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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 11:25

Selon une étude du Programme de l'ONU pour l'environnement et d'Interpol publiée en 2013, jusqu'à 25.000 éléphants sont tués tous les ans, pour alimenter un trafic mondial de quelque 188 millions de dollars (162 millions d'euros).

"C'est du crime organisé", dénonce Ofir Drori, de l'Eagle Wildlife Law Enforcement, une ONG spécialisée dans les enquêtes contre les crimes environnementaux. "Ce n'est pas un problème africain, c'est un problème mondial".

Les trafiquants s'approvisionnent dans les réserves d'Afrique centrale et orientale - essentiellement dans la réserve animalière de Selous, dans le sud-est tanzanien -, et les forêts tropicales du bassin du Congo, selon des analyses ADN.

Forts de complicités parmi les gardes forestiers, la police, les douanes, ou même au sein du système judiciaire et de la classe politique quand les choses tournent mal, dénoncent des défenseurs de l'environnement, ils acheminent la marchandise jusqu'aux ports kényans ou tanzaniens de l'océan Indien -- Mombasa ou Dar es-Salaam.

De là, l'ivoire embarque illégalement dans des conteneurs à destination de l'Asie -- du Vietnam et de la Chine surtout.

Selon les défenseurs de l'environnement, le trafic est dominé par un petit nombre d'organisations mafieuses en mesure de se payer les services d'une armée de braconniers et de chauffeurs prêts à prendre les risques.

Mafias africaines et asiatiques travaillent main dans la main, pour contrôler l'ensemble de la chaîne.

Et les réseaux sont de plus intégrés: de plus en plus, des responsables de gangs asiatiques s'installent et travaillent sur place en Afrique, où ils sont en mesure de contrôler les opérations et de développer des activités illicites au sein d'entreprises d'import-export parfaitement légales.

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