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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 10:24

Notre jeune « génie » national, dont les retraités sont la cible privilégiée, est condamné à une sorte de retraite à l’Élysée. Juste retour des choses.

Les grandes leçons données à la Terre avec, en contrepoint, de l’arrogance et un couplet de repentance nationale, sont autant d’avancées hasardeuses achevées en débâcles ridicules.
Sa déclaration de guerre aux « nationalistes », autrement dit à la Hongrie, à la Pologne et à la Ligue de Salvini, et son intention de la mener en généralissime avec Angela Merkel à ses côtés lui reviennent en boomerang. Le ministre de l’Intérieur italien se moque ouvertement de lui. Mme Merkel, très affaiblie, est sur le départ.
Les gilets jaunes, cet abcès populiste qu’il n’avait pas prévu, minent son image et sa position aux yeux du monde, et ce symbole de résistance populaire se répand aujourd’hui dans plusieurs pays européens.
La signature du pacte de Marrakech « pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » a été un signal très net de l’échec de la politique internationale de notre pays. La majorité des membres de l’ONU a voté ce texte. Elle est constituée des pays d’origine qui n’y voient que des avantages, des États qui, n’étant guère concernés par l’immigration, et se souciant peu des règles du droit international, continueront à faire ce qu’ils veulent, et de quelques pays « d’accueil » gouvernés par des mondialistes impénitents, comme Macron ou Trudeau. Beaucoup d’autres, et non des moindres, ont vu le danger d’un engagement politiquement non contraignant, mais qui pourrait le devenir par le biais du droit et des juges. La coalition belge a explosé. De nombreux pays européens se sont retirés sous la pression des « nationalistes » qui ont acquis de plus en plus d’importance. Les États-Unis et l’Australie n’ont pas signé. La France l’a fait dans la discrétion, dans cette « humilité vicieuse » qui caractérise les gouvernements qui ont perdu de leur légitimité aux yeux de leur peuple. Lorsqu’on perd à la fois ses alliés et la confiance de sa population, s’obstiner à conduire une politique qui présente un risque pour la souveraineté et l’identité d’une nation ne relève-t-il pas de la trahison ?

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