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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 08:25

 

Quoi de neuf, depuis le n°8 de feu Nhbis? Beaucoup de choses, liées dans une large mesure à des disparitions : celle de Jean-Pierre Le Goff(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3848), qui a longtemps été un ami proche d’et.c. ; très récemment, celle de Dalibor Chatrný (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4280), un des artistes tchèques méconnus pour lesquels il a le plus de sympathie et d’estime ; et entre les deux, celle de Jacques Carelman(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4013) qu’il avait connu trop tard et trop peu, en l’ invitant à une des journées d’étude sur les « livres monstres » qu’il organisait au Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis, sous l’égide de Paris 8, et auquel il avait de ce fait consacré quelques pages dans le n°3 de Nouvelles Hybrides. Le souci de rendre hommage à Dalibor Chatrnýa amené très vite un deuxième article (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4328), qui sera certainement suivi d’autres dans les mois qui viennent. En réfléchissant sur l’apport de Carelman, le boss himself s’est aperçu que la notion même d’« objets introuvables » était introuvable avant lui, quoiqu’abondemment illustrée, et qu’elle était singulièrement féconde : de là une nouvelle « catégorie », Bureau des objets introuvables, vite riche de deux articles, sur « un billard africain » (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4043) et sur « le musée de Rien» que Vialatteavait pu visiter à Marsac (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4113). Mais c’est la volonté de célébrer durablement la mémoire de jean-Pierre Le Goff qui a eu le plus de suites : tout d’abord, la création d’une nouvelle rubrique, nommée tout bonnement J-P L.G, et vite remplie par de nombreux articles : L’Or à la lettre (1), un texte anthologique, pour rappeler concrètement sa manière d’écrire et de voir le monde ( http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3860) ; une évocation concise et vivante par Bruno Duval« De la Promenade de Vénus aux abîmes du Titanic »(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3862) ; un autre texte où J-P LG explicite sa « philosophie » du temps, Le temps retrouvé( http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3872) ; plusieurs études sur ses livres (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3869 ; http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3888 ; http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3957) ; un article écrit par Jean-Manuel Warneten prévision d’une exposition à Brest en 2004 , Le goût de rêver (en couleurs)(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3979) ; un hommage conjoint à J-P LG et à Claude Gaignebet, Pleine lune(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3992) ; un quiproquo visuel legoffien suscité par un « travail hebdomadaire » de Ronan Le Berre(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3996) ; un rapprochement entre des haïkus sur moutons de Valerie Lawset des tentatives d’écriture par fourmis de J-P LG (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4002) ; une évocation poético-génétique du film tourné par Patrick Viretsur une action de J-P LG dans un phare (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4091), immédiatement suivie d’un commentaire en images de Christophe Hubert(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4094) ; une belle étude de Daniel Daligandsur « Jean-Pierre le Goff et les signes» (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4159).

Deux directions d’investigations moins directement liées aux actions, aux textes ou aux livres de l’ami Jean-Pierre se sont rapidement proposées : – celle des « Toponymes improbables», ouverte par des réflexions sur la sollicitation poétique des noms de lieux, à laquelle il était particulièrement sensible (Vierzehnhttp://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3879) : s’y rattachent De Boudin froid à Angoisse, d’Angoisse à … ?(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3952); Le cercle des porteurs de toponymes improbables(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3959) ; Noms-perles, noms-cochons(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3968) ; Daniel Daligand : Journal de voyages(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3974); Écrire avec ses pieds(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3982) ; « l’accolade du récif doré »(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3990) ; Va-t-en, « Vatan » ! Bonjour, « Aurware » !(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4081) ; Que les pesticides ont de beaux noms !(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4296)

- celle de la « Banalyse», « science » purement contemplative du banal, ne supposant, ne recherchant et n’aboutissant à aucun savoir, dont les « congrès » muets se sont tenus d’abord à la gare des Fades, centre de la terre dans les années 80, et dans laquelle Jean-Pierre s’était reconnu. S’y rattachent un article très enjoué de Françoise Simpère(après lecture de quelques-uns de ses livres, très recommandables à tou ceux qui souffrent de difficultés respiratoires sexuelles, il semble qu’elle écrive et même qu’elle soit toujours comme ça) La Banalyse, art du désir en Auvergne(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4070) ; Un clin de page du Grand Livre aux banalystes et à Françoise Simpère(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4099) ; Rat banalyste et banalartistes(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4083) ; L’horreur du banal produit des monstres (abc de tératologie banalytique)(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4103) ; Éloge dela fadeur loin des Fades (Banalyse encrée en Chine?) (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4115) ; Qu’Al Banone vous mitraille, si le banal n’est plus le banal !(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4155) ; Chavalornithobanalyse de la bêtise(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4165) ; Deux poèmes retrouvés d’Émir Liton(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4186) ; Complainte banale d’un amoureux transi (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4194) ; Queneau pata-banalyste(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4196) ; L’exote et le banalyste(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4199) ; En deça de la mélancolie (Gerhard Richter et les cent mille couleurs du gris)(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4208) ; et, rétrospectivement, Trois lignes en quatre, ou cinq(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3870), adulterres et tremblements de tère(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4301), La Marseillaise des moustiquesde Jean-Louis Bailly(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4344) ou Pauvre Rutebeuf, pauvre monde, pauvres nous(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4221)

Du côté des « Choses vues» et des Critiques d’(h)art d’Hermann Krankwein, le printemps n’a pas été moins généreux : – ici, on méditera utilement sur les différences entre l’éloge de la folie au repos et sous le vent(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4007) ; on s’extaziera sur la gare ferroviaire romane de Metz (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4120), on traversera Paris en passant par d’autres passages(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4226) que ceux qu’aime emprunter l’ami Pascal Varejka quand il se promène sans son éléphant, ou on admirera l’habileté avec laquelle l’humanité résout des problèmes qu’elle serait bien incapable de poser, version occidentale magnifiquement stupide (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3964)  ou vietnamienne mythologiquotidiennement ingénieuse (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4305) – là, on découvrira le monde fantastique et familier de Xénia Hoffmeister(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4011); on se demandera dans quelle mesure une exposition collective d’art « drolatique » tient la promesse de son titre (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4138) ; on se demandera également si l’installation de Burenau Grand-Palais n’aurait pas été mieux à sa place dans le cadre de Paris plage (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4192); ou encore on réfléchira sur ce qui rend l’exposition de Gerhard Richtersi déprimante (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4208), et sur ce qui faisait l’exposition des Maîtres du Désordre(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4266) à la fois si intéressante et si peu convaincante.

Aussi, et enfin : – quelques « livres monstres » ou « pata-livres » : le « book in progress » électronique de Claude Meunier(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3976) ; le quatrième et dernier n° de la revue Tango(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4178); le Journal de bordde Paul Valéry(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4213); le très beau Bestiaire pour les jours de cafardde Jean Zéboulonet Zaven Paré, chez Harpo& (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=4201); des proverbes très réjouissants de Constantin Kaïteris, dans la toujours très sympathique petite revue Ficelle, de Vincent Rougier(http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3994) – et dans le rôle de la cerise sur le gâteau, en relation étroite avec ce qui précède immédiatement, puisque provoqué par la relecture de la Bibliographie des fous, de Charles Nodier, bibliophile foliephobe : une réflexion sur la disparition du Sens Commun en rapport avec l’invention de Gutenberg (http://nouvelles-hybrides.fr/wordpress/?p=3988)

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