoir et je sais de qui je parle.

Cette « mobilité » est renforcée par d’autres termes antonymes (contraires) dont le plus accusateur est « l’immobilisme » : « disposition à refuser le mouvement et le progrès ». Refuser le progrès. Mais quel progrès ? Et pour qui ?

Si l’on passe à la « délocalisation », le lexique devient plus technique. C’est par l’emploi de ces néologismes terroristes que les médias nous empêchent de comprendre le fonctionnement de l’économie dite « mondialisée ». Ce dernier mot ne manque pas d’intérêt, puisqu’il laisse supposer que celui qui s’oppose à la mondialisation est une sorte d’arriéré mental, qui refuse, en somme, la liberté de circuler.

Mais le « bouclier fiscal » devient encore plus vicieux, parce qu’un bouclier, par définition, ça protège. On pourrait imaginer qu’il protège contre les excès de la fiscalité. L’état se protègerait contre lui-même ? Oui, mais il protège les plus riches. Pas de bouclier pour les pauvres !

Je crois tout de même qu’on arrive à un sommet avec la « retraite chapeau » ! Je passe sur les mécanismes compliqués de cette étrange retraite et je donne un exemple, ça parle davantage et tout le monde comprend.

Par exemple donc, M Antoine Zacharias, ancien PDG du groupe Vinci, dispose d’une retraite chapeau de 2,2 millions d’euros par an, soit 260 fois le minimum vieillesse. Question : ce M Zacharias aurait-il l’estomac 260 fois plus volumineux que les vieux ordinaires ? Aurait-il des couilles 260 fois plus grosses que les vieux ordinaires ? Disposerait-il d’une queue 260 fois plus longue que celle d’un vieux ordinaire ? Alors, ça doit le gêner pour marcher ? Et quand M Zacharias entre en bandaison, vous imaginez l’effort considérable qu’il est amené à faire pour durcir un instrument d’une telle longueur ! Sachant que cette partie de l’anatomie masculine mesure en moyenne 15 centimètres, vous faites l’opération. Oui, une cinquantaine de mètres. Et puisqu’on est dans les « chapeaux », vous savez aussi bien que moi que le « chapeau » désigne un préservatif, et il faut toujours finir sur un texte littéraire, ce qui ne veut pas dire « bien élevé », mais bien écrit. Voici donc un extrait de « La Dérobade », de Jeanne Cordelier :

 

« Avec ça, d’une douceur ! il a refusé que je lui fasse sa toilette. Il mettait son chapeau, ça m’avait évité de mettre mon éponge. Il m’a même pas baisée, celui-là ».

 

Ce passage me laisse tout songeur. Ce M Zacharias pourra-t-il, malgré sa « retraite chapeau », trouver un chapeau à la mesure de son prodigieux engin ?

Je propose une solution simple : plutôt que de lui couper la tête, coupons lui la queue !

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 09:31

proust.jpgA la manière de Marcel Proust


Quand Albertine fut repartie, (et j’entendais encore son pas régulier comme autant de petits coups feutrés frappés tout au fond de mon cœur, son pas que je reconnaissais bien avant qu’elle eût passé l’avenue Mozart, juste au moment ou elle abordait la petite brasserie qui s’ouvre en face (je la devinais je ne pouvais pas la voir puisque le marronnier me la cachait, mais il existait comme une sorte de connivence intime avec ce très petit paysage où l’on voyait toujours les mêmes pigeons venus guetter la même vieille femme qui leur portait des miettes de pain comme celles de la madeleine de tante Léonie, et je pensais toujours à Saint François d’Assises et je revoyais par une association d’images François lui-même tel qu’il apparaît dans les fresques attribuées à l’atelier de Giotto à Assise) de la fleuriste, celle-là même chez qui j’avais fait l’acquisition de ces violettes de Parme lors de notre premier  rendez-vous, et à cette époque, qui me semble aujourd’hui perdue noyée à jamais au fond du Temps, Albertine n’était pas encore pour moi imprégnée de tous ces moments qui allaient nourrir plus tard une jalousie contre laquelle j’avais beau lutter) je me senti envahi par un sentiment étrangement douloureux comme si elle s’éloignait pour l’éternité, et je lui imaginais un sourire doucement ironique alors (c’est du moins ce que je croyais voir quand je plongeais au fond de ma mémoire) qu’elle se rendait chez le Baron où elle allait goûter à tous les plaisirs que procure le mensonge soigneusement étudié et mis au point par un de ces plans secrets dont les femmes ont le privilège et grâce auquel elles parviennent si bien à nous faire souffrir.

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 09:24

Problème causé par la déforestation :

chien-copie-1.jpg

 

 

Projet d'un nouveau stade de France :

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