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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 09:36

Le projet de loi, tel qu'adopté par le Sénat en juin 2008, et qui est examiné par la Commission des lois de l'Assemblée nationale le 19 mai, comporte quatre principales limitations à la mise en oeuvre du principe de compétence universelle ou extra-territoriale pour les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le génocide.

  • La condition de résidence « habituelle »: les auteurs présumés de ces crimes internationaux pourraient être poursuivis seulement s'ils possèdent leur résidence « habituelle » en France. Aucun dentre eux ne prendra évidemment ce risque, se satisfaisant fort bien de séjours plus ou moins prolongés en toute impunité sur le territoire français. Le CCT recommande ainsi, sur la même ligne que nos organisations, à la France de remplacer la condition de résidence habituelle par un critère de simple présence sur le territoire, en conformité avec la législation actuelle concernant le crime de torture.
  • Le monopole des poursuites confié au Parquet: les victimes de crimes internationaux ne pourraient plus se constituer parties civiles, c'est-à-dire engager des procédures contre les auteurs présumés de crimes contre lhumanité, crimes de guerre ou génocide. Cette initiative n'appartiendrait plus qu'au Parquet, dont l'expérience démontre la grande frilosité en l'espèce. A ce propos, le CCT exprime dans son dernier rapport sa préoccupation quant au système de l'opportunité des poursuites, qui confère au Procureur de la République un pouvoir discrétionnaire.
  • La condition de double incrimination, qui subordonne les poursuites en France à la condition que les faits soient punissables à la fois par le droit français et par la législation de l'Etat où ils ont été commis. Or précisément cet Etat peut très bien ne pas avoir prévu de disposition spécifique pour poursuivre les crimes concernés.
  • L'inversion du principe de complémentarité entre la Cour pénale internationale (CPI) et les juridictions nationales, ayant pour effet de remettre en cause l'obligation que le Statut de Rome a impartit à ces dernières de juger elles-mêmes, en priorité, les crimes internationaux (2).

(1) Pour plus de détails concernant les observations finales du Comité contre la torture sur la France, 14 mai 2010, voir le rapport disponible au lien Internet suivant: http://www2.ohchr.org/english/bodies/cat/docs/CAT.C.FRA.CO.4-6.pdf
> (2) Pour plus de détails sur le projet de loi et les amendements à apporter, voir le site de la Coalition française pour la Cour pénale internationale (CFCPI), dont la FIDH et la LIDH sont membres : www.cfcpi.org

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 09:31

 

 burkaIl me semble que la question de la burka dont tout le monde parle en ce moment, peut être adoptée en France par plusieurs catégories de citoyens, dont le visage, et même le corps entier, sont une injure aux canons de la beauté la plus élémentaire. Il nous faut seulement procéder méthodiquement, et sans sectarisme.

 Je commencerais par quelques représentants de la politique française, dont la tête est une insulte aux Beaux Arts, et à toute la culture en général.

 Ainsi, comme je l’ai déjà fait remarquer, j’obligerais Charles Pasqua à s’envelopper d’une burka intégrale, qui lui cacherait même les yeux. Burka qui descendrait jusqu’aux talons, et qu’il faudrait saucissonner proprement. Charles Pasqua est une insulte au paysage audiovisuel, aux paysages français eux-mêmes, que tant d’artistes se sont escrimés à reproduire dans leurs chefs d’œuvres !

 Il est évident également que Mr. Sarkozy salit en permanence nos écrans de télévision. Que dis-je ? Il les éclabousse ! Une seule solution : la burka intégrale. On l’assortira de quelques rafales de karcher bien dosées en déodorants. Car M Sarkozy, en plus de son visage ridicule, sent très mauvais,  et pollue l’air que nous respirons, même par des moyens virtuels. Mr. Besson, dont les yeux respirent la trahison, ne mérite pas mieux, et j’ajoute volontiers Mr. Kouchner, dont le regard distille une traîtrise susceptible de contaminer les jeunes,  encore dans l’innocence de l’âge où l’on fume des joints, qui ne sont même pas de culasse.

 Mr. Borloo, quant à lui, présente un autre danger : le développement de l’alcoolisme chez nos jeunes ! Pourquoi ne pas lui coller une étiquette sur son costume, comme on le fait pour les autres produits toxiques, je pense au tabac et à l’alcool : « A consommer avec modération » reste une formule trop faible à mon goût. Et d’ailleurs qui aurait l’idée de manger du « Borloo ». Une lectrice m’a écrit pour me dire son dégoût :

« Mr. Borloo, même en couille d’âne, c’est infect ». Cette lectrice, très sensible à la gastronomie, nous met fort gentiment en garde contre une idée d’extrême gauche, qui n’est pas condamnable en elle-même : il s’agirait de manger nos chefs, après une bonne préparation très épicée, qui chasserait les goûts trop faisandés. Cette philosophie est inspirée de l’anglais Swift, dans sa « Modeste Proposition » pour régler le problème de la famine en Irlande.

 Peut-être suffirait-il de donner les bas morceaux de ces représentants de la France d’en haut, même si la date limite de consommation est dépassée. J’ai lu dans « Le marché de la faim »,  que je vous signalais récemment, qu’il existait une profession en pleine extension : déplaceur d’étiquettes périmées sur les viandes en putréfaction, dans la plupart des magasins à grande surface. Mr. Woerth, Mme Lagarde, Mr Xavier Bertrand, ont largement dépassé la date limite d’utilisation, à supposer qu’ils aient jamais été utiles à quoi que ce fut, sinon à eux-mêmes.

 On évitera toutefois, de servir ces produits trop puissamment faisandés à des enfants de moins de quatre ans. Ils leur provoqueraient des diarrhées, et peut-être même ce que les gens mal élevés ( Je veux dire mal élevés dans la société) nomment la chiasse ! Ni plus ni moins. !

 Il sera facile d’instituer un contrôle parental.

 Bien entendu, Mr Fillon sera muni d’une burka, et traité en viande halal. Il faut en effet que ces gens souffrent un peu, comme ils ont fait souffrir les autres, avant d’être servis aux SDF et à tous les crève-la-faim. La saveur d’un ministre qui a souffert est en effet d’une qualité supérieure, surtout s’il est sacrifié en direction du Fouquet’s et muni de sa montre Rollex. En effet, les bêtes abattues selon des rituels religieux, gagnent en saveur, à cause de Dieu, ou d’Allah, qui les habite en permanence. Dans les restaurants on proposera le « Menu Bling Bling », dont l’élaboration a été inventée par Mr. Sarkozy lui-même.

 Oui, je sens que vous le sentez : La femelle du petit coq, on en fait quoi ?

C’est comme vous voudrez. Pour ma part, je ne la trouve pas appétissante, cette Carla ! Elle s’est mélangée trop longuement à la viande de son mâle. Elle est forcément intoxiquée.

Et puis, elle est moche, à force de s’être frottée à ce monstre. Sans compter qu’ils sont radins,  m’écrit encore une lectrice (ah ! j’en ai des admiratrices !) qui ajoute :

« Ils sont tellement radins qu’à l’Elysée, ils ont voulu mettre en scène le Dernier tango à Paris. Car le petit ne bande plus, m’assure-t-elle, et il faut bien trouver des artifices pour l’exciter un peu. Eh bien, figurez-vous que la fameuse scène du beurre, quand Maria Schneider enfonce son doigt dans l’anus de Marlon Brando, ils l’ont jouée avec de la margarine ! »

 C’est assez décevant, en effet, d’en arriver là, d’autant plus qu’ils ont fait, assez abondamment, leur beurre, comme on dit plaisamment.

 Mais il faut revenir à la burka, qui présente aussi certains avantages pour les classes populaires, par exemple pour les surendettés. Entrer complètement voilé dans les banques et demander poliment, le P38 à la main, quelques centaines de milliers d’euros, va être à la portée de tout le monde. On me dit qu’il n’y a plus d’argent liquide dans les banques ! Et alors ? Les virements,  ça sert à quoi ? Non, la burka n’est pas une oppression, à condition de l’utiliser en respectant les principes élémentaires de laïcité.

 Dernière question que me pose un lecteur de Charente Maritime : Peut-on déguster les moules de la région, quand elles portent la burka ? La réponse me paraît évidente : une moule cachée par une burka, c’est pas très catholique. Et la moule de Philippe Val, on en fait quoi ?

Tiens, je savais que Philippe Val avait une tête de con, mais j’ignorais qu’il disposait d’une moule !

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 09:18


celine 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la manière de Louis-Ferdinand Céline


ça soufflait d’enfer…un blizzard grave…côté de Bezons ça accourait…et dru, cycloneux  tempêteux… ça sentait le naufrage grandiose…roulis et compagnie…tribord toute et prière des agonisants… avec passagers ventre à terre… les toits balançaient, sautaient, hésitaient, retombaient à leur place finalement…vaisseau fantôme… et Bébert dans son sac…impassible…un sphinx… les bêtes ça sait mieux que nous…résistants vrais…pas agités à la mords le zob…résistants patriotes en chatterie… toujours  l’œil ouvert sourcilleux…voilà une vieille dans la rue…une feuille morte elle tourbillonne…toute seule son vélo qu’elle avance avec…enfin qu’elle essaye ah quelle bagarre…la vioque se bat contre les éléments…virevolte…à elle seule toute égrotante pourtant…rien qu’avec son tacot ferraillant…elle veut la monter la côte…elle l’aura à l’usure…les rafales la repoussent d’un mètre chaque fois…s’en fout…elle se cabre avec son canasson…c’est une coriace…se rendra pas…se bat pour l’honneur…c’est sa guerre à elle contre le vent…elle a toujours fait ça…la vie par vent contraire… ça gémit mugit énorme… c’est un déluge…craque de partout…regarde La Vigue je dis…regarde…c’est sur Asnières à présent… les fusées… regarde je te dis… la belle bleue La Vigue…Bébert a pas moufté…s’en fout…ronronnant s’en va vers son destin…sans faire d’histoires…et la vieille debout cette fois le vélo lui échappe il s’envole…la vieille décolle avec…lâche pas le morceau…bruits de partout boucan à éclater le tympan…vraoum…braoum…en voilà d’autres des nuages… de la suie on dirait… ils sont à Courbevoie cette fois…je le reconnais le ciel de Courbevoie…faut être de là bas…né natif…Rampe du Pont…j’ai fait un pas…un seul pas…prends un manteau que m’a dit mon oncle…prends un manteau…des temps comme ça petit…un manteau…encore un autre manteau… oui par dessus…c’est pas les manteaux qui manquent…


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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 08:59

Il y a deux mois, Nicolas Sarkozy s'est rendu au Rwanda. Pour la première fois, un président français a parlé de « graves erreurs d'appréciations » à propos du rôle joué par la France au Rwanda au moment du génocide des Tutsis. 

Mais rien n'a été dit de plus, et les familles des victimes, les citoyens français, ...  sont en droit d'attendre que toute la lumière soit faite sur ce que les autorités politiques et militaires de la France ont fait au Rwanda avant, pendant et après 1994. 

Je vous invite à signer comme moi cet appel qui est soutenu par un nombre croissant d'associations, d'universitaires, d'artistes...

http://appel-citoyen-france-rwanda.org


Nous pouvons tous agir pour que la France agisse partout d'une manière qui respecte l'égale dignité de chaque être humain.

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 08:35

L'Union européenne se barricade et délocalise le contrôle de ses frontières en confiant à des États tiers la mission de protéger les demandeurs d'asile. La Libye est son nouveau sous-traitant.

 

people.jpgL'Union européenne (UE) s'est fixé comme priorité pour 2012 la mise en place d'un régime d'asile européen commun (RAEC) fondé sur une procédure d'asile commune aux États membres et un statut uniforme pour les réfugiés.
> Parallèlement, l'UE entend accroître l'imperméabilité de ses frontières en soustraitant à des pays tiers le contrôle des flux migratoires à destination de l'Europe et le traitement des demandes d'asile. C'est ce qu'on appelle la dimension extérieure de l'asile ou externalisation, qui devient une composante-clé de la politique européenne de voisinage.

Ecrivez au Président de la République (en franchise postale) pour protester contre cette décision.

Source : www.acatfrance.fr

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 10:08

 

marie2Entretien avec l’auteur de « Histoire de Marie, l’âme perdue des paysans », Rolland Hénault, bien connu dans les milieux libertaires pour ses livres contre la prison.

 

Vous êtes plutôt connu pour des ouvrages anarchistes ou anarchisants, des pamphlets, des interventions dans des journaux libertaires ou de gauche, et vous publiez un livre assez consensuel sur les paysans…

Non, pas du tout consensuel ! ou alors ça dépend avec qui…C’est même un livre assez féroce contre l’agriculture industrielle, qui détruit actuellement la planète, contre la pollution culturelle, morale, intellectuelle qu’elle entraîne…contre la mondialisation et le libéralisme…

 

Vous faites une large place au passé…c’est de la nostalgie ?...un repli sur des valeurs anciennes ?...

Sans la connaissance du passé, et sans la reconnaissance envers le monde paysan dont 80% des Français sont issus, on ne peut rien faire de bon pour l’avenir des pauvres…Des « Mangeux d’terre » de Gaston Couté, aux affameurs de 2010, comme Monsanto, qui font mourir un milliard d’êtres humains, la trajectoire est terrible…la connaissance du passé est le tremplin pour l’avenir !

 

Ce livre serait-il « politique » ?

Evidemment, au sens le plus large du mot, puisqu’il décrit la vie quotidienne des paysans jusqu’à leur mort programmée, à travers l’histoire de Marie, une petite bretonne orpheline, qui réussit, avec courage, à survivre à tous les malheurs de la vie…et avec le sourire !

 

La Champagne Berrichonne, région de céréaliers aisés, ne décrit guère les pauvres…

Non puisque les riches ont bouffé tous les pauvres…ils ont également massacré toute la vie sociale…les survivants continuent de se dévorer entre eux ! En fait ils se suicident sur l’autel des industries agro-alimentaires !

 

Vous voilà bien sérieux…

Oui, mais ce livre n’est pas triste, c’est un acte de révolte et de désobéissance aux puissants…Pour cette raison, j’ai des références aux auteurs les plus révolutionnaires de ce début de millénaire : JC Michéa, Jean Baudrillard, Guy Debord etc…mais j’ai été marqué par les descriptions lyriques de Gaston Bachelard…La dénonciation purement technique, ce n’est pas mon genre. L’aspect humain était nécessaire, indispensable ! Et puis il ne fallait rien cacher, et surtout pas les discours amoureux des paysans, sujet rarement traité, à ma connaissance !

Le dernier chapitre est un appel à la révolte, lisez-le bien !...

 

"Histoire de Marie : l'âme perdue des Paysans" (éditions La Bouinotte)

16€ sur la boutique en ligne http://www.la-bouinotte.org/

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:30

cures.jpg

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 09:32

09-11-13-chirac-pasqua-de-villepin.jpgLa tronche simiesque de Charles Pasqua va-t-elle enfin un jour disparaître de nos écrans ? D’abord parce que, du point de vue photogénique, elle peut apparaître comme une incitation à la pornographie, et l’on devrait exiger au moins le contrôle parental pour les moins de 12 ans. Mais il y a évidemment plus grave. Charles est un voyou, ou, si l’on préfère un « dévoyé », celui qui a quitté « la bonne voie », la voie de l’honnêteté. On pourrait dire aussi une « crapule », ou utiliser des substantifs voisins : une « canaille », un « bandit », un « voleur ».

 Sa biographie nous rappelle qu’il est constamment mêlé à toutes les basses besognes de la république gaulliste, et qu’on le redoute, même parfois à gauche.

Un peu d’histoire ? Ca manque dans les établissements scolaires. Né en 1927, Charles Pasqua a participé à la Résistance ( ?) dans la région de Marseille, en compagnie de personnages haut placés dans le « milieu », et notamment Jo Attia, un grand humaniste.

 Tout le monde se souvient que le fameux SAC (service d’action civique) fut créé en Janvier 1960, et notamment par Alexandre Sanguinetti, tellement drôle pour ses bons mots, et Charles Pasqua. Il s’agissait, en principe, de lutter contre l’OAS, et de sauver la république.

 En réalité, le SAC intervenait dans la politique africaine et réglait les comptes entre militants de la droite.

Parmi ses interventions particulièrement pittoresques, on peut citer l’assassinat de Jean de Broglie, en 1976, à la veille de Noël. Le « suicide » de Robert Boulin, le 30 octobre 1979, et l’explosion finale, connue sous le nom de « Tuerie d’Auriol », qui se solda par le meurtre de six personnes en Juillet 1981.

J’ai eu la chance de faire passer le bac, à la Maison Centrale de Saint Maur, à l’un de ces énergiques étudiants, qui ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Je me souviens qu’il s’appelait Ange Poletti et il était d’ailleurs fort sympathique. Je regrette un peu, aujourd’hui, qu’il n’ait pas procédé à une épuration plus large de tous ces hommes de droite plus ou moins musclés. Et je continue de m’interroger sur cette prise d’otages de l’école maternelle de Neuilly, le 13 mai 1993. C’est trop beau pour être vrai : M. Sarkozy, en maire héroïque, affronte le tueur, Eric Schmitt, dont le surnom est demeuré célèbre : Human Bomb.

Charles Pasqua est ministre de l’Intérieur. Le preneur d’otages est assassiné par les hommes du RAID. Très bien, il ne parlera plus. Seule, la famille ne se satisfait pas de cette explication. Mais elle n’aura pas droit à une véritable enquête, tout comme la famille Boulin n’aura pas le droit, même avec l’avocat Jacques Vergès, de poursuivre l’enquête sur cette noyade curieuse au cours de laquelle l’eau ne pénètre pas dans les poumons !

 Bref, les chefs d’accusation contre Charles Pasqua ne concernent aujourd’hui que des escroqueries qui sont monnaie courante dans la corruption ambiante. Ils n’évoquent pas ses crimes, ses assassinats commandités, ou ses complicités. Probablement fait-il peur encore ?

Pour ma part, j’aimerais bien savoir aussi pourquoi M. Badinter a menacé les enfants de Robert Boulin de les poursuivre en diffamation s’ils persistaient dans leur recherche de la vérité. Et pourquoi il a ainsi protégé ses tueurs…Badinter, avec sa gueule de Christ mal supplicié, me semble avoir été l’alibi crédible du socialisme. Il a refusé la révision du procès Mis et Thiennot.  A quand l’incarcération de Badinter et sa condamnation à dix ans de vie normale, au SMIC ?

Mais nous sommes là dans la haute politique, dans la politique de très haut vol, celle qui demande aux chômeurs de se calmer, aux SDF de s’entraîner à ne pas être aussi douillets, à tous les travailleurs de la boucler, et de s’habituer à recevoir des coups de matraques de CRS.

De s’habituer aussi à la prison,  car le traitement de la pauvreté, c’est non seulement le racket des automobilistes, c’est aussi l’enfermement. Alors que les grands singes comme Charles Pasqua ou les petits comme Nicolas Sarkozy (Carla Bruni est zoophile !!!) échappent aux lois, les jeunes et les moins jeunes, à qui la République se doit de fournir un travail, se retrouvent par une fatalité, qui n’est que la conséquence du libéralisme débridé actuel, dans une misère où ils descendent par paliers.

Le lecteur excusera, j’espère, cette biographie, un peu morne, d’un des grands bandits emblématiques du capitalisme livré à lui-même, de cette société du spectacle, de la marchandise et du mensonge permanents, qui se permet, en prime, d’humilier les pauvres.

 La bestialité des gouvernants actuels atteint des limites dont on se demande jusqu’où elles vont aller. En tout cas, c’est bien le rôle d’un quotidien comme « L’Echo », de dénoncer toutes ces injustices, et avec les seuls mots qui conviennent, les mots grossiers, qui ont toujours été utilisés dans les périodes révolutionnaires.

Il est révolutionnaire et sain d’appeler Sarkozy « couilles molles », comme le faisait Louis Pergaud dans la Guerre des Boutons. Et la grande Séverine, communiste et secrétaire de Jules Vallès ne craignait pas d’écrire, à propos du journaliste traître, Henri de Rochefort : « Vieux cadavre vivant dévoré sur pied par les vers » !

Ah, elles en avaient, les gonzesses, vers le début du 20ème siècle.

Les gouvernants d’aujourd’hui déshonorent le monde animal. Même les rapaces ne se mangent pas entre eux. J’espère vivement assister à des scènes d’anthropophagie du genre : « Carla Bruni dévorant la couille gauche de Charles Pasqua ». Ou encore, « Mr Fillon dévoré vivant par ses confrères ». Je vous laisse imaginer la suite. La cuisine électorale des soi-disant grands de ce monde, ça pue, ça m’intoxique !

 Je préfère la cuisine populaire, où l’on ne mange pas de viande pourrie !

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 09:03

tupolev.jpgEn effet, des dizaines de citoyens viennent se s’écraser en avion et ce ne sont pas des citoyens ordinaires, mais des chefs d’états, des ministres, des sous-secrétaires d’états, des gardes du corps, des maîtresses des gardes du corps, qui n’ont pas su garder le corps de ces importants personnages. Ah ! les salopes ! On leur fait faire un petit baptême de l’air gratos, on leur dit :

-Sœur Salope, tu vas pas payer le voyage, c’est un entraînement pour la montée au paradis. Mais tu vas veiller le corps du garde du corps du président.

Certains ajoutent :

-Tais-toi et suce, tu es catholique et les catholiques ne donnent pas la parole aux femmes !

Je me répète ? Je redonde ? Oui, l’heure est grave. Historique.

Je fais évidemment allusion à cet atterrissage un peu manqué des plus hauts dignitaires de l’Etat Poldève, cher au cœur d’Alfred Jarry.

Et je m’indigne, devant l’absence de tout principe de précaution ! Ah ils ont la tête dure, les Polonais ! Ils n’écoutent rien. J’en ai connu beaucoup, à la ferme, quand ils venaient biner les betteraves. Mon père leur disait gentiment :

-Fais gaffe, ami Polack, déjà que tu m’as envoyé me bagarrer contre les Boches, eh bien maintenant, tu bines les betteraves à l’envers ! Tu pioches la betterave et tu conserves l’ivraie !

Evidemment, le gars comprenait pas, parce qu’il était trop catholique. Il avait trop lu le catéchisme, et il confondait l’ivraie avec l’ivresse ! Voilà à quoi mène l’excès de religion !

Mais je reviens à cette histoire d’atterrissage un peu trop rapide, avec les conséquences qu’il a eues. En principe, quand un avion se crashe, à l’intérieur, il y a des gens ordinaires. Rarement des maîtres du monde ! Alors il faut se poser des questions, parce que, si ça continue, ils vont tous y passer les maîtres du monde, et on sera là, en bas, tout désemparés. On les enterrera quand même, mais à contre cœur ! Sans enthousiasme, je dirais même, sans foi ! Sans espérance, sans charité, sans rien. J’en connais même qui m’ont dit, en confidence, ne le répétez pas : moi, j’irai leur z y pisser sur leur tombe !

J’ai essayé de les calmer :

-Contentez-vous de cracher, amis alcooliques ! Comme Boris…sinon, ce sera de l’exhibitionnisme ! c’est dix ans fermes au placard !

Mais ils sont incurables, les vrais alcooliques chrétiens. Ils veulent pisser sur la tombe de Sarkozy. Ils disent que c’est un polack et que c’est tout ce qu’il mérite. Je les raisonne, pourtant :

-Si c’était un vrai Polonais, il aurait biné les betteraves chez mon père, comme les autres, et il aurait été bourré au bout du rang, comme les autres…je l’aurais su ! A la campagne, tout se sait ! A cause des commères derrière leurs rideaux, y compris si c’est pas des rideaux de fer…

Or ce vieux camarade communiste repenti venait de donner un premier indice capital !

En effet, la toute première erreur de ce président polonais, ça a été de monter dans un « Tupolev », de fabrication soviétique, autant dire marxiste léniniste. On ne s’instruit plus dans nos écoles, sinon, on saurait que Marx est responsable de la qualité du parc aéronautique des ex-pays de l’Est. Marx et Engels avaient travaillé en usine et ils avaient saboté les avions russes, à titre préventif, en pensant que la dictature du prolétariat viendrait plus tard. On ne peut pas leur reprocher, puisque le petit père des peuples n’était pas encore au pouvoir. Il était tout petit petit, Joseph, d’ailleurs on l’avait surnommé « Stalinou ». Joli, non ?

En plus d’être carrément communiste, le « Tupolev » il datait de 1972. Mais les Polonais, quand ça a bu, on peut plus les tenir ! Rien à faire ! Aucune moralité, aucun raisonnement. Ils essaient, assez communément, de travestir leur nom en ajoutant un « ski » à la fin. C’est infantile. Ils s’imaginent que lorsqu’on les voit tituber c’est qu’ils sont aux Jeux Olympiques d’Hiver. Ils confondent la Glace de la Vodka avec la Glisse sur la Vistule. Ensuite, au moment des obsèques, la presse télévisée nous dit qu’ils « se massent » derrière le cortège !

Franchement, est-ce que c’est bien le moment de se faire masser en public ? Surtout que c’est des gonzesses, les femmes chargées des gardes du corps, qui procèdent à l’opération.

En présence de Lèche Valesa, qui porte un nom indécent, lui aussi. Il ne pourrait pas se retenir un peu, à 98 ans ? Excusez-moi, mais je n’ai pas tout à fait terminé. Voilà qu’en plus, Marx a écrit « La question juive ». Encore un antisémite, comme Siné, Didier Porte et Georges Frêche ! C’est pas étonnant que Dieu, le vrai, celui de l’Ancien Testament, les ait obligés à picoler avec excès, avec les tristes conséquences que l’on sait !

Ah ! c’est bien triste, oui, tout ça ! Quand c’est une vieille Caravelle qui s’aplatit dans la brousse, bon, c’est triste aussi, mais on oublie vite.

Ce qui m’inquiète, dans ce fait divers, c’est le problème de la pauvreté, matérielle, intellectuelle et morale. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les pilotes de ligne sont assez souvent complètement bourrés. Amusez vous à compter les catastrophes aériennes depuis le Concorde. C’est ahurissant ! Et voilà qu’aujourd’hui, j’apprends qu’un héros de la « Patrouille de France » vient de larguer son Mirage F1, à Gidy, au Nord d’Orléans.

Gidy, c’est pour ainsi dire mes racines beauceronnes. Je me demande si c’était pas à moi qu’il en voulait. Le pilote, lui, il s’en fout, il a actionné son siège éjectable. Mais moi, en dessous, j’aurais pu y être !

Et j’apprends que notre ami Maurice Montet vient d’obtenir son brevet de pilote ! Mon dieu Seigneur, Maurice (qu’on surnomme MAM (MA urice M ontet) fais pas le con, lâche le manche ! Ou alors viens chez nous à Déols, on a la maintenance des aéroplanes chinois. Ceux-là, tu pourras même pas les faire décoller, tellement le bar de l’aéroport est long !...

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 08:52

Nicolas Sarkozy : né en 1955, il est le fils d'un noble hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l'Armée rouge, et d'Andrée Mallah, une juive originaire de Thesallonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce.
Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.
Sa mère est devenue la secrétaire d'Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l'Assemblée nationale...

La suite ici :
>
> http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkZpFFFupyFcZJCiVB.shtml
>

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